mercredi 20 septembre 2017

Gogoro, 300 millions de dollars pour exporter ses scooters électriques en Europe et en Asie du Sud-Est#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.frenchweb.fr

20/09/2017  

Gogoro, 300 millions de dollars pour exporter ses scooters électriques en Europe et en Asie du Sud-Est
https://www.frenchweb.fr

Le montant

La start-up taïwanaise Gogoro, qui fabrique des scooters électriques, a bouclé un tour de table de 300 millions de dollars. Le fonds singapouriens Temasek, le Londonien Génération Investment Management, le Japonais Sumitomo Corporation et le Français Engie ont participé à l’opération. Celle-ci porte à 480 millions de dollars le montant total levé par la société depuis sa création.

Le marché

Lancée en 2011 par Horace Luke et Matt Taylor, Gogoro a d’abord commencé à vendre ses scooters électriques sur sa terre natale, à Taïwan, avant de lancer son offensive à l’international au travers d’une offre de location à court terme. Ainsi, la firme taïwanaise, désormais établie à San Francisco, fournit d’ores et déjà un total de 1 600 scooters à Berlin et à Paris déployés en libre-service par l’opérateur allemand COUP, filiale du groupe Bosch.
Dans la capitale française, Gogoro tentera de faire de l’ombre au local Cityscoot, qui a lancé ses scooters en libre-accès l’an passé. L’opération allemand COUP propose les scooters de la firme taïwanaise à partir d’un forfait de 4 euros pour un trajet de 30 minutes maximum. Une tranche supplémentaire de 10 minutes sera facturée 1 euro. COUP propose également des forfaits à la journée (7h-19h) pour 25 euros et à la nuit (19h-7h) pour 15 euros. De son côté, Cityscoot facture la location 0,28 euro par minute. La société française propose également des forfaits de 100 minutes de trajet pour 25 euros (soit 0,25 euro la minute) et de 500 minutes pour 100 euros (soit 0,20 euro par minute).
Contrairement à Cityscoot, qui nécessite un code de déverrouillage pour lancer la location, COUP utilise le bluetooth pour déverrouiller le scooter. En effet, l’application mobile de l’opérateur allemand envoie un signal par liaison bluetooth afin de pouvoir conduire l’engin.
Gogoro affirme avoir vendu 34 000 scooters à ce jour, qui ont permis, selon la société, à ses clients de parcourir plus de 100 millions de kilomètres et ainsi d’économiser 4,1 millions de litres d’essence. «L’un des plus grands défis de note temps est faire basculer nos villes vers une infrastructure d’énergie et de transport plus intelligente et plus durable. Gogoro fournit une nouvelle approche pour que les villes adoptent l’énergie durable grâce à une infrastructure connectée intelligente et un système de batterie remplaçable qui ont fait leurs preuves à Taïwan et à Berlin», explique Horace Luke, co-fondateur et CEO de Gogoro.

Les objectifs

Ce tour de table doit permettre à Gogoro d’accélérer son expansion internationale. La start-up vise principalement l’Europe, le Japon et l’Asie du Sud-Est.

Gogoro : les données clés

Fondateurs : Horace Luke et Matt Taylor
Création : 2011
Siège social : San Francisco
Activité : fabrication de scooters électriques
Financement : 300 millions de dollars en septembre 2017
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Microsoft Experiences les 3 et 4 octobre 2017

Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Je n’aimerais pas être un dinosaure de la pub…#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.frenchweb.fr

 

Je n’aimerais pas être un dinosaure de la pub…

Par Jean-Paul Tréguer, PDG du Groupe BIG Success (TVLowCost, DigiLowCost, LowCostMedia)

