lundi 30 novembre 2015

Le digital va-t-il entièrement redessiner le quotidien des médecins?

Plus d'un médecin généraliste sur deux utilise désormais Internet comme outil de formation, d'après le baromètre numérique du Cessim (Centre d’Etudes Sur les Supports de l’Information Médicale, avec Ipsos) publié fin octobre. Principal enseignement de cet indicateur annuel: «le digital continue à gagner du terrain». Et ce, à tous les stades de la pratique médicale, de la visite, aux moyens de s'informer pour le professionnel de santé. 

Première cible de l'étude, la catégorie des médecins généralistes, les plus représentés avec en France, avec plus de 102 000 praticiens en 2015 (Insee). Dans ce baromètre, 72% des médecins généralistes ont désormais un usage professionnel de leur support mobile (smartphone ou tablette). Et 39% des généralistes équipés de tablette tactile en font un usage professionnel (contre 32% en 2014).
Du côté des spécialistes, 62% utilisent quotidiennement Internet dans le cadre de leur pratique et 97% régulièrement (au moins une fois par semaine). Il sont légèrement moins nombreux que les généralistes à utiliser Internet comme outil de formation (49%). 

Quelles places pour les applications et les tablettes?

Alors que le mal de dos concerne potentiellement 70 à 80% des Français au cours de leur vie (étude Sanofi/CSA), le baromètre s'est également penché sur les pratiques des rhumatologues. 45% ont par exemple déjà téléchargé une application, mais seuls 36% font usage d'une tablette dans le cadre professionnel. 96% sont aussi des lecteurs réguliers ou occasionnels de la presse médicale papier.
Enfin, sur le parcours santé, la digitalisation des services et des ressources concerne aussi les pharmaciens. Cette dernière catégorie de professionnels est, dans l'ensemble, davantage "early adopter" que leurs confères. Mis à part sur l'usage des tablettes, où seuls 27% des pharmaciens en font un usage professionnel.

Autant de nouvelles pratiques débattues à l'occasion du
prochain FrenchWeb Day Santé du jeudi 17 décembre 2015.

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Participez au FRENCHWEBDAY SANTÉ

Pour voir la page dédiée à l'événement, cliquez-ici.

 
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5 entreprises françaises qui innovent sur le marché de l’art

Plusieurs acteurs proposent de vendre des œuvres d'art sur leur site Web et de mettre l'art à portée de tous. Mais comment chacun d'eux se distingue? Comment mêler art et numérique? FrenchWeb a sélectionné cinq sites.
  • Artsper vise les 20 000 œuvres référencées

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Acheter une œuvre comme dans une galerie, mais de chez soi, en un clic, c'est ce que propose Artsper, un site de vente d'oeuvres d'art contemporain créé en 2013 par Hugo Mulliez et François-Xavier Trancart.  L'internaute à la possibilité de découvrir les œuvres par artiste, galerie, prix, thème… Conçu comme une galerie, les pages ont un descriptif des artistes, leurs toiles et … leurs prix. Artsper revendique plus de 125 000 vues par mois et emploie à ce jour onze personnes, selon François-Xavier Trancart, cofondateur du site. 
Le site a noué des partenariats avec plus de 400 galeries principalement en Europe et a bouclé une levée de fonds de 1,2 million d'euros en novembre 2015. A terme, ils veulent grossir leur offre de visibilité, internationaliser leur base client, et vise les 20 000 œuvres référencées. 
Angle d'attaque : un large éventail d'œuvres à acheter
  • Carré d’artistes, des œuvres à partir de 75 euros

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Carré d'artistes est un site qui tire son nom du format des œuvres proposées puisque les œuvres sont vendues sous cette forme géométrique. Fondé en 2001, le site a mis en avant entre 600 et 700 artistes de par le monde, à travers 30 galeries et leur site Web. L'entreprise propose des œuvres à partir de 75 euros. Carré d'artistes, grâce à son réseau de galeries, expose le travail de ses professionnels de l'art à travers le globe : un même artiste peut être exposé à Paris pendant quatre mois, puis à New York, et ainsi de suite. Cette stratégie assure aux artistes une visibilité accrue. (ci-dessus : Stéphanie Tosi et Patrice Martineau, fondateurs de Carré d'artistes)
La société emploie une cinquantaine de personnes en France et projette d'ici 2016 de lancer des stratégies de démocratisation de l'art sur leur site Web. Le panier est de 300 à 400 euros en moyenne.
Angle d'attaque : des œuvres d'un même artiste sont exposables à travers le globe grâce à leur réseau de galeries
  • Comment Artistics innove-t-il pour rapprocher les amateurs d’art des professionnels?

