lundi 2 octobre 2017

Christine Lagarde prend la défense des cryptomonnaies#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.frenchweb.fr

Christine Lagarde prend la défense des cryptomonnaies https://www.frenchweb.fr

A l’occasion d’un discours prononcé pour les 20 ans de l’indépendance de la Banque d’Angleterre, la directrice générale du FMI Christine Lagarde a donné sa vision sur l’avenir des banques centrales, en regard des grandes ruptures technologiques : monnaies virtuelles, nouveaux modèles d’intermédiation financière, intelligence artificielle… Dans son allocution, elle a notamment développé une ligne optimiste et bienveillante à l’égard des cryptomonnaies, qui attirent généralement chez les acteurs de la finance traditionnelle, au mieux le scepticisme, au pire l’irritation et les attaques en règle.
«Pour l’instant, les monnaies virtuelles comme le bitcoin ne remettent pas en cause l’ordre existant des monnaies fiduciaires et des banques centrales. Pourquoi ? Parce ce qu’elles sont trop volatiles, trop risquées, trop opaques pour le régulateur, piratables, et parce qu’elles reposent sur une technologie qui n’est pas encore à l’échelle.»

«Pas sage de négliger les monnaies virtuelles»

«Mais beaucoup de ces obstables sont de nature technologique, et pourront être réglés avec le temps. Il n’y pas si longtemps, certains experts ne croyaient pas à l’adoption du PC ou prédisaient que les tablettes feraient office de plateaux à café. Donc je pense qu’il ne serait pas sage de négliger les monnaies virtuelles.»
Christine Lagarde pense que les cryptomonnaies pourraient par exemple être adoptées dans des pays où la monnaie est instable et les institutions sont faibles, ce qu’elle appelle la « dollarization 2.0 »
La directrice générale du FMI a également indiqué la nécessité d’un dialogue entre régulateurs, décideurs, investisseurs et entreprises de services financiers, et entre les nations. Elle pense que le FMI, fort de ses 189 pays membres, est la plate-forme idéale pour accueillir ces discussions.
Christine Lagarde a insisté sur la nécessité d’accompagner ces changements technologiques et d’embrasser ce nouveau monde, au point de clore son discours sur une note lyrique, en citant La Tempête de Shakespeare, pour mieux l’opposer à l’inquiétant Brave New World (Le Meilleur des Mondes) d’Aldous Huxley : «O wonder! How many goodly creatures are there here! How beauteous mankind is! O brave new world». 
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Carolina Tomaz

Computer Girl depuis 2000. Stratégie numérique, innovation, direction éditoriale. Spécialisée en médias, TV et internets.

#E-santé 54% des Français favorables à l’utilisation de robots médicaux au quotidien#gerardpocquet

 
Capture d'écran et source: https://www.maddyness.com

#E-santé 54% des Français favorables à l’utilisation de robots médicaux au quotidien https://www.maddyness.com

L’e-santé est en plein boom, les grands groupes investissent des sommes considérables dans la recherche et les startups dans ce secteur fleurissent. Les Français, eux, sont plus partagés.

400 milliards de dollars. C’est la valeur estimée du marché mondial de l’e-santé en 2022. En France, on parle de 3 milliards d’euros et une croissance de 4 à 7% par an. Mais qu’en pensent les premiers concernés ?  D’après une étude intitulée “Et demain, la santé ?” réalisée par Harris Interactive pour l’observatoire Cetelem, les Français, certains du progrès des technologies, doutent encore de l’accessibilité de l’e-santé et de ses véritables conséquences, tout en espérant qu’elle permettra de guérir mieux les grands maux de société comme le cancer.
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Fait notable, les Français se distinguent peu dans leurs représentations de l’e-santé : ils la jugent majoritairement efficaces pour répondre à différente problématiques (suivi de l’évolution des pathologies, gestion du déficit de la Sécurité sociale…). Seule leur perception de la discipline elle-même influence la perception de son efficacité. Ainsi, chez les personnes favorables à l’e-santé, la télémédecine ou les objets connectés dans la santé, l’e-santé est systématiquement perçue comme plus efficace. Les hommes et les cadres y sont davantage favorables que les femmes ou Français les plus âgés, et dans le cas de consultations pour des pathologies plus graves, les sondés rapportent préférer les consultations physiques. Globalement, ce sont 78% des Français qui sont favorables au développement de l’esanté.
Le numérique est quant à lui perçu comme une source d’améliorations, notamment en ce qui concerne la transmission des informations et le suivi des patients. 54% d’entre eux seraient également favorables à l’utilisation de robots, capables d’assurer une assistance au quotidien, pour des soins basiques, tandis que 73% sont convaincue que le futur de la médecine permettra d’envisager des alternatives médicales “permettant au global de vivre plus longtemps”. En revanche, près de 9 sur 10 d’entre eux pensent qu’il sera encore compliqué d’envisager la guérison complète des maladies graves (cancer, SIDA). 

Un avenir incertain

Ce qui n’empêche pas un quart des Français déclare avoir déjà utilisé un objet connecté pour se renseigner ou suivre son état de santé, les hommes et les plus jeunes s’y montrant davantage précurseurs. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui envisagent les objets connectés comme un moyen d’agir positivement sur leur santé. 
Pourtant, si 8 Français sur 10  estiment que la collecte des données personnelles de santé va s’accentuer avec le développement de l’esanté, 64% des personnes interrogées se disent encore inquiets de l’utilisation qui pourrait en être faîte. Plus marquant encore, ce sont les jeunes qui semblent les plus méfiants face à l’utilisation de leur data, et qui refusent de partager leurs données avec des entreprises privées, contrairement à leur médecin (91%) ou leur pharmacien (71%). Leurs attentes désormais : un encadrement plus rigoureux du domaine. 
En somme, les Français imaginent que la technologie pourra améliorer les traitements actuels sans pour autant concerner toutes les maladies, d’autant plus qu’ils estiment voir apparaitre demain de nouvelles maladies inconnues. Voilà probablement pourquoi ils penses que l’espérance de vie continuera certes de progresser dans d’ici 2070 (avec un écart persistant entre les hommes et les femmes) mais sans pour autant dépasser 100 ans.