lundi 22 février 2016

La croissance mondiale reste atone et exige une réaction urgente des pouvoirs publics

18/02/2016- L'obtention d'une forte croissance de l'économie mondiale reste hors de portée, compte tenu de la reprise modeste des économies avancées et du ralentissement de l'activité dans les économies de marché émergentes, selon les dernières Perspectives économiques intermédiaires de l'OCDE.

La croissance de l'économie mondiale ne sera probablement pas plus rapide en 2016 qu'en 2015, où elle avait atteint son plus bas niveau depuis cinq ans. Les échanges et l'investissement sont faibles. L'atonie de la demande se traduit par une inflation basse et une progression inadéquate des salaires et de l'emploi.


La dégradation des perspectives mondiales depuis les dernières Perspectives économiques de l'OCDE parues en novembre 2015 est généralisée, et concerne aussi bien les économies avancées que les grandes économies émergentes, les effets les plus marqués étant attendus aux États-Unis, dans la zone euro et dans les économies tributaires de leurs exportations de produits de base, comme le Brésil et le Canada.

Les risques d'instabilité financière sont considérables, ainsi que l'ont montré les récentes baisses des cours des actions et des obligations observées à l'échelle mondiale, et la vulnérabilité grandissante de certaines économies émergentes exposées à des flux de capitaux volatils et aux effets d'un endettement interne élevé.

« Les perspectives qui se dessinent sont celles d'une croissance mondiale quasiment stationnaire, les données récentes ont été décevantes et les indicateurs laissent entrevoir un ralentissement de la croissance dans certaines grandes économies, malgré l'effet positif exercé sur l'activité par la faiblesse des cours du pétrole et des taux d'intérêt », a déclaré la Chef économiste de l'OCDE, Catherine L. Mann. « Compte tenu des risques à la baisse importants que représentent la volatilité du secteur financier et la dette des économies de marché émergentes, les pouvoirs publics doivent renforcer leur action collective de toute urgence, en recourant davantage à la politique budgétaire et aux politiques structurelles propices à la croissance, afin de dynamiser l'expansion économique et de réduire les risques financiers. »

Selon les prévisions de l'OCDE, l'économie mondiale enregistrera une croissance de 3 % cette année et de 3.3 % en 2017, soit un taux nettement inférieur à son niveau moyen sur longue période de 3¾ pour cent environ. Ce chiffre est inférieur à celui que l'on pourrait escompter en période de reprise pour les économies avancées, et compte tenu du rythme de croissance que pourraient atteindre les économies émergentes en phase de convergence.

Le taux de croissance s'établira à 2 % cette année et à 2.2 % en 2017 aux États-Unis, tandis qu'il devrait être de 2.1 % en 2016 et de 2 % l'année prochaine au Royaume-Uni. Le Canada devrait enregistrer une croissance de 1.4 % cette année et de 2.2 % en 2017, tandis que le produit intérieur brut (PIB) japonais devrait augmenter de 0.8 % en 2016 et de 0.6 % l'an prochain.

La croissance économique de la zone euro devrait s'établir à 1.4 % en 2016 et à 1.7 % l'année prochaine. Le taux de croissance de l'Allemagne devrait être de 1.3 % cette année et de 1.7 % en 2017, celui de la France de 1.2 % en 2016 et de 1.5 % l'année prochaine, et celui de l'Italie de 1 % en 2016 et de 1.4 % en 2017.

En Chine, où devrait se poursuivre le rééquilibrage de l'économie du secteur manufacturier vers les services, le PIB devrait augmenter de 6.5 % cette année et de 6.2 % en 2017. L'Inde conservera une croissance forte, qui devrait s'établir à 7.4 % en 2016 et à 7.3 % l'an prochain. Le Brésil est plongé en revanche dans une grave récession, et son économie devrait se contracter de 4 % cette année et commencer seulement à sortir de cette récession l'année prochaine.