Je n’aimerais pas être un dinosaure de la pub cerné par Accenture, E&Y, Deloitte et autres Facebook et Google et attaqué quotidiennement par les agences d’entrepreneurs!
J’écris depuis quelques semaines sur l’effondrement prévisible et accéléré de ceux qu’on appelle les «BIG 6», à savoir ces énormes conglomérats financiers publicitaires qui ont poussé comme des champignons dans les dernières décennies. Les WPP, Interpublic, Omnicom, Publicis, Havas et Dentsu Aegis.
Je suis tenté de les appeler un peu méchamment les «dinosaures de la com», tant leur situation me semble devenue précaire. Des réseaux globaux souvent hétéroclites, construits à coups d’acquisitions hors de prix financées par les Bourses mondiales. L’argent coulant «à flots» lorsque la publicité était «trendy», ces groupes ont acquis des milliers d’agences et généré de nouvelles agences de tous types dans chaque pays. Il n’était pas rare de voir à la grande époque de la pub, sur un marché donné, des dizaines d’agences différentes se faisant concurrence et pourtant possédées par le même groupe. Tout ce petit monde passant son temps à courir les compétitions d’agences (évidemment sans se préoccuper de se faire indemniser par les annonceurs) et dépensant des sommes folles chaque année pour inscrire leurs campagnes créatives aux multiples concours de «médailles en chocolat» que cette profession narcissique a généré par dizaines. Mais on pouvait, l’argent était abondant à l’époque.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes… jusqu’au jour où les grands clients globaux de ces monstres, les Procter, Unilever, Coca, L’Oréal… ont décidé de rogner drastiquement sur leurs rémunérations de façon répétitive (ahhh les fameuses reviews annuelles avec les «procurement departments») tout en leur demandant d’être encore plus à leur service exclusif aux côtés des managers de leurs marques dans des dizaines de pays. Rajoutez à cela un zeste de crise économique, une concurrence effrénée sur chaque segment de marché avec des agences indépendantes, plus incarnées humainement, aux positionnements plus pointus, plus créatives, plus rapides car plus petites. Généralement dirigées par des entrepreneurs expérimentés qui ont fui les grands groupes et qui ont su créer une forte relation avec leurs clients… Et vous avez là tous les ingrédients d’une dégringolade annoncée des BIG 6.
Depuis lors, c’est la panique. On fusionne à tours de bras toutes les agences qu’on peut, on dépose le bilan des autres, on emménage sur un même lieu, on se sépare des seniors trop chers, on juniorise… Et on déstabilise encore un peu plus les clients qui y perdent leur latin et sont exaspérés par la valse des interlocuteurs agences.
D’ailleurs, depuis le début de cette année, leurs valorisations Boursières s’effondrent: -22% sur un an pour WPP, -14% pour Publicis, -12,5% pour Omnicom, -10% pour Interpublic…
Comme si la situation n’était pas assez inquiétante, voici que deux nouveaux fronts de concurrence s’ouvrent. Tous deux constitués par des acteurs riches à milliards quand, au contraire, les BIG 6 voient leurs marges fondre comme neige au soleil. Tous deux ont décidé de se passer des «dinosaures» qui, selon eux représentent le passé, pour aller directement travailler avec les patrons mondiaux des marques et leur faire «économiser» un intermédiaire qui n’a plus le vent en poupe.
Le nouveau front de concurrence est représenté par les grands cabinets de consulting mondiaux, les Deloitte, Accenture, E&Y et autres. Ils sont en train d’acheter des agences créatives et agences spécialisées sur tous les continents pour venir les incorporer dans leur offre globale de conseil aux entreprises. L’énorme différence entre ces géants du consulting et les publicitaires, c’est que, eux, ont toujours su se faire respecter de leurs clients et se faire formidablement rémunérer. Ils n’ont jamais accepté de brader leurs services dans des compétitions stériles et suicidaires comme celles qu’acceptent avec enthousiasme les publicitaires. Ils ont un accès direct aux dirigeants des entreprises, PDG et Directeurs Financiers (vues les rémunérations payées, c’est au top management qu’ils parlent) et sont, de facto, de formidables puissances financières capables d’investir sur les outils dont les marques ont tant besoin dans ce monde qui change si vite et pour recruter et payer les talents nécessaires pour délivrer du conseil de haut niveau.
Ayant identifié que le gâteau publicitaire était aux mains d’acteurs affaiblis, ils ont décidé de passer à l’offensive et proposer à leurs clients mondiaux de se débarrasser de ces «importuns». Les chiffres sont impressionnants. Accenture Interactive est déjà le… n°7 mondial de la communication. En très forte croissance, déjà plus de 6 milliards de dollars de chiffre d’affaires, il devrait dépasser Havas très vite. Riches à milliards, les cabinets de conseil ont sorti leurs chéquiers bien garnis et s’offrent des agences partout dans le monde. Accenture Interactive en est déjà à plus d’une vingtaine de grosses agences acquises (Fjord, Matter, Wire Stone aux USA, Monkeys en Australie, Kunstmann en Belgique, SinnerSchrader en Allemagne, Octo en France …) et le rythme s’accélère. Il ouvre des studios de création de contenus partout dans le monde à un rythme effréné…
Sa capitalisation boursière est de 84 milliards de dollars, soit 3 fois plus gros que WPP le n°1 mondial de la pub! Le patron de l’offensive d’Accenture dans la communication, un personnage haut en couleurs, Anatoly Roytman, joue sur du velours, comme il le dit: «Nous travaillons déjà pour 72 des 100 plus grandes entreprises du monde du classement de Fortune, il nous suffit d’élargir notre relation avec eux à la communication.» Si on regarde le marché américain, souvent précurseur, les chiffres sont sans appel: les grands cabinets de consultants ont pris 7,5% des revenus totaux du marché publicitaire sur le premier semestre de cette année (source Pivotal Research) avec un taux de croissance qui est … 10 fois supérieur à celui du marché de la pub en général.
Enfin, pour accélérer la disparition du modèle des BIG 6, voici un autre danger qui prend des proportions affolantes: la montée en puissance vertigineuse de Facebook et Google, deux des entreprises les plus riches au monde, qui ont, eux également, pris la décision de se passer des «dinosaures» et montent des deals directs avec les grandes marques mondiales. Dans tous les pays, ces géants sont à la manoeuvre et investissent des sommes considérables pour compléter leurs offres destinées à séduire les annonceurs.
Google a, par exemple, développé sur tous les marchés des YouTube Lab et Google Zoo pour conseiller directement les marques, en se passant de leurs agences mondiales. Facebook pour ne pas être en reste a lancé sa propre structure: le Creative Shop, qui emploie déjà 200 personnes dans 40 implantations autour de la planète.
Ici aussi le combat est totalement inégal et probablement perdu d’avance pour les BIG 6 qui vont devoir de toute urgence se ré-inventer pour ne pas disparaître. Mais pour cela il faut de l’argent, beaucoup d’argent, et c’est là où le bât blesse pour des agences qui voient leurs marges diminuer année après année…
Alors non, vraiment non, je n’aimerais pas être le patron d’une agence dinosaure!

