jeudi 4 février 2016

Livraison par drone : bientôt une réalité ?

Les drones dessinent de nouvelles perspectives pour le marché de la livraison des colis légers. Plus écologique et moins couteuse, cette technologie est déjà expérimentée en Australie. Mais les obstacles législatifs demeurent nombreux dans les autres pays, notamment en France.

Les étudiants australiens se font déjà livrer par drone

En Australie, la livraison par drone est déjà une réalité : deux start-ups, Zookal et Flirtey, se sont associées pour proposer la livraison par drones de manuels scolaires aux étudiants de Sydney. Il suffit de commander via une application mobile et la livraison est expédiée en quelques minutes.
L'expérience se limite à de petits colis dans un rayon de 3 km autour du centre-ville. En pratique, le drone est guidé par un GPS. Une fois sur le lieu de livraison, le client réceptionne le colis et en accuse bonne réception via son smartphone.

Google et Amazon se lancent dans les drones

Les géants Google et Amazon travaillent depuis plusieurs années sur le concept de la livraison par drone. Amazon a été le premier à lancer en 2013 son projet "Amazon Prime Air" qui permet de faire voler des drones à plus de 80 km/h pour livrer des colis pesant jusqu'à 2,2 kg. Google lui a emboité le pas en lançant en 2014 son projet "Project Wing" de livraison par drones, en cours d'expérimentation en Australie.

Des obstacles législatifs importants

Si techniquement, ces projets pourraient être mis en place d'ici un ou deux ans, plusieurs obstacles freinent leur arrivée.
Obstacle sécuritaire d'abord : la livraison par drone pose la question de la sécurité de la navigation dans l'espace aérien des grandes villes (risque de collision entre drones, avec des fils électriques, des lampadaires, des oiseaux…)
Obstacle législatif ensuite : c'est parce que la réglementation en Australie est plutôt permissive que l'expérience de Sydney a été rendue possible. Mais aux Etats-Unis et en France, c'est loin d'être le cas. Le projet Amazon, le plus avancé, n'a pas encore obtenu l'aval des autorités américaines de l'aviation.

La France se dote d'une législation spéciale

Consciente des enjeux notamment commerciaux de cette innovation, la France a été le premier pays à se doter en 2012 d'une législation spéciale pour les drones. Le texte, basé sur le principe de précaution, demeure néanmoins très restrictif.
En l'état actuel des choses, le drone n'est donc pas prêt de remplacer votre facteur…
Orange | 03/02/2016 | Séverine Ghys 

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LafargeHolcim is considering revised divestment plan in India

LafargeHolcim today announced that it is considering a divestment of its interest in Lafarge India with an annual cement capacity of around 11 million tonnes. The divestment would require the approval of the Competition Commission of India (CCI) as an alternate remedy for the merger of the Group’s legacy companies.
The Group is no longer in discussion with Birla Corporation Limited (BCL) for the sale of the Jojobera and Sonadih cement plants in Eastern India that was announced earlier. The BCL proposal involved the divestment of 5.1 million tons capacity by Lafarge India. Both BCL as buyer and the sale agreement with BCL were subject to approval by the Competition Commission of India (CCI) along with other regulatory approvals and customary conditions. Due to the current regulatory issues relating to the transfer of mining rights captive and critical to the two plants, LafargeHolcim was obliged to submit an alternate remedy to the CCI to ensure compliance with the order.
The alternate remedy is now under consideration by the CCI. The Group remains in dialogue with the CCI and will communicate any further updates to the divestment process in India in due time.

About LafargeHolcim
With a well-balanced presence in 90 countries and a focus on cement, aggregates and concrete, LafargeHolcim (SIX Swiss Exchange, Euronext Paris: LHN) is the world leader in the building materials industry. The Group has 115,000 employees around the world and combined net sales of CHF 32 billion (EUR 26 billion) in 2014. LafargeHolcim is the industry benchmark in R&D and serves from the individual homebuilder to the largest and most complex project with the widest range of value-adding products, innovative services and comprehensive building solutions. With a commitment to drive sustainable solutions for better building and infrastructure and to contribute to a higher quality of life, the Group is best positioned to meet the challenges of increasing urbanization.

#Juridique : Loi pour une République numérique : ce qu’elle change pour les startups en 7 points

1 février 2016 par Morgane Remy dans Dossiers 
Axelle Lemaire

Le projet de loi pour une République numérique a passé la première étape, celle du vote à l’Assemblé nationale. Avec 356 voix pour, 186 abstentions et une contre, c’est une victoire incontestable. Dans cette loi sept points sont, s’ils sont ensuite votés au Sénat, favorables aux startups.


1 – Une République numérique

Déjà, la loi créé un climat favorable. « C’est du bonheur pour les startups ; c’est une mutation psychologique pour notre société, se réjouit Alain Bensoussan, avocat spécialisé en technologies émergentes au barreau de Paris. Or, le contexte de psychologie économique vaut toutes les règles juridiques. »

2 – Une reconnaissance des plateformes

Le principe de loyauté des plateformes est certes une contrainte, puisque ces dernières vont devoir fournir aux internautes une information sur leurs liens financiers avec les fournisseurs des offres qu’elles référencent, mais c’est également une reconnaissance. « Avec ces devoirs, elles obtiennent un statut, comme les hébergeurs, les éditeurs ou les fournisseurs d’accès à Internet » , ajoute Alain Bensoussan.

