jeudi 28 décembre 2017

Pour le fondateur de TenX, le prix du Bitcoin pourrait dépasser les 60 000 dollars en 2018#gerardpocquet


Pièce Bitcoin
Capture d'écran et source: https://www.crypto-france.com

Pour le fondateur de TenX, le prix du Bitcoin pourrait dépasser les 60 000 dollars en 2018


Ces dernières semaines, le Bitcoin a affiché une forte volatilité.
Après avoir atteint un record historique à 20 000 dollars le 17 décembre, le prix de la monnaie numérique était retombé, seulement 5 jours plus tard, à 12 000 dollars. Elle avait franchi à nouveau le seuil des 17 000 dollars mercredi matin, pour traverser ensuite une nouvelle phase baissière.

60 000… ou 5 000 dollars en 2018

Julian Hosp est le fondateur de TenX, une société qui propose une carte de crédit permettant de dépenser ses crypto-monnaies chez les commerçants qui acceptent les paiements par carte bancaire.
Application TenX
Dans le cadre d’un entretien accordé à la chaîne de télévision CNBC, il a récemment déclaré que le prix du Bitcoin pourrait vraisemblablement dépasser la barre des 60 000 dollars (50 500 euros) d’ici la fin de l’année 2018. Avec un tel cours, l’ensemble des Bitcoins en circulation franchiraient ainsi le seuil des 1000 milliards de dollars.
Mais il estime toutefois que le Bitcoin pourrait également chuter à 5000 dollars :
“Je pense que nous allons voir le Bitcoin franchir la barre des 60 000 dollars, mais je vois également le Bitcoin atteindre le seuil des 5 000 dollars. La question est difficile : ‘Lequel des deux allons-nous franchir en premier ?'”
Le prix du Bitcoin pourra-t-il un jour retomber à 5 000 dollars ? Difficile de savoir s’il s’agit là d’une véritable prédiction de la part du développeur, ou d’une manière de souligner la forte volatilité de la monnaie numérique.
Lors de la rédaction de cet article, celle-ci s’échangeait à 15 500 dollars (13 000 euros). Un Bitcoin à 5 000 dollars correspondrait donc à une baisse de près de 70% par rapport au prix actuel.
De nombreux observateurs n’envisagent pas une telle situation. Leur optimisme s’appuie notamment sur la hausse du nombre de transactions effectuées sur le réseau Bitcoin, sur l’introduction de contrats à terme sur la monnaie numérique au sein du CBOE et du CME, mais également sur des perspectives enthousiasmantes comme l’arrivée possible d’ETFs adossés à la monnaie numérique ou celle du Lightning Network.
M. Hosp n’est pas le seul à garder son sang froid face aux fortes variations du cours du Bitcoin, et à juger qu’elles sont inhérentes à ce type d’investissement. La semaine dernière, l’analyste Tom Lee avait déclaré que la baisse du prix du Bitcoin était “extrêmement saine” :
“Pour les experts qui connaissent bien ce marché, cette baisse était la bienvenue. Nous l’avons perçue comme étant très, très saine, et certains d’entre nous en ont profité pour en racheter un peu, puisque nous avions soudainement la possibilité d’obtenir des rabais de 40 à 45% par rapport aux précédents records historiques. Nous allons – pas de manière immédiate, mais sur le long terme – toujours assister à de petites hausses, puis à des baisses.”

Le New York Stock Exchange regrette de ne pas s’y être mis plus tôt

En juin dernier, la capitalisation des sociétés cotées au sein de la plus grande bourse d’échange mondiale, le New York Stock Exchange (NYSE), atteignait un total vertigineux de 21 700 milliards de dollars.
Ceci n’a pas empêché son président Jeff Sprecher de partager récemment des regrets pour ne pas avoir mis en place des contrats à terme sur le Bitcoin avant le Chicago Board Options Exchanges (CBOE) et le CME.
Nous avons peut-être étés ‘stupides’ en n’étant pas les premiers. Je n’ai pas les réponses, j’aurais aimé savoir. Je ne sais pas trop quoi faire avec les crypto-monnaies“, avait-il confié au début du mois de décembre, dans le cadre d’une conférence investisseurs.
Ce mois-ci, le NYSE a demandé l’approbation de la Securities And Exchange Commission (SEC) pour pouvoir lister deux ETFs (fonds indiciels) adossés au Bitcoin. Ceux-ci pourraient permettre aux investisseurs de spéculer facilement sur la valeur du BTC, en s’offrant un produit financier dont les évolutions épouseraient celles de la crypto-monnaie.
Référence : NewsBtc, CNBCCoinTelegraph
Cet article ne constitue pas une recommandation d’investissement. Nous vous suggérons de mener vos propres recherches avant de décider de vous procurer des crypto-monnaies – des actifs extrêmement risqués. Ne dépensez pas plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Nous ne saurons être tenus responsables de toute perte en capital, en lien avec la lecture de cet article.
Merci !

