mercredi 6 décembre 2017

Anaplan lève 60 millions de dollars pour remplacer Excel dans les entreprises#gerardpocquet


Anaplan lève 60 millions de dollars pour remplacer Excel dans les entreprises 

06/12/2017

Le montant

La start-up Anaplan, spécialisée dans la planification stratégique des entreprises, a bouclé un tour de table de 60 millions de dollars mené par Premji Invest. Salesforce Ventures et Top Tier Capital Partners ont également participé à l’opération. Celle-ci porte à près de 300 millions de dollars le montant total levé par la société, désormais valorisée 1,4 milliard de dollars, depuis sa création. Lors de son dernier tour de table en janvier 2016, elle avait levé 90 millions de dollars.

Le marché

Fondée en 2007 par Michael Gould, un ancien d’IBM, Anaplan développe une plateforme de collaboration et de partage de données dans le cloud. Celle-ci permet aux entreprises de mettre en place leurs plans stratégiques ou opérationnels en matière de production, de marketing ou encore de ressources humaines.
Jusqu’à maintenant, les entreprises avaient souvent recours au tableur Excel pour réaliser ce travail de planification. Cependant, avec l’explosion du volume de données des entreprises et le besoin de partager en temps réel les informations à tous les étages de l’entreprise, Excel est désormais obsolète, faute de flexibilité. Pour gagner en agilité, Anaplan a donc misé sur le cloud.
Sur son segment d’activité, la société d’origine anglaise, mais dont le siège se trouve à San Francisco, doit faire face à des mastodontes comme Oracle, IBM ou SAP. A ce jour, Anaplan revendique 800 clients dans le monde, dont BlaBlaCar, Axa ou encore Groupon.

Les objectifs

Ce nouveau financement doit permettre à Anaplan d’accélérer son expansion à l’international. «Ce financement va nous aider à accélérer notre capacité à explorer de nouvelles opportunités, à développer notre communauté de partenaires et de clients, et à développer de nouvelles technologies qui enrichiront notre plateforme de planification connectée de classe mondiale», explique Frank Calderoni, CEO d’Anaplan.

Anaplan : les données clés

Fondateurs : Michael Gould
Création : 2007
Siège social : San Francisco
Activité : planification stratégique des entreprises
Financement : 60 millions de dollars en décembre 2017

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Liegey Muller Pons lève 4 millions d’euros pour disrupter les campagnes électorales#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.frenchweb.fr


Liegey Muller Pons lève 4 millions d’euros pour disrupter les campagnes électorales

Le montant

La start-up Liegey Muller Pons, spécialisée dans les technologies d’optimisation des campagnes électorales, a bouclé un tour de table de 4 millions d’euros. Odyssée Venture et Kima Ventures, le fonds de Xavier Niel, ainsi qu’un investisseur privé allemand ont pris part à cette opération.

Le marché

Lancée en 2013 par Guillaume Liegey, Arthur Muller et Vincent Pons, LMP a développé le logiciel «Cinquante + Un», qui permet de croiser les données socio-démographiques avec la cartographie électorale d’un territoire donné pour analyser l’opinion publique et ainsi aider les candidats à cibler leurs potentiels électeurs. Depuis la création de la société, plus de 1 000 équipes de campagne dans 6 pays européens ont eu recours à ce logiciel.
Pour mettre sur pied un tel dispositif, les trois Français se sont inspirés de leur expérience à Boston. Ils ont en effet vécu de l’intérieur, aux États-Unis, l’élection présidentielle américaine de 2008, qui a abouti à la victoire de Barack Obama. Les trois garçons, alors étudiants dans de prestigieuses universités américaines (Harvard, MIT…), n’ont pas compté leurs heures et leurs pas pour faire du porte-à-porte en faveur de celui qui n’était encore que sénateur de l’Illinois avec le résultat que l’on connaît.
En se basant sur la méthode américaine, reposant sur l’analyse très approfondie des scrutins passés, les jeunes Français ont voulu transposer cette vision de la stratégie électorale en France. De retour dans l’Hexagone, ils ont ainsi contribué en 2010 à la réélection du socialiste Jean-Paul Huchon à la présidence du conseil régional d’Île-de-France. Le trio sera également un artisan décisif de la victoire de François Hollande lors de l’élection présidentielle en 2012. Un an plus tard, les trois as de la stratégie électorale sautent le pas et lancent LMP.
Depuis, la jeune pousse a notamment élaboré «La Grande Marche !», une grande opération de porte-à-porte qui devant lancer la dynamique du mouvement En Marche, fondé par Emmanuel Macron, et aidé le PS à organiser sa campagne pour les élections législatives.
L’an passé, la société a également lancé un produit à destination des entreprises. L’objectif de cet outil est de permettre à celles-ci d’analyser l’opinion publique sur un territoire et de mener des campagnes de porte-à-porte pour faire accepter des projets d’infrastructures (parcs éoliens, centrales électriques, lignes à grande vitesse) qui ne font pas l’unanimité auprès des riverains.