Dans ses Perspectives économiques intermédiaires, l'OCDE appelle les pouvoirs publics à renforcer leur action, en modifiant le dosage des composantes de leurs politiques économiques afin de s'attaquer plus efficacement à l'atonie actuelle de la croissance. L'Organisation souligne qu'à elle seule, la politique monétaire s'est révélée insuffisante pour stimuler la demande et engendrer une croissance satisfaisante, alors que l'orientation de la politique monétaire est restrictive dans plusieurs grandes économies et que le rythme des réformes structurelles s'est ralenti.

Selon l'OCDE, les politiques monétaires devraient conserver une orientation très expansionniste dans les économies avancées, jusqu'à ce qu'il apparaisse clairement que l'inflation évolue durablement vers les objectifs officiels. Dans les économies de marché émergentes, les autorités monétaires devraient mener une politique de relance dans la mesure du possible, en tenant compte de l'évolution de l'inflation et des réactions des marchés de capitaux.

D'après les Perspectives économiques intermédiaires, des mesures de politique budgétaire plus énergiques, conjuguées à une relance des réformes structurelles, s'imposent pour soutenir la croissance et instaurer un environnement plus favorable aux changements et aux innovations propices aux gains de productivité, en particulier en Europe.

« Dans la mesure où les administrations publiques de nombreux pays peuvent aujourd'hui emprunter à long terme à des taux d'intérêt très bas, il est possible de mener des politiques budgétaires expansionnistes destinées à renforcer la demande, tout en préservant la viabilité des finances publiques », a déclaré Mme Mann. « L'accent devrait être mis sur les mesures qui ont des retombées positives importantes à court terme et contribuent également à la croissance à long terme. En s'attachant à accroître les investissements publics, les autorités stimuleraient la demande tout en contribuant à étayer l'expansion économique future », a déclaré Mme Mann.

Les journalistes souhaitant obtenir des informations sont invités à contacter la Division des médias de l'OCDE (Tél. : +33 1 4524 9700 ; Mél. : news.contact@oecd.org).

Pour obtenir de plus amples informations, veuillez visiter : www.oecd.org/fr/economie/perspectives-economiques.htm.


Coopérant avec plus d’une centaine de pays, l’OCDE est un forum stratégique international qui œuvre à promouvoir des politiques conçues pour améliorer le bien-être économique et social des citoyens dans le monde entier.


« Urssaf Ventures », le fonds de ceux qui n’ont pas de fonds?

#MaddyFeed : « Urssaf Ventures », le fonds de ceux qui n’ont pas de fonds?

19 février 2016 par Anais Richardin dans Prospective 
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Chaque semaine, Maddyness reprend dans sa revue de presse l’actualité startups qui a retenu l’attention de la rédaction dans les médias.


Le logiciel de la Google Car qualifié de « conducteur » aux USA

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L’agence américaine de sécurité des transports a officiellement qualifié de « conducteur » l’ordinateur de bord de la voiture autonome Google Car, testée par la firme depuis plusieurs années. C’est un pas de plus dans la direction d’une voiture 100% autonome destinée aux transports urbains de Mr & Mme Toutlemonde… Et on le doit à l’agence américaine qui réglemente la sécurité des transports aux Etats-Unis.
Source : Aruco

Your Sweat May Power a New Wave of Wearables

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Study proposes that sportswear shouldn’t just be wicking our data-rich sweat off. If you’re in the middle of a workout, sweating is usually a great sign. We often take it to mean that the workout is working and see the amount of sweat as proportional to calories burned. A scientific paper proposes that sweat can tell far more than that. It may also be able to quantify a person’s metabolism, electrolyte levels and skin temperature.
Source : PSFK

Connaissez vous « Urssaf Ventures », le fonds de ceux qui n’ont pas de fonds ?

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Inefficace, trop généreux, le système d’indemnisation du chômage français ?  Alors que les partenaires sociaux doivent signer une nouvelle convention, la question reste posée.  Sauf peut-être dans l’univers numérique, où ce système est à la base de la création de nombreuses start-up. Faut-il revoir les règles de Pôle Emploi alors qu’il est peut-être devenu le premier VC de France ? Enquête auprès de ces entrepreneurs chômeurs, qui profitent du système pour se lancer.