D'autres articles qui pourraient vous intéresser

Cryptojacking : Opera 50 proposera la fonctionnalité “NoCoin”#gerardpocquet


opera-crypto-jacking
Capture d'écran et source: https://siliconfr.by.wonderpush.com

Cryptojacking : Opera 50 proposera la fonctionnalité “NoCoin”

NavigateursPoste de travail Crédit photo : Danilovi_andry via Visual Hunt / CC BY-NC-SA

La mouture 50 du navigateur internet Opera est dotée d’une fonctionnalité anti-mining de crypto-monnaies.
Opera tente de se distinguer parmi les navigateurs internet du marché.
La dernière version bêta (en attendant la version finale numéro 50) est ainsi pourvue d’une fonctionnalité visant à empêcher le « mining » de crypto-monnaies en sous-marin sur votre ordinateur, suite à la visite d’un site.
De nombreux sites profitent en effet de la visite d’internautes pour déclencher un script, tel que Coinhive, destiné à utiliser vos ressources hardware pour miner de la crypto-monnaie, comme le bitcoin ou encore l’ether.
Pour rappel, toute crypto-monnaie est basée sur une blockchain, qui joue le rôle de livre de comptes de toutes les transactions passées. Pour l’alimenter, des ressources matérielles doivent être mobilisées afin de résoudre des problèmes de plus en plus complexes. Le « mineur » (celui qui résout ces problèmes) est ainsi récompensé d’une fraction de la crypto-monnaie.
Des fermes de « mining » ont ainsi vu le jour, avec une optimisation du compromis entre l’investissement, la dépense énergétique et le gain potentiel. L’équation n’est pas simple à résoudre car le hashrate, l’unité qui mesure la puissance de « mining » d’un dispositif (nombre de fois par seconde où une machine peut réaliser une fonction de hachage), évolue rapidement dans le temps.
Il est en revanche beaucoup plus simple d’exploiter, à leur insu, les machines de millions d’internautes, sans coût en termes d’investissement et de dépenses énergétiques pour celui qui récolte le fruit de ce « mining » sous-marin.
On parle ici de « cryptojacking ». On ne vole pas directement de la crypto-monnaie, mais on met en œuvre les moyens permettant d’en miner sans frais.
Des sites peu scrupuleux l’ont bien compris et n’hésitent pas à profiter des visites pour lancer des scripts que l’ont peut considérer comme malveillants.
Dans son billet de blog, Opera explique en effet comment cela peut se traduite pour l’internaute : « Les bitcoins sont un sujet très chaud en ce moment, mais saviez-vous qu’ils pourraient aussi rendre votre ordinateur plus chaud ? Votre processeur fonctionnant soudainement à 100 pour cent de sa capacité, le ventilateur devenant fou, en apparence, sans raison et votre batterie s’épuisant rapidement sont peut-être tous des signes que quelqu’un utilise votre ordinateur afin de « miner » de la crypto-monnaie. »
Concrètement, la fonctionnalité d’Opera s’appelle « NoCoin ». Il suffit de se rendre dans les “Paramètres” (« Préférences » sous macOS), puis « de Base », afin d’activer NoCoin. Dès lors, les pages qui ont recours à des scripts de mining de crypto-monnaies sont bloquées de la même manière qu’Opera bloque les publicités.
Crédit photo : Danilovi_andry via Visual Hunt / CC BY-NC-SA

Cybersécurité : Proofpoint livre ses prédictions pour 2018#gerardpocquet


avis-experts-stormshield-cybersecurite-industrielle
Capture d'écran et source: https://www.silicon.fr/cybersecurite-proofpoint-predictions-2018