Le contributeur:


Jean-Paul Tréguer est le PDG du Groupe BIG Success (TVLowCost, DigiLowCost, LowCostMedia).
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Microsoft Experiences les 3 et 4 octobre 2017

contributeur

Les contributeurs sont des auteurs indépendants de la Rédaction de FrenchWeb. Leurs propos et positions leurs sont personnels.

Faillite de Toys R Us : le deal Amazon qui scella le destin de l’enseigne#gerardpocquet


19/09/2017 Faillite de Toys R Us : le deal Amazon qui scella le destin de l’enseigne

La célèbre chaine américaine spécialisée dans les jouets s’est placée sous la protection du Chapter 11, régissant les faillites aux Etats-Unis, pour restructurer une dette s’élevant à plus de 5 milliards de dollars, dont 400 millions arrivent à échéance en 2018. A la lecture de cet article de Quartz, on comprend qu’un virage numérique mal négocié au début des années 2000 est à la source de certains des problèmes du géant de la distribution.
A la belle époque des dot com, Toys « R » Us signa un partenariat stratégique sur 10 ans avec Amazon pour s’allier dans la vente de jouets en ligne : Amazon se chargeait du site, de la gestion des commandes, et Toys « R » Us s’occupait des achats et des stocks – et devenait le partenaire exclusif d’Amazon sur ce secteur.
En 2004, Amazon commence à distribuer des produits de la concurrence, faisant fi de ses engagements. Le conflit se régla devant les tribunaux et Amazon accepta de payer 51 millions de dollars pour mettre un terme au litige en 2009.
En attendant, Toys « R » Us engrangea un retard sur le digital plus que conséquent, «10 ans d’innovation» à rattraper. L’enseigne recruta son premier global chief technology officer en 2016 et lança un site de commerce digne de ce nom seulement cette année.
A dot-com era deal with Amazon marked the beginning of the end for Toys R Us

Vision Fund, le fonds de tous les records#gerardpocquet

Capture d'écran et source: http://www.visionfund.org/

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Vision Fund, le fonds de tous les records

Vision Fund est partout, fort de ses presque 100 milliards de dollars destinés à l’investissement dans les startup et les nouvelles technologies, une somme vertigineuse qui en fait le plus gros fonds de capital-investissement au monde. Créé en octobre 2016 par le groupe japonais SoftBank, et piloté par son patron et fondateur Masayoshi Son, Vision Fund est aussi bien appuyé par des entreprises tech (Apple, Qualcomm, Oracle, Sharp) que des fonds souverains (Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis).
Masatoshi Son, founder et CEO de SoftBank
Après avoir injecté 4,4 milliards de dollars dans WeWork, un milliard de dollars dans Fanatics, et hier 250 millions de dollars chez Slack, et en attendant une annonce pour Uber, dont on suppose qu’elle sera la plus massive à date, le site Recode a compilé en un seul graphe les investissements effectués à date par Vision Fund.