Le marché de la Smart City atteindrait 147 milliards de dollars en 2020

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Une étude du cabinet américain MarketsandMarkets prévoit une forte croissance du marché de la Smart City. Il dépasserait 147 milliards de dollars en 2020. La Smart City fait beaucoup parler d’elle en ce moment. Pourtant, elle n’est pas encore visibles dans les rues de nos villes. Selon une enquête menée par MarketsandMarkets aux États-Unis, ce marché passerait de 53,4 milliards en 2015 à 147,5 milliards de dollars en 2020. Il atteindrait une croissance de plus de 23 % par an.

Freshmen only get course credit if they walk 10,000 steps a day

freshmen
Freshmen at Oral Roberts University must wear a FitBit health tracker and maintain a level of fitness to pass their course.

Source : Springwise
Crédit photo : Huffington Post

Les 5 erreurs que commettent les entrepreneurs français

19 février 2016 par Maddyness dans Startup http://www.maddyness.com
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Parce que les retours d’expérience sont toujours bons à prendre, Maddyness a décidé de republier cet article, initialement publié sur Medium, d’Antoine Guo, un jeune entrepreneur parti aux États-Unis.


Je suis parti pendant six mois aux États-Unis. Pour apprendre l’entrepreneuriat, et pour m’imprégner de tout ce que les États-Unis ont de mieux à nous offrir. Et on a beau parler de French Tech et critiquer les États-Unis, il faut reconnaître que les Américains ont encore une longueur d’avance sur nous lorsqu’il s’agit de l’art d’entreprendre. Je n’invente rien. Mais voici, selon moi, quelles sont les plus grosses erreurs que l’on commet en France :

Ne pas parler de son idée de peur de se la faire piquer

L’un des premiers trucs que l’on m’a dit lorsqu’on est arrivé aux US :
“Personne ne la volera votre idée, vous savez pourquoi? Parce que votre idée est probablement nulle…” Coup dur quand on entend ça… En fait il fallait savoir lire entre les lignes : l’idée n’est pas nulle, elle n’est pas encore mature. Souvent, on s’emballe quand on se dit qu’on a une idée. L’excitation fait qu’on part dans tous les sens. Le mot idée est donc un peu fort. On devrait plutôt employer le terme germe d’idée, ou intuition. Car ce germe d’idée est voué à évoluer, à se solidifier avant d’être concrétisé. Tout le monde croit que son idée est géniale. Mais une à deux semaines de recherches intensives suffisent à faire redescendre sur Terre. Demandez à n’importe quel fondateur de startup si son idée originelle a été concrétisée. La réponse est non.
“Personne de la volera votre idée, vous savez pourquoi ? Parce que si votre idée est vraiment géniale, vous pouvez être sûr que quelqu’un d’autre a eu exactement la même idée, un mois, si ce n’est un an plus tôt.” Le mythe de “l’idée du siècle” n’existe pas. Tout le monde est créatif, tout le monde a des idées tout le temps. La grosse différence entre ceux qui réussissent et ceux qui ne réussissent pas, c’est que ceux qui réussissent comprennent vite que leur idée ne vaut rien et que tout se joue lors de l’exécution (i.e. la concrétisation de cette idée).
“Idea is 1%, execution is 99%”
D’accord, la chance qu’on nous pique notre idée est faible, mais on ne sait jamais… Pourquoi prendre le risque de la partager ? C’est très simple, il faut réussir à se mettre dans cette logique (très américaine) : on bénéficiera toujours plus du retour sur notre idée que du risque de se la faire piquer. Car ce sont les remarques et critiques qui font qu’une idée avance. Et sait-on jamais, qui vous dit que votre interlocuteur n’est pas un expert du domaine?
“How do you recognize when an Entrepreneur is pitching ? When he opens his mouth!”
Cet esprit d’entraide manque beaucoup en France, et c’est vraiment dommage. Chacun fait les choses dans son coin, il y a une sorte de méfiance injustifiée et omniprésente… S’il y a une chose que j’ai retenue de Berkeley, c’est qu’il faut parler de son idée tout le temps. À tout le monde. Tous les acteurs du problème : utilisateurs, clients, experts, “compétiteurs”. Surtout ses “compétiteurs” d’ailleurs. On apprend énormément de leurs erreurs…