Cybersécurité : Proofpoint livre ses prédictions pour 2018

MalwaresRégulationsSécurité

Propagation en cascade de virus informatiques, vol de données et de cryptomonnaies, humains face aux bots… sont les thématiques clés de l’année 2018, selon Proofpoint.
Avec des ransomwares comme WannaCry, NotPetya ou encore BadRabbit, l’année 2017 a été marquée par des attaques d’envergure mondiale s’appuyant principalement sur l’exploit EternalBlue.
En 2018, les pirates informatiques et les organisations cybercriminelles vont redoubler d’efforts pour exploiter les failles informatiques et les erreurs humaines. Les techniques et les comportements des cybercriminels vont évoluer. Pour mieux tirer profit de données et de cryptomonnaies volées.
C’est en tout cas le point de vue de Proofpoint. Comme d’autres fournisseurs, l’éditeur américain de logiciels de sécurité publie ses prédictions pour l’année à venir.
La vision de l’éditeur de Sunnyvale (Californie) porte sur quatre points clés :

Propagation en cascade

Hier encore, les cybercriminels privilégiaient l’e-mail ou le téléchargement Web pour lancer des attaques par ransomware. Un changement s’opère depuis 2017.
Pour 2018, les chercheurs de Proofpoint prévoient une généralisation de l’adoption de techniques de propagation d’infections et virus informatiques, basées sur les réseaux. Les logiciels malveillants et les acteurs impliqués seront plus nombreux et variés.
Selon Proofpoint, l’e-mail restera le vecteur de distribution le plus utilisé pour une infection informatique initiale. En revanche, ce sont les vulnérabilités connues et les exploits qui auront fuité qui permettront une propagation rapide. Et ce vers d’autres systèmes et réseaux internes d’entreprises et administrations.

Cryptomonnaies volées

« Les chevaux de Troie bancaires, les voleurs de données et de cryptomonnaies seront les plus utilisés pour les attaques axées sur le profit. Tandis que les ransomwares, les « wipers » et d’autres outils destructeurs seront utilisés pour des campagnes axées sur la perturbation des services », explique Proofpoint dans un billet de blog.
L’engouement du secteur financier pour les cryptomonnaies aiguise les appétits de hackers et pirates, entre autres. En 2018, le phishing et les logiciels malveillants (malwares) conçus pour dérober les monnaies virtuelles (bitcoin, ether, monero, litecoin…) seront aussi répandus que les chevaux de Troie dans les campagnes d’e-mail.

Humain, « maillon faible »

L’exploitation automatisée de failles de sécurité perdure. Et les attaques exploitant le « facteur humain »vont rester une tendance majeure. Par le biais de techniques d’ingénierie sociale (des courriels ayant l’apparence de messages légitimes aux faux profils sur les réseaux sociaux) les pirates informatiques trompent la vigilance d’utilisateurs exposant leurs données, y compris leurs informations bancaires.
Par ailleurs, les attaques perpétrées via les réseaux sociaux se développent.  Et les cybercriminels affinent leur approche : création de faux compte, usurpation d’identité de marques, etc.
Ainsi, Proofpoint s’attend à une nouvelle augmentation forte du volume de contenus piratés sur les réseaux sociaux en 2018, après une hausse de 20% en 2017.

Bot tout puissant ?

Pour l’année à venir, les bots représentent un autre moyen de générer des logiciels malveillants ou de créer des liens vers des sites usurpant l’identité de marques. Avec un objectif : soutirer des informations confidentielles et financières aux utilisateurs.
Dans ce système en pleine mutation, il devient plus difficile de distinguer les humains des robots. Les entreprises et les particuliers sont amenés à mieux sécuriser  leurs données.
C’est d’autant plus important que l’année 2018 sera marquée par l’entrée en vigueur du nouveau Règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), le 25 mai prochain.
Lire également :
Sécurité : un marché dopé par les cyberattaques et le RGPD
WannaCry : seulement trois antivirus protègent de l’exploit EternalBlue
crédit photo ©shutterstock

mercredi 27 décembre 2017

Deux startups pour investir dans la mode de demain, sur Ulule#gerardpocquet


CAVAL, chaussures hors paires
Capture d'écran et source: https://www.widoobiz.com
Pauline Capmas-Delarue

Deux startups pour investir dans la mode de demain, sur Ulule


Vous souhaitez soutenir un projet créatif et innovant ? Pas besoin d’attendre 2018 pour tenir cette belle résolution. On a déniché pour vous deux startups qui entendent souffler un vent de fraîcheur sur la mode dans les mois à venir.

CAVAL : R.I.P uniformité, vive les baskets dépareillées !


Leur diplôme d’HEC en poche, Achille, Benoît et Simon ont décidé de lancer CAVAL. Un projet qui émane d’une simple interrogation : « Pourquoi portons-nous deux chaussures identiques ? ». Ils ont alors imaginé des paires de baskets dépareillées, qui se complètent par des jeux d’asymétries, de formes ou de couleurs.