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Créée en 2013, la start-up parisienne fondée par Sonia Rameau connecte les amateurs d'art et les artistes. Leur leitmotiv est de rendre l'art accessible au plus grand nombre grâce à différents outils. L'une des voies dans cette découverte et cette mise en relation est la présentation vidéo des artistes, de leurs travails et leurs philosophies. Totalisant 900 œuvres d'art sur leur plateforme, Artistics commence à promouvoir une approche différente de visualisation des œuvres en volume par une visualisation à 360 degrés. Cela permet à l'internaute de «toucher», visualiser et comprendre les œuvres à distance.  La start-up emploie à ce jour trois personnes et compte étendre le nombre d'œuvres par visualisation 360 degrès d'ici 2016. Revendiquant un panier moyen de 2 500 euros, Artistics a noué des partenariats avec Artnet, Google Open Gallery et Artips, la newsletter d'anecdotes d'œuvres.

Lire aussi : La startup du jour : Artistics, pour acheter des œuvres directement auprès des artistes
Angle d'attaque : la visualisation à 360 degrés des œuvres et la mise en place de vidéo pour que l'amateur comprenne l'artiste et son travail. 
  • Starter Gallery, une galerie physique, virtuelle et internationale

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StarterGallery-logoFondée en mars 2012 par Victoria Lasserre, Starter Gallery est né d'un constat : l'art contemporain apparaissait comme un cercle fermé pour la fondatrice qui a voulu le rendre accessible à tous. Starter Gallery n'est pas une galerie dite «traditionnelle» puisque la société mêle site Internet pour exposer le travail des artistes, visible par tout un chacun ; site de e-commerce pour acheter ou louer des œuvres ; et showroom, la galerie dite physique. La galerie a l'ambition de faire découvrir de nouveaux talents en France et en Chine. Elle a exposé durant trois mois dans la ville de Chengdu de juin à août 2015. Ces démarches permettent de promouvoir l'art contemporain par-delà les frontières Dédié à l'art contemporain, Starter Gallery a, selon son site Web, été lauréate du Concours «La Palme du E-commerce» en 2011, et lauréate du «Concours Régional Création d'Entreprise» en 2012. 
Angle d'attaque : Un site cross-canal qui mêle site Internet, et réseau social
  • Comment la publicité et le marketing digital se transforment en œuvre d’art?

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Birght-écran-connecté-Twitter-art-numérique-marketing-digital 
Bright est une start-up lancée en novembre 2014 qui propose l'hébergement, la diffusion et la monétisation de l'art numérique pour des écrans connectés à un espace urbain, des lieux de transit et des entreprises. cofondée par Abdel Bounane et Martin Zack-Mekkaoui, la société a déjà séduit des grandes marques telles que Nike ou LVMH. Bright propose aux artistes d'utiliser des données d'une organisation, telles que la consommation d'énergie, les pulsations du cœur… pour créer une œuvre à partir de celles-ci. Cela donne naissance à des œuvres génératives (créée à partir d'algorithmes), interactive et de motion design.  La start-up a déjà levé 500 000 euros et compte bien réenchanté la communication des marques par l'art numérique. Elle est présente à Paris, Berlin et bientôt à Hong Kong, et compte pour le moment, huit salariés.
Angle d'attaque : transformer les data en art sur des écrans connectés grâce à des algorithmes déposés par des artistes

Crédit photo: Fotolia, banque d’images, vecteurs et videos libres de droits

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Louis Texier

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