3 – Une égalité des chances sur la toile

Si cette loi a principalement pour objectif de protéger les citoyens sur Internet elle a aussi un effet secondaire plutôt sympathique : celui de rééquilibrer les rapports de force. La plus grande avancée en la matière est la reconnaissance de la neutralité du net. Par exemple, la loi prévoit que les fournisseurs d’accès ne pourront pas moduler la qualité de diffusion d’un site. Chacun a alors sa chance d’exister.

4 – Un accès égalitaire aux open data

Ce texte contient également des dispositions visant à contraindre les administrations à diffuser leurs bases de données dans un format ouvert et aisément réutilisable par tous. Les entreprises, quelle que soit leur taille, y auront ainsi un accès égalitaire, ce qui ouvre la voie à la création de startups spécialisées en big data, capables de créer de la valeur à partir de ce gisement de données ouvertes.

5 – Un rééquilibrage du pouvoir sur le net

Enfin, la loi intègre un droit à la portabilité des données, c’est-à-dire la possibilité donnée aux internautes de récupérer leurs données à n’importe quel moment pour les transférer d’un  prestataire à un autre. Cela permet de lever les barrières à la sortie et de garantir une véritable liberté de choix aux consommateurs. « L’ensemble de ces mesures – loyauté des plateforme, neutralité du net et portabilité des données – conduit à porter atteinte aux monopoles des grandes entreprises du secteur numérique et contribue à inverser la répartition du marché au profit des petites entreprises », analyse Antoine Chéron, avocat au barreau de Paris et de Bruxelles. Ces dispositions permettent d’ouvrir le marché du numérique.

6 – Les logiciels libres favorisés

La loi encourage le recours aux logiciels libres par les administrations. Cette utilisation croissante est favorable aux startups, puisque le ticket d’entré sur le marché devient accessible aux plus petites structures. Plus que de rétablir une concurrence plus saine, cette tendance pourrait même devenir un avantage compétitif. « Alors que la flexibilité des startups permet de rebondir rapidement sur l’évolution des technologies, il est économiquement intéressant de construire directement son modèle économique sur celui du libre, analyse Antoine Chéron. Cela leur permettra de concurrencer les entreprises fondées sur un modèle propriétaire. »

7 – Les compétitions d’e-sport reconnues

Auparavant, une zone légale grise pesait sur les concours de jeux vidéos. Les compétitions qui demandaient un droit d’entrée et récompensaient les gagnants par des primes ou des cadeaux pouvaient être classées comme de la loterie illicite. « Là, si le texte passe, un agréement spécial géré par le ministère de la jeunesse permettra aux startups du secteur de pratiquer sereinement leur activité, souligne Pascal Reynaud, avocat du barreau de Strasbourg. Pour la suite, il faut juste éviter ce qui s’est passé avec les jeux d’argent ou de hasard, pour lesquelles la loi et les taxes étaient tellement élevées que seuls les plus gros acteurs ont pu survivre. »
La loi qui a été votée une première fois à l’Assemblée nationale doit désormais passé au Sénat. Cette étape pourrait être l’occasion d’un renforcement de la loi avec la proposition de nouveaux amendements favorables aux petites entreprises. En effet, tandis que le projet de loi « Macron 2 » sur les nouvelles opportunités économiques (« NOé ») est compromis, la loi pour une République numérique pourrait devenir plus ambitieuse lors de ses prochains passages devant le Parlement.

Crédit photo : AFP
 

La France investit dans des drones...et les Pays-Bas dans des aigles chasseurs de drone

Source: Reuters

La gendarmerie française devrait être bientôt pourvue de drones afin d'effectuer des missions d'espionnage et de surveillance. Pendant ce temps, les autres pays préparent la riposte.
Les Pays-Bas ont annoncé étudier actuellement les capacités des aigles pouvant être utilisés contre les drones espions. La police néerlandaise a ainsi uni ses forces avec Guard From Above, une entreprise de dressage de rapaces.
Les aigles apparaissent comme une arme potentiellement efficace contre ces engins volants bien que la résistance de ces oiseaux face à de grands modèles à hélice puissent être remise en cause. Les Etats-Unis ont également développé un fusil baptisé DroneDefender capable de perturber les fréquences reliant le drone à sa commande jusqu'à une distance de 400 mètres, contraignant la machine à atterrir d'urgence.
La gendarmerie française ferait bien de se méfier. L'été dernier elle a annoncé l'acquisition prochaine de 23 appareils par le ministère de l'Intérieur, dotés de caméra et destinés à la surveillance. Face à la menace, ces drones gagneraient à être dotés d'un système anti-aigle...

Lire aussi : Le Pentagone déploie des drones en Lettonie pour «maintenir la sécurité et la stabilité»

Capture d'écran: https://francais.rt.com/economie

Comment Jam utilise l’intelligence artificielle pour le recrutement

Jam est une start-up française qui a développé une technologie d’intelligence artificielle pour répondre aux questions pratiques des étudiants via SMS ou Facebook Messenger. Il peut s’agir de trouver un logement, une idée de sortie ou… un emploi.
C’est en effet sur ce dernier créneau que se rémunère la société en proposant aux entreprises qui recrutent d’être visibles auprès des étudiants.
Le CV disparaît alors au profit d’une discussion entre l’étudiant et le recruteur.

Pour accélérer, l’entreprise a levé 1 million d’euros en janvier 2015. Interview de Marjolaine Grondin, la fondatrice de Jam (interview tournée en septembre 2015) :
Capture d'écran: http://www.lejournaldesrh.com