Les trois associés ont fait le choix de la qualité et du confort pour leurs baskets. Mixtes, elles sont 100 % « made in Europe » avec une conception française, l’usage de cuirs italiens et une fabrication portugaise. Pour leur lancement, CAVAL propose 2 modèles déclinés en 4 coloris. Leur campagne de crowdfunding qui a commencé le 4 décembre fait un carton : objectif de 200 paires précommandées atteint en 2 heures ! Vous pouvez retrouver cette campagne sur Ulule pendant encore 13 jours, et suivre leurs pages Facebook et Instagram.

Wonda Kammer : des chemises qui respirent la joie de vivre


Amateurs de chemises colorées aux motifs décalés : vous allez aimer cette nouvelle marque. Des couleurs pepsy qui rappellent les vacances, des imprimés inspirés de l’art digital mais surtout, un désir de bousculer nos habitudes de consommation : voilà les ingrédients de la startup Wonda Kammer.
Leurs chemises éco-responsables sont produites dans une usine Ghanéenne, en partenariat avec Ethical Apparel Africa, une association engagée dans la création d’emplois pour les femmes et l’amélioration des conditions de travail en Afrique. Elles sont ensuite imprimées en Italie sur du coton bio, et la marque s’engage à planter des arbres dans les régions pauvres du monde pour réduire son empreinte carbone. Si ce projet vous parle, vous pouvez encore y prendre part pendant les 27 prochains jours, sur Ulule. N’hésitez pas également à les suivre sur Facebook et Instagram.
Pauline Capmas-Delarue
Découvrez aussi Bonne Gueule, 1er site française de mode masculine 
Et Clother, le Tinder de la mode pour les hommes 

Pauline Capmas-Delarue

Journaliste

Rédactrice pour Widoobiz, Pauline Capmas-Delarue couvre l’actualité des entreprises et des startups. Amatrice de pâtisserie et de danse, elle aime investiguer et partager ses découvertes à travers ses articles.

Le Bitcoin et les crypto-monnaies hantent les nuits des gouverneurs de Banques centrales asiatiques#gerardpocquet


Capture d'écran et source: https://www.crypto-france.com

Le Bitcoin et les crypto-monnaies hantent les nuits des gouverneurs de Banques centrales asiatiques


Cette année, les banques centrales asiatiques ont été nombreuses à chercher une réponse appropriée à l’émergence des crypto-monnaies.
Du fait de la flambée du Bitcoin et de l’intérêt grandissant des populations pour les monnaies numériques, les banques centrales asiatiques semblent avoir haussé le ton en 2017.
La région joue un rôle décisif dans l’écosystème, puisque l’on estime que 60% des volumes d’échange de crypto-monnaies émaneraient d’Asie.
Qu’il s’agisse d’Asie du Sud-Est, d’Asie centrale ou Asie de l’Est, les régulateurs sont nombreux à avoir lancé l’alerte sur les monnaies numériques, en incitant les épargnants à faire preuve d’une grande prudence avant de se tourner vers ces marchés.
Voici un petit tour d’horizon des initiatives prises cette année par certaines banques centrales asiatiques, qui cherchent une réponse adaptée pour encadrer l’engouement suscité dans le continent par les crypto-monnaies.
Notez que les traductions proposées sont approximatives.

En Chine

Pan Gongshen, le sous-gouverneur de la Banque populaire de Chine, a expliqué lors d’une conférence qui s’était tenue à Shanghai que le Bitcoin était sur le point de mourir. Celui-ci allait être anéanti par des hackers, ou enterré par les interdictions qu’allaient prononcer de nombreux gouvernements.
D’après le site sina.com, voici ce qu’il aurait déclaré :
“Si nous n’avions pas fait fermer les plateformes d’échange de Bitcoin, ni adopté des mesures répressives à l’égard des ICOs il y a plusieurs mois, si la Chine représentait encore, dans le monde, plus de 80% des échanges de Bitcoin et des levées de fonds au travers d’ICOs, qu’est-ce qui se serait produit ? Le simple fait d’y songer me terrifie”.