Parler, brainstormer, conceptualiser… et ne rien faire

Ça c’est très français. En France, on aime beaucoup discuter, analyser, conceptualiser… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les mathématiciens français sont si réputés dans le monde. Néanmoins, pour l’entrepreneuriat, cette logique ne marche pas. Les startups sont dictées par l’urgence. L’urgence du marché (i.e. ne pas rater le créneau), l’urgence de la compétition (i.e. faire mieux et plus rapidement que les autres), l’urgence de l’utilisateur (i.e. être réactif aux attentes de l’utilisateur).
“What I look for in Entrepreneurs ? Boldness in vision and focus on execution.”
La grosse différence entre la France et les US, c’est la vitesse. Je n’invente rien, tout est expliqué dans le bouquin d’Eric Ries, The Lean Startup. Pour résumer : mieux vaut aller vite pour sortir rapidement un produit, le tester auprès de ses clients/utilisateurs, récupérer leurs avis, et réitérer, plutôt que de passer du temps à imaginer et aller dans les détails de la conception d’un produit dont les gens ne voudront peut-être pas. Le temps que nous Français sortions un produit, les Américains en seront déjà à la version 7.

Monter sa startup derrière son ordi

Pendant mon semestre à Berkeley, on nous a forcé à aller “parler à nos clients”. On savait pas trop ce que ça voulait dire… En fait, il s’agissait juste de sortir de son bureau, et de ne pas s’enfermer dans sa propre idée, sa propre logique. Toujours s’ouvrir l’esprit, rencontrer des gens, discuter. Le nombre d’opportunités qui se créent dans ce genre de démarche est incroyable.
À Berkeley, on est allé dans la rue. Pour valider des hypothèses, pour comprendre nos utilisateurs. On a rencontré des chirurgiens anesthésistes experts en hypnose, on s’est fait invité par la plus vieille communauté des motards de Californie (la SF Motorcycle Club), on a pitché notre idée devant des investisseurs chinois qui nous ont fait des offres astronomiques de cash. Tout ça en allant dans la rue, en faisant aussi bien des sondages aux sorties de métro, que des meetups divers. On nous disait souvent : “tu peux manger gratuitement chaque jour de la semaine en allant à divers meetups.” Celà n’était pas faux.

Faire un produit dont personne ne veut

Cette erreur rejoint la précédente. L’objectif d’un entrepreneur, c’est de faire un produit/service dont son client est amoureux. Une grosse erreur à ne pas commettre, c’est de faire un produit dont on est le seul à être amoureux. Et on en tombe forcément amoureux, puisque c’est nous qui le créons. L’avis est donc forcément biaisé.
Pour le voir, il suffit de parcourir tous ces outils et produits créés par des grosse entreprises françaises, ou par le gouvernement. On sent la volonté d’incorporer des fonctionnalités qui plaisent, mais très souvent, c’est raté. De A à Z.
Pour éviter cette erreur, il faut constamment aller voir l’utilisateur pour avoir son avis. Il n’y a que ça qui compte. “Créer une petite communauté d’utilisateurs qui vont adorer votre produit vaut mieux qu’une grosse communauté qui l’aime moyennement.” (Sam Altman—YCombinator).