SoftBank’s Vision Fund is the biggest technology investment portfolio ever. This is where its $93 billion has gone so far.

Le Suédois iZettle lève 30 millions d’euros pour accélérer dans l’intelligence artificielle#gerardpocquet


Capture d'écran et source: https://www.frenchweb.fr

Le montant

La start-up suédoise iZettle, qui commercialise un terminal de paiement pour les commerçants, a levé 30 millions d’euros sous forme de dette auprès de la Banque européenne d’investissement. L’argent issu de ce financement sera distribué au cours des trois prochaines années. Malgré cette opération, la société reste valorisée à hauteur de 500 millions de dollars. En début d’année, l’entreprise avait déjà bouclé un tour de table de 60 millions d’euros.

Le marché

Fondée en 2010 par Jacob de Geer et Magnus Nilsson, iZettle développe des lecteurs de cartes bancaires qu’il est possible de connecter à un smartphone pour encaisser des paiements. La start-up propose également des systèmes de gestion des points de vente et une plateforme pour le suivi des ventes et la gestion du catalogue.
A ce jour, l’entreprise est présente dans 10 pays en Europe, ainsi qu’au Brésil et au Mexique. Sur son secteur, elle doit affronter plusieurs acteurs, à l’image de Square, la start-up lancée par Jack Dorsey en 2009, qui a développé une solution permettant aux commerçants d’accepter des paiements par cartes bancaires via un lecteur connecté à un smartphone. Le géant PayPal a également lancé un lecteur de cartes bancaires, baptisé PayPal Here.

Les objectifs

Ce nouveau financement doit permettre à la FinTech suédoise d’investir dans la R&D, notamment dans l’intelligence artificielle et le machine learning. Ces investissements pourraient ainsi compléter les opérations lancées plus tôt cette année, à l’occasion du tour de table de 60 millions d’euros. Ce dernier visait à réaliser des acquisitions afin d’étendre les activités d’iZettle en matière de paiement mobile. La société basée à Stockholm espère atteindre la rentabilité d’ici la fin de l’année.

iZettle : les données clés

Fondateurs : Jacob de Geer et Magnus Nilsson
Création : 2010
Siège social : Stockholm
Activité : paiement mobile
Financement : 30 millions d’euros en septembre 2017
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Microsoft Experiences les 3 et 4 octobre 2017

Maxence Fabrion https://www.frenchweb.fr

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

TOYS“R”US, INC. COMMENCES COURT-SUPERVISED PROCESSES TO IMPLEMENT FINANCIAL RESTRUCTURING#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.toysrusinc.com

 

TOYS“R”US, INC. COMMENCES COURT-SUPERVISED PROCESSES TO IMPLEMENT FINANCIAL RESTRUCTURING

Files Voluntary Chapter 11 Petitions in U.S. and Intends to Seek Protection under CCAA in Canada;
Operations Outside U.S. and Canada Not Included in Proceedings
Toys“R”Us and Babies“R”Us Stores and Web Stores across the World are Open and
Continuing to Provide World-Class Experiences for Customers
Restructuring Process Expected to Enhance Financial Flexibility for Investments in Growth Initiatives
Company Receives Commitment of Over $3.0 Billion in Debtor-in-Possession Financing to Support Operations