En inde

Comme l’a rapporté Times of India, la Banque de réserve de l’Inde (RBI) a déclaré que le gouvernement planchait sur des règles portant sur le Bitcoin et les plateformes d’échange de crypto-monnaies. Elle a récemment indiqué aux épargnants qu’ils devaient faire preuve d’une extrême prudence à l’égard de cet écosystème.
La RBI a rappelé au public qu’elle avait alerté dès la fin du mois de décembre “les utilisateurs, les détenteurs et les traders de monnaies virtuelles, notamment le Bitcoin, au sujet des risques potentiels économiques, financiers, opérationnels, légaux, mais également des risques liés à la protection des consommateurs et à la sécurité, auxquels s’exposent ceux qui interagissent avec ces monnaies virtuelles“.
Elle avait par ailleurs indiqué “n’avoir accordé aucune autorisation, à aucune société, pour mettre en place de telles combines (‘schemes’), ou pour avoir recours au Bitcoin ou à n’importe quelle autre monnaie virtuelle“.

En Indonésie

Ce mois-ci, la banque d’Indonésie a annoncé qu’elle était en train de préparer un nouveau cadre réglementaire visant à interdire toute utilisation des crypto-monnaies – aussi bien leur échange que leur maniement en tant que moyen de paiement.
Au-delà de la volonté de protéger la roupie indonésienne, le gouverneur de le l’institution, Agus Martowardojo, a indiqué qu’il s’inquiétait que ces crypto-monnaies ne soient utilisées pour financer des actes terroristes ou pour blanchir de l’argent.
En octobre dernier, M. Martowardojo avait lancé un avertissement sévère, en déclarant que le gouvernement “s’occuperait” de tous les citoyens qui utiliseraient le Bitcoin comme un moyen de paiement.

Au Japon

Le 19 décembre dernier, le ministre des Finances japonais Taro Aso a déclaré que le Bitcoin n’était pas encore “une monnaie crédible“, ajoutant qu’il comptait surveiller de près sa progression :
“Il n’existe pas de définition fixe et précise permettant de savoir si le Bitcoin est une monnaie ou non. Cette question est très complexe. Celui-ci n’a pas encore prouvé qu’il était suffisamment crédible pour pouvoir être considéré comme une monnaie. Par conséquent, ce cas doit faire l’objet d’une longue réflexion”.

En Malaisie

La Malaisie prévoit de mettre prochainement en place un cadre réglementaire autour des transactions effectuées en crypto-monnaies.
Muhammad bin Ibrahim, le gouverneur de la Bank Negara Malaysia (BNM) a révélé à la fin du mois de novembre que les régulations se concentreront sur le combat contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
“Il s’agit d’éviter que des activités criminelles et illicites ne puissent se servir du système, et d’assurer la stabilité et l’intégrité de notre système financier”.
Il avait indiqué qu’à partir de l’année prochaine, les entités qui convertiraient des crypto-monnaies en monnaies “classiques” seront considérées comme des “institutions déclarantes” soumises à la loi Anti-Money Laundering, Anti-Terrorism Financing and Proceeds of Unlawful Activities.

À Singapour

L’autorité monétaire de Singapour (MAS) a récemment alerté les épargnants, en les encourageant à “agir avec une extrême prudence” avec le Bitcoin, et à “comprendre les risques significatifs” associés aux investissements dans les crypto-monnaies.
Alors qu’elle a partagé ses craintes liées à la flambée du cours des monnaies numériques, la MAS a rappelé au public que le Bitcoin et les autres crypto-monnaies n’étaient pas reconnues par le gouvernement comme des monnaies légales. Elle a ajouté qu’elle ne pouvait garantir la sécurité de l’écosystème des monnaies numériques au sein du pays, dans la mesure où ces marchés n’étaient pas régulés.
Enfin, elle avait alerté sur les risques liés au piratage, et sur le fait que l’anonymat qui prévaut dans la plupart des transactions de crypto-monnaies pourrait favoriser la poursuite d’activités illégales :
 “Les transactions de monnaies numériques sont généralement anonymes, et elles peuvent donc être utilisées dans le cadre d’activités illégales. Si une plateforme d’échange se mettait à utiliser des crypto-monnaies à des fins illégales, elle pourrait être fermée par les forces de l’ordre. Il existe également un risque que ces plateformes soient piratées, dans la mesure où elles n’ont pas mis en place des dispositifs de sécurité suffisants”.