Ne pas oser demander de l’aide

Enfin, la dernière grosse erreur que commettent les Français, c’est de ne pas oser demander de l’aide. De ne pas oser, soit pour l’égo, soit par peur de se prendre un râteau et de se faire ridiculiser. Cette peur est paralysante, et les opportunités peuvent vraiment nous filer sous le nez.
Une manifestation flagrante de cette attitude à la française : la salle de classe. En France, les élèves ne participent que rarement en cours. On a peur de poser des questions naïves et de passer pour un idiot. Aux États-Unis, l’ambiance en salle de classe est différente. Les élèves ont beaucoup moins peur : ils posent des questions, ils osent. Dès leur plus jeune âge, ils sont formés au networking. Pour nous ça nous parait très superficiel, pour eux c’est très naturel.
Un conseil que m’a donné un entrepreneur à succès de San Francisco : “French entrepreneurs need to learn to GRIND and HUSTLE. If you can master this skill, you French will be masters of the world.”
Easier said than done…
Bien sûr, appliquer ces conseils est difficile. C’est presque contre-nature pour nous Français. Néanmoins, les états d’esprit changent, et on voit d’ores et déjà apparaître de très beaux produits au label Made in France sur le marché. Pourvu que ça dure!

Retrouvez l’article d’Antoine dans son habitat naturel.
Crédit photo : Shutterstock 
 
 

EPRESSPACK, le leader des Newsrooms, lève 1,5 M€

Capture d'écran: http://www.epresspack.com/ http://www.fusacq.com/buzz
 19 février 2016 à 11h18 http://www.fusacq.com/buzz
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La start-up ePressPack, spécialiste de la digitalisation des relations media grâce à ses solutions de Pressrooms, Newsrooms et de management et diffusion des contenus, annonce avoir réalisé une levée de fond de 1,5 million auprès d’Entrepreneur Venture Group.

Les solutions d’ePressPack permettent aux marques d’engager leurs audiences avec des news interactives (via web, email, réseaux sociaux), tout en optimisant le référencement de leurs contenus.

Elles ont été retenues par 125 grandes sociétés et institutions françaises (dont 30% des entreprises du CAC 40 ainsi que de grandes chaines de télévisions françaises (France Télévisions, Canal+, TV5 Monde, Euronews, Public Senat) mais aussi étrangères : la start-up réalise en effet 35 % de son chiffre d’affaires à l’international. ePressPack a déjà des clients dans plus de six pays.

L’Angleterre représente par exemple 25% de son chiffre d’affaires. Cette année, la société affiche une croissance de 300% sur l’ensemble des marchés.

Cette levée de fonds va permettre à ePressPack de poursuivre son rapide développement, par croissance interne et externe. En février 2015, ePressPack a ainsi annoncé le rachat de PressKing, solution tout-en-un permettant de gérer ses relations media en ligne.

Ce financement permettra aussi d’accompagner le recrutement de 30 nouveaux collaborateurs d’ici fin 2017 afin de tripler les effectifs, et ouvrir dans les prochains mois une filiale à Londres. Il va donner des moyens supplémentaires à ePressPack pour renforcer encore ses technologies propriétaires et ses offres avec une R&D et un support 100% made in France, enrichis de collaborations avec les plus prestigieuses écoles de design tricolores.

La start-up a été créée en 2011 par Antoun Sfeir, pionnier des PR Wire et spécialiste des solutions digitales au service de l’audience des contenus et des marques et Jerome Jelocha ingenieur civil des mines, expert en organisation des systèmes d’information et entrepreneur dans l’âme.
« Nous sommes ravis d’avoir finalisé cette levée de fonds. Après le rachat de PressKing, nous franchissons une nouvelle étape dans notre développement et pouvons poursuivre notre démarche innovante pour répondre efficacement aux nouvelles attentes du marché», se réjouit Antoun Sfeir, President d’ePressPack.

Source : Communiqué de presse  http://www.fusacq.com/buzz


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Compte personnel d'activité : l'UPA refuse de signer

Compte personnel d'activité : l'UPA refuse de signer

Le compte personnel d'activité, dont l'entrée en vigueur est prévue au 1er janvier 2017, ne remporte plus l'adhésion de l'UPA. L'Union professionnelle artisanale, pourtant engagée dans le processus de débats avec les autres partenaires sociaux, refuse de signer la position commune. Celle-ci prévoit le regroupement des comptes personnels de formation et de prévention de la pénibilité. Explications.