Les objectifs

Avec ce financement, LMP prévoit d’accélérer son expansion à l’international, notamment en Allemagne, en Belgique, en Suisse ou encore au Brésil. Après une année chargée en élections en France, la start-up mise en effet sur les élections à l’étranger pour doper sa croissance en 2018. En parallèle, la société veut poursuivre le développement de son logiciel dédié aux entreprises pour leur communication d’influence. «Nous voulons devenir le leader mondial des technologies pour les campagnes d’analyse et de persuasion de l’opinion publique, que vous soyez candidat pour devenir président ou une entreprise qui doit convaincre l’opinion publique locale du bien-fondé de son projet», explique Guillaume Liegey, co-fondateur et CEO de LMP.

Liegey Muller Pons : les données clés

Fondateurs : Guillaume Liegey, Arthur Muller et Vincent Pons
Création : 2013
Siège social : Paris
Activité : technologies d’optimisation des campagnes électorales
Financement : 4 millions d’euros en décembre 2017

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Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Le “Ugly Sweater Challenge” : votez pour le pull le plus moche de Noël#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.instagram.com/stuart_ugly_xmas
Le “Ugly Sweater Challenge” : votez pour le pull le plus moche de Noël. Source: https://www.maddyness.com
Alors que Noël approche et que les températures baissent de plus en plus, il semble que c’est le bon moment pour sortir son plus “beau” pull de Noël. À cette occasion, Stuart lance son “Ugly Sweater Challenge”. C’est un concours interne de pulls moches mettant en compétition sur Instagram cinquante employés de la société répartis en France, au Royaume-Uni et en Espagne. Les trois employés les plus likés, recevront un cadeau de Noël avant l’heure. Stuart livrera également trois petits sapins de Noël à ceux qui retrouveront les trois Emojis Sapin de Noël cachés en commentaire des publications.


#Exclu Legaltechs françaises : les grandes tendances 2017#gerardpocquet

Capture d'écran et source: https://www.maddyness.com par

Maddyness s’est associé au site professionnel d’information Actualités du droit pour réaliser le premier panorama des legaltechs françaises. Levées de fonds, stade de maturité, activité, nous avons tout analysé pour en tirer notre premier baromètre des legaltechs.

Alors que démarre le 6 décembre le 2ème salon de la LegalTech, Maddyness et Actualités du droit se sont interrogés sur l’essor des startups dans le domaine juridique, jusqu’il y a peu préservé de toute tentative de disruption. On compte aujourd’hui 91 legaltechs inscrites, en France, au registre du commerce et des sociétés. 70% de ces sociétés ont été créées il y a 3 ans ou moins. Et si on remarque que 23 startups ont été créées en 2015, puis 25 en 2016, ce chiffre chute en 2017 puisqu’on ne compte que 15 créations de Legatechs cette année. Un chiffre qui montre une possible consolidation du secteur après une certaine course à l’innovation. 
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Preuve que la Legaltech se stabilise également : l’investissement. 16,5 % des legaltechs françaises ont levé des fonds en 2017, pour un montant total de 12,8 millions d’euros. Parmi celles qui ont accepté d’en communiquer le montant et les investisseurs, on note que 55,6% des levées ont été effectuées auprès d’avocats, d’huissers et d’autres professionnels du droit. Le secteur semble donc arriver plus rapidement à maturité que d’autres : les startups ne représentent pas une menace mais au contraire une opportunité pour les professionnels du droit qui s’impliquent en investissant dans ces jeunes pousses. 
Autre enseignement de cette enquête, la nature des services proposés par les Legaltechs, qui n’ont parfois rien de très “tech” : près de 60 % concernent la création d’acte, la création et la gestion d’entreprise ou la défense du consommateur, tandis que la justice prédictive représente 5,5% des services. Ce qui est autrement plus surprenant, c’est qu’à quelques mois de l’application du régement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), moins de 5% des legaltechs se sont lancées sur le créneau de la protection des données.

Les résultats du baromètre 2017 en une infographie 

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