En Corée du Sud

La Corée du Sud ne reconnait pas non plus le Bitcoin et les crypto-monnaies comme des monnaies légales. Elle a par ailleurs récemment déclaré qu’elle pourrait imposer les gains générés au travers d’échanges de crypto-monnaies.
Les plateformes d’échange sont autorisées dans le pays, mais elles ont l’obligation de garantir la sécurité des investisseurs, et doivent faire preuve d’une grande transparence en affichant la totalité des ordres passés par les traders.
Choe Heung-sik, le gouverneur du Financial Supervisory Service (FSS) sud-coréen, a déclaré qu’il ne reconnaissait pas les crypto-monnaies comme des alternatives à la monnaie nationale.
Voici ce qu’il a affirmé :
“Tout ce que nous pouvons faire, c’est avertir le public, dans la mesure où nous ne pensons pas que les monnaies virtuelles constituent véritablement des monnaies. Par conséquent, nous ne pouvons pas, pour le moment, mettre en place un cadre réglementaire autour de celles-ci”.
Référence : Cryptovest, BusinessTimes
Capture d'écran et source: https://www.crypto-france.com

Après son “vendredi noir”, le Bitcoin retrouve peu à peu des couleurs en franchissant à nouveau le seuil des 16 000 dollars#gerardpocquet


Bitcoin hausse prix
Capture d'écran et source: https://www.crypto-france.com
Vendredi matin, le Bitcoin avait perdu près de 25% de sa valeur en 24 heures.
Depuis, la monnaie numérique semble avoir retrouvé des couleurs. Dans la journée de mardi, son prix est passé de moins de 14 000 dollars à plus de 16 000 dollars.
Le Bitcoin ne se situe désormais plus qu’à quelques milliers de dollars de son record historique, atteint le dimanche 17 décembre. Le prix de la crypto-monnaie avait alors franchi, pendant quelques minutes, le seuil des 20 000 dollars.
Le BTC était ensuite rentrée dans une phase baissière, chutant jusqu’à 11 833 dollars vendredi après-midi.
Lors de la rédaction de cet article, le Bitcoin s’échangeait à environ 16 500 dollars (13 800 euros), en hausse de près de 40% depuis vendredi.
Prix Bitcoin 27 décembre 2018
On pouvait constater de fortes disparités entre les prix affichés par les plateformes d’échange sud-coréennes (avec des cours supérieur à 20 000 dollars), et ceux qui prévalaient sur les autres plateformes.
Marchés Bitcoin 27 décembre 2017

“Un tournant déterminant”

Bitcoin spéculationLa récente plongée du Bitcoin a permis de rappeler aux investisseurs qu’il s’agissait d’un actif extrêmement volatil. Les nouveaux entrants sur le marché ont ainsi pu constater que la crypto-monnaie ne pouvait pas sans cesse s’apprécier.
Alors que le prix du Bitcoin avait été multiplié par 20 depuis le début de l’année, certains observateurs ont indiqué qu’une telle correction était nécessaire. D’autres ont ajouté que des baisses aussi violentes pourraient encore se produire si le prix du Bitcoin continuait d’augmenter à un rythme aussi soutenu l’année prochaine.
La chute du cours du Bitcoin a été évoquée hier dans une tribune publiée sur le site Bloomberg. Mohamed A. El-Erian, conseiller économique chez Allianz, y a déclaré ceci :
“[…] le marché se trouve à une étape importante – peut-être même à un tournant déterminant. Soit cette forte correction du prix agira comme un catalyseur qui permettra d’étendre ce qui, jusqu’à présent, correspondait à une implication limitée des investisseurs institutionnels dans ce marché – soit ceci constituera une étape dans le dégonflement d’une bulle spéculative marquante et historique”.
Tom Lee, le directeur de la recherche de la société de conseil Fundstrat Global Advisorsavait déclaré en fin de semaine dernière que les observateurs qui affirmaient que le Bitcoin ne reposait que sur de la spéculation “n’avaient pas fait correctement leur travail“.
Il estimait que la forte appréciation du Bitcoin en 2017 s’appuie sur de nombreux fondamentaux, citant notamment la hausse du nombre de wallets BTC, mais également l’augmentation du nombre de transactions conduites chaque jour sur ce réseau.
Il avait indiqué que cette baisse était “extrêmement saine“, et que sa société en avait profité pour renforcer sa position sur la monnaie numérique :
“Nous sommes acheteurs de Bitcoins sur ce recul. La valeur fondamentale du Bitcoin a augmenté ce mois-ci du fait de la création de nouveaux wallets, ce qui explique notre décision de revoir à la hausse notre objectif de prix à court terme”.
Références : Cryptovest, Bloomberg, CoinMarketCap
Cet article ne constitue pas une recommandation d’investissement. Nous vous suggérons de mener vos propres recherches avant de décider de vous procurer des crypto-monnaies – des actifs extrêmement risqués. Ne dépensez pas plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Nous ne saurons être tenus responsables de toute perte en capital, en lien avec la lecture de cet article.
Merci !https://www.crypto-france.com
Capture d'écran et source: https://www.crypto-france.com
Capture d'écran et source: https://www.crypto-france.com
 

mardi 26 décembre 2017

Membre de la Bundesbank : « Le Bitcoin ne peut pas faire office de moyen de paiement »#gerardpocquet