Législation et règlements |

Le 8 février dernier, après deux mois de discussions animées, les partenaires sociaux s'étaient mis d'accord sur « une position commune », définissant les contours du nouveau compte personnel d'activité.

Ce vendredi, l'UPA fait finalement savoir qu'elle ne signera pas. « Malgré sa volonté initiale de contribuer à une réforme ambitieuse apportant une flexi-sécurité bénéfique à la fois pour les salariés et pour les employeurs, l’UPA a décidé de ne pas signer la position commune sur le compte personnel d’activité -CPA », explique l'Union dans un communiqué.


Elle évoque notamment deux raisons à cela :
« Tout d’abord le compte personnel de prévention de la pénibilité -C3P- demeure inapplicable dans les entreprises de proximité et la mise en œuvre des six nouveaux critères de pénibilité au 1er juillet 2016 doit impérativement être reportée. Dès lors, l’intégration des droits issus du C3P dans le CPA est inopportune et totalement prématurée ».

Par ailleurs, elle
« rejette totalement la disposition de l’avant-projet de loi El Khomri qui reprend intégralement l’accord Medef-CGPME en matière de représentativité patronale, auquel l’UPA n’a évidemment pas été associée ».

« Déni de démocratie »

« Le gouvernement fait ainsi le choix de donner aux représentants des grandes entreprises le monopole de la représentation patronale et cela en totale contradiction avec la loi du 5 mars 2014 et la décision du Conseil constitutionnel de février 2016. Il s’agit d’un déni de démocratie. La collusion entre le gouvernement et le CAC 40 apparaît ainsi au grand jour, au détriment de l’écrasante majorité des entreprises et des salariés qu’elles emploient », dénonce-t-elle.
L'union professionnelle envisage également de lancer des actions de contestation avec les autres organisations représentatives des TPE et des PME françaises. « L’UPA mettra tout en œuvre pour garantir une représentation équitable des différentes catégories d’entreprises et assurer le pluralisme patronal. Car dans les domaines de la fiscalité, du niveau des prélèvements, de l’emploi, de l’apprentissage, de l’ouverture dominicale, de l’auto-entrepreneuriat, du commerce de proximité, du travail détaché, les intérêts des grandes entreprises sont largement contraires aux intérêts des autres entreprises », précise-t-elle.

Côté syndical, la CFDT, FO, la CFE-CGC et la CFTC ont déjà signé cette position commune. Le Medef et la CGPME réservent pour l'instant leur signature.


Pour rappel, la loi du 17 août 2015 relative au dialogue social et à l’emploi a prévu que chacun pourrait ouvrir son CPA le 1er janvier 2017.


L’ambition du compte personnel d’activité (CPA) est de doter chaque actif des ressources nécessaires pour construire son parcours professionnel. Grâce à un point d'entrée unique sur Internet, chaque personne pourra accéder à ses droits, pour financer une formation ou faire valider les acquis de son expérience.


C.T

Facebook peut-il anticiper les résultats d'une élection présidentielle ?

Publié le 21/02/2016 http://www.influencia.net/fr

Image actu

Et si le suffrage universel se faisait sur le réseau social, qui serait élu président ? Un site d’analyse politique américain répond au sujet de la campagne aux Etats-Unis. Cela nous a donné envie de faire pareil en France...

Facebook ce n’est pas la vraie vie ? Ne nous dites nous pas que c’est pas vrai ! Le citoyen connecté aurait donc une existence virtuelle parallèle, forcément plus enviable, plus aguichante, plus grisante ? Merci pour l’info... Ironie mise à part, cette vie « facebookienne » est souvent beaucoup plus lissée, en tout cas pour les utilisateurs qui, vous connaissez le refrain, ne parlent pas de politique sur Facebook. Si le réseau social héberge autant d’invectives et de propagandes vulgaires que Twitter, il constitue aujourd’hui une plate-forme primordiale de relais et de soutien lors d'une campagne électorale.