WAYNE, NJ – September 18, 2017 – Toys“R”Us, Inc. (“the Company”) today announced that the Company and certain of its U.S. subsidiaries and its Canadian subsidiary have voluntarily filed for relief under Chapter 11 of the Bankruptcy Code in the U.S. Bankruptcy Court for the Eastern District of Virginia in Richmond, VA. In addition, the Company’s Canadian subsidiary today intends to seek protection in parallel proceedings under the Companies’ Creditors Arrangement Act (“CCAA”) in the Ontario Superior Court of Justice. The Company intends to use these court-supervised proceedings to restructure its outstanding debt and establish a sustainable capital structure that will enable it to invest in long-term growth and fuel its aspirations to bring play to kids everywhere and be a best friend to parents.
The Company’s operations outside of the U.S. and Canada, including its approximately 255 licensed stores and joint venture partnership in Asia, which are separate entities, are not part of the Chapter 11 filing and CCAA proceedings.
The Company’s approximately 1,600 Toys“R”Us and Babies“R”Us stores around the world – the vast majority of which are profitable – are continuing to operate as usual, providing customers with great service and a curated assortment of merchandise in the toy and baby categories. Customers can also continue to shop for the toy and baby products they are looking for online on the Company’s newly launched www.toysrus.com and www.babiesrus.com web stores. Customers should expect the Company’s loyalty programs, including its Rewards“R”Us, Geoffrey’s Birthday List and Babies“R”Us Registry, to continue as normal.
“Today marks the dawn of a new era at Toys“R”Us where we expect that the financial constraints that have held us back will be addressed in a lasting and effective way,” said Dave Brandon, Chairman and Chief Executive Officer. “Together with our investors, our objective is to work with our debtholders and other creditors to restructure the $5 billion of long-term debt on our balance sheet, which will provide us with greater financial flexibility to invest in our business, continue to improve the customer experience in our physical stores and online, and strengthen our competitive position in an increasingly challenging and rapidly changing retail marketplace worldwide. We are confident that these are the right steps to ensure that the iconic Toys“R”Us and Babies“R”Us brands live on for many generations.”
Mr. Brandon continued, “As the holiday season ramps up, our physical and web stores are open for business, and our team members around the world look forward to continuing to put huge smiles on children’s faces. We thank our vendors for their ongoing support through this important season and beyond. We also appreciate the strong support our investors have provided over time and the constructive role they are playing in this process that will allow us to create a brighter future for our company. And as importantly, we thank our team members in advance for their hard work and dedication to serving the millions of customers who will shop with us this holiday.”

The Company has received a commitment for over $3.0 billion in debtor-in-possession (“DIP”) financing from various lenders, including a JPMorgan-led bank syndicate and certain of the Company’s existing lenders, which, subject to Court approval, is expected to immediately improve the Company’s financial health and support its ongoing operations during the court-supervised process. Toys“R”Us is committed to working with its vendors to help ensure that inventory levels are maintained and products continue to be delivered in a timely fashion.
In conjunction with the Chapter 11 process in the U.S., the Company has filed a number of customary motions with the bankruptcy court seeking authorization to support its operations during the restructuring process and ensure a smooth transition into Chapter 11 without disruption, including authority to continue payment of employee wages and benefits, honor customer programs, and pay vendors and suppliers in the ordinary course for all goods provided on or after the filing date.
Additional information can be accessed by visiting the Company’s restructuring website at www.toysrusinc.com/restructuring, calling the Company’s Information Hotline, toll- free in the U.S. and Canada at (844) 794-3476, or sending an email to toysrusinfo@PrimeClerk.com. Court filings and other documents related to the court- supervised process in the U.S. are available on a separate website administered by the Company’s claims agent, Prime Clerk, at https://cases.primeclerk.com/toysrus. Information about the CCAA proceedings will be available on a separate site maintained by an independent monitor. The appointment of the monitor and address of the monitor website are expected to be announced later today.

Kirkland & Ellis LLP is serving as principal legal counsel to Toys“R”Us, Alvarez & Marsal is serving as restructuring advisor and Lazard is serving as financial advisor.
About Toys“R”Us, Inc.
Toys“R”Us, Inc. is the world’s leading dedicated toy and baby products retailer, offering a differentiated shopping experience through its family of brands. Merchandise is sold in 885 Toys“R”Us and Babies“R”Us stores in the United States, Puerto Rico and Guam, and in more than 810 international stores and over 255 licensed stores in 38 countries and jurisdictions. With its strong portfolio of e-commerce sites including Toysrus.com and Babiesrus.com, the company provides shoppers with a broad online selection of distinctive toy and baby products. Toys“R”Us, Inc. is headquartered in Wayne, NJ, and has nearly 65,000 employees worldwide. The company is committed to serving its communities as a caring and reputable neighbor through programs dedicated to keeping kids safe and helping them in times of need. Over the past three decades, the Company has given more than $100 million in product donations to children’s charities. Since 1992, the Toys“R”Us Children’s Fund, a public charity affiliated with Toys“R”Us, Inc., has also donated more than $130 million in grants. For more information, visit Toysrusinc.com or follow @ToysRUsNews on Twitter.