Un magazine allemand, €uro am Sonntag, a récemment publié un entretien mené avec Carl-Ludwig Thiele, un membre du directoire de la Bundesbank. Celui-ci a expliqué que l’Union Européenne ne prévoyait pas d’émettre sa propre monnaie numérique. Il a également indiqué que le Bitcoin ne pouvait faire office de moyen de paiement, du fait de frais de transaction trop élevés.
Notez que les traductions que nous vous proposons dans cet article sont approximatives.

Pas de monnaie numérique émise par la banque centrale

Deutsche-Bundesbank-logo« Nous n’avons pas prévu de mettre en place de ‘l’argent numérique’, émis par la banque centrale, qui serait analogue aux espèces », a répondu M. Thiele lorsque la question d’une monnaie numérique lancée par le gouvernement a été évoquée.
« Cependant, des débats sont actuellement menés pour identifier les bénéfices potentiels liés à l’utilisation d’argent numérique émis par la banque centrale dans un système clos, afin d’assurer le traitement de certaines transactions », a-t-il clarifié.
La Bundesbank est la banque centrale d’Allemagne – il s’agit indéniablement de la banque centrale la plus puissante de l’Union Européenne. Le dispositif institutionnel sur lequel elle s’appuie est assez similaire à celui de la Banque Centrale Européenne (BCE). Par ailleurs, elle est souvent présentée dans le continent comme un modèle en termes de rigueur budgétaire.
S’il est loin de se montrer enthousiaste face à la montée des crypto-monnaies, M. Thiel a indiqué que son institution ne comptait presser les épargnants à éviter le Bitcoin.
Carl Ludwig Thiele
Il a expliqué que que la banque centrale « ne formule aucune recommandation d’investissement – elle se contente d’alerter sur les risques. Le Bitcoin montre de fortes fluctuations« , a-t-il indiqué, ajoutant que ces risques étaient visibles « pas seulement si on le compare à l’euro. Par conséquent, il n’est pas adapté pour faire office de réserve de valeur« .
M. Thiele, âgé de 64 ans, est membre de la Bundesbank depuis 7 ans. Il s’occupe notamment des questions relatives aux monnaies fiduciaires et aux opérations de paiement.
« Le fait que les transactions conduites sur la blockchain du Bitcoin soient coûteuses et inefficientes le rendent inapte à faire office de moyen de paiement », a-t-il par ailleurs déclaré.

« Notre monnaie, l’euro, repose essentiellement sur la confiance »

Lorsqu’on lui a demandé quelles pouvaient être les relations entre le Bitcoin et la crise financière de 2008, M. Thiele a admis ceci : « Une partie de ce qui a motivé la création des monnaies virtuelles provient probablement, à l’époque, d’une réflexion critique contre le système financier« .
« Il s’agit d’une mission constante pour les banques centrales et les politiques fiscales, qui doivent consolider la confiance dans notre système monétaire et financier. Ceci est lié au fait que notre monnaie, l’euro, repose essentiellement sur la confiance. La confiance peut être facilement être ébranlée, et est difficile à gagner« , a-t-il poursuivi.
Ces commentaires interviennent peu après ceux d’un économiste allemand, Christoph Schmidt, qui avait alerté les épargnants en expliquant au Rheinische Post qu’une plongée du cours du Bitcoin pourrait « se propager vers d’autres agents économiques, puisque ces achats sont financés grâce à des prêts« . Il avait ajouté que « ceci pourrait accroître le risque de voir apparaître des distorsions au sein des marchés financiers« .

« De la curiosité et une analyse critique »

De son côté, le quotidien allemand Bild a rapporté les propos de Felix Hufeld, le président de l’Autorité fédérale de supervision financière (BaFin). Celui-ci avait indiqué que l’institution qu’il représentait était « encore en train de travailler à la compréhension de ce sujet, pour pouvoir développer un savoir-faire autour de celui-ci« .
En septembre dernier, M. Thiele avait déjà tenu un discours portant sur le Bitcoin. Après avoir présenté le fonctionnement de la technologie blockchain, il avait conclu « qu’un fort scepticisme, de la curiosité et une analyse critique sont nécessaires lorsqu’il s’agit d’appréhender le Bitcoin, mais aussi la création d’une monnaie numérique émise par la banque centrale« . Il avait indiqué que la mise en place d’une telle monnaie constituait, selon lui, une « une perspective irréaliste ».
Références : News.Bitcoin, ReutersFinanzen
Merci !