Et si le suffrage universel se déroulait sur Facebook, qui serait élu président ? Aux Etats-Unis, le site d’analyse politique FiveThirtyEight livre la réponse. Si vous devinez l’élu(e) avant de lire les prochains paragraphes, nous vous envoyons un tee-shirt dédidacé par la rédaction. C’est en publiant une carte interactive détaillant le nombre de « like » de chaque candidat Républicain et Démocrate sur tout le territoire état par état, que FiveThirtyEight peut élire le prochain président Facebook des Etats-Unis. Si vous avez suivi le phénomène social, Bernie Sanders, qui, au même stade de sa campagne, a récolté plus de dons individuels que Barack Obama en 2008, vous ne serez pas surpris d’apprendre que le « socialiste » du Vermont est trois fois plus « liké » qu’Hillary Clinton.

En face chez le Grand Old Party, si Donald Trump amasse plus de pouces levés que Ted Cruz et Marco Rubio réunis, c’est Ben Carson, pourtant épinglé comme celui qui porte bonnet d'âne, qui dépasse le benêt milliardaire. Arrivé bon dernier (2,7%) de la première primaire Républicaine dans le New Hampshire -l’Iowa étant un caucus- le neurochirurgien afro-américain serait même élu président avec 26% si les « like » Facebook remplaçaient les urnes. Il devancerait Sanders et Trump, ex-aequo avec 23%, Ted Cruz arrivant quatrième. Les très faibles 8% d’Hillary Clinton prouvent que l’ex-Première dame et Secrétaire d’Etat doit revoir sa stratégie Facebook. Un peu moins ridicule dans le New Hampshire, Jeb Bush l’est complètement dans ce classement avec seulement 1% des « like ».


Facebook, une urne sociale représentative ?


Bon évidemment, si ces résultats sont amusants et dépeignent quand même une certaine réalité de la popularité sociale des candidats, Facebook n’étant pas la vraie vie, un « like » n’est pas un vrai vote. « Selon le Pew Research Center, 58% des adultes américains utilisent Facebook mais ils ne sont pas représentatifs du pays. Ce sont des internautes globalement jeunes, féminins et à bas revenus. De plus, il faut prendre en compte que toutes les pages des candidats n’ont pas été ouvertes en même temps et que chaque utilisateur ne « like » pas forcément un candidat », commentent Matthew Conlen et Reuben Fischer-Baum, chercheurs chez FiveThirtyEight. Quid de la France pour les présidentielles 2017, si le même vote était établi ? La réponse se trouve sur le site Elus 2.0 qui, chaque jour, publie les classements des élus politiques sur Facebook et Twitter. Sur le premier réseau social mondial, s’il n’est pas encore officiellement candidat, c’est Nicolas Sarkozy qui serait élu. Au 8 février 2016, le patron de Les Républicains restait l’homme politique le plus suivi sur Facebook.


Mélenchon et Yade, le duo inattendu


Au second tour, l’ancien président l’emporterait devant Marine Le Pen, qui avec 939 761 suiveurs le talonne . Le locataire actuel de l’Elysée, François Hollande, arriverait troisième au premier tour (813 090) si, bien sûr, il était candidat à sa succession. Le reste du top 10 comporte beaucoup de surprises : Rama Yade est 6ème, Marion Maréchal-Le Pen 4ème, Christine Lagarde 10ème et la ministre démissionnaire, Christine Taubira, 8ème, juste derrière Najat Vallaud-Belkacem. Alain Juppé et François Fillon ne sont que 14 et 15èmes, loin derrière Jean-Luc Mélenchon, 5ème, mais devant le revenant, Jean-François Copé. Le premier écolo est Eva Joly, 24ème.




Benjamin Adler
Benjamin est le correspondant d’INfluencia aux Etats-Unis, à Los Angeles, depuis octobre 2011. Diplômé de l’ESJ Paris et du CFPJ, il a également été correspondant à Sydney et Bruxelles. Il est un témoin privilégié des nouvelles tendances collaboratives et technologiques en couveuse.

Twitter : @BenjaminAdlerLA