Les investisseurs se tournent vers des « altcoins » à moins d’un dollar#gerardpocquet


Un Bitcoin
Capture d'écran et source: https://www.crypto-france.com
Pour le prix d’un millibit – un millième de Bitcoin – vous pouvez vous offrir 225 DigiBytes (DGB) ou 35 Cardanos (ADA). Si ces coins ne disposent pas la même renommé du Bitcoin, ils possèdent un avantage : l’offre est abondante, et ils semblent donc être « bon marché ». Rencontrant pour la plupart des difficultés à s’offrir un Bitcoin « entier », de nombreux nouveaux investisseurs préfèrent se tourner vers des monnaies à faible valeur unitaire.

Un Bitcoin hors de prix ou des altcoins bon marché ?

AltcoinsComme le savent de nombreux « crypto-traders », les altcoins affichent souvent des performances intéressantes lorsque le prix du Bitcoin stagne.
À l’inverse, lorsque celui-ci flambe ou plonge, les marchés de ces crypto-monnaies alternatives ont tendance à se retrouver dans le rouge– les flux financiers se tournant vers le Bitcoin ou vers les monnaies fiduciaires.
Pourtant, en dépit des fortes variations du prix du Bitcoin, la valeur de nombreux atlcoins a explosé ces dernières semaines. À certains moments, on a même pu constater que l’ensemble des 100 premières crypto-monnaies du classement établi par CoinMarketCap étaient dans le vert. Après des mois de baisse face au « mastodonte » Bitcoin, les altcoins retrouvaient progressivement des couleurs.
Mais si des monnaies « établies » comme le Litecoin ou Monero ont très bien réagi l’afflux de nouveaux capitaux, ce sont certaines monnaies à faible valeur unitaire qui semblent en avoir le plus bénéficié le plus.
Le grand vainqueur ce mois-ci, avec une hausse de 3000% depuis le début du mois, c’est Verge (XVG). D’autres coins à faible valeur unitaire ont également affiché des personnes exceptionnelles, comme Tron (1 700%), ou le ReddCoin (1000%).
Pourtant, en dépit de ces fortes hausses, le prix unitaire de ces coins ne dépasse pas les 10 cents de dollars américains.

Crypto-monnaies prix attractifs

Un biais psychologique

Mais d’où provient une telle appétence des investisseurs pour ces coins à moins d’un dollar ?
On peut penser que les nouveaux entrants dans l’espace des crypto-monnaies pourraient être victimes de biais psychologiques. Plutôt que de s’intéresser à la valeur totale d’une crypto-monnaie (« Market Cap »), ils vont seulement regarder son prix unitaire. Ils ne vont ainsi pas prendre en compte le fait que l’offre de monnaie (« Circulating Supply ») de ces coins est bien supérieure à celle du BTC.
Décidés à ne pas patienter plusieurs mois (voire plusieurs années) pour pouvoir espérer obtenir un Bitcoin, ils préfèrent s’offrir des milliers de coins bon marché.
« Je suis un ‘completist‘ », aurait déclaré un investisseur à news.bitcoin.com. « En fait, ça m’ennuie de voir des fractions de coins dans mon Blockfolio [une application qui permet de suivre les évolutions de son portefeuille]. Cela peut sembler stupide, mais je préfère voir que je possède des centaines de coins. Acheter des petits fractions de Bitcoin est plutôt démoralisant : vous dépensez beaucoup d’argent, en dollars, et pourtant votre solde BTC n’augmente que de très peu ».

Un shiba à un milliard de dollars

C’est peut-être l’un des meilleurs indicateurs traduisant la popularité des coins bon marché : le retour de Doge.
Dogecoin
Lancée en décembre 2013 comme une « joke currency », la monnaie a connu un mois exceptionnel, s’appréciant d’environ 400%. Il s’agit d’ailleurs, sur la plateforme Bittrex, de la seule monnaie qui s’échange actuellementà moins de 100 satoshis (1 satoshi est égal à 1/100 000 000 ème de Bitcoin).
Son prix avait atteint hier les 75 satoshis, et elle s’échange actuellement à environ 58 satoshis. Malgré un prix si faible, l’offre abondante de coins permet à la valeur du shiba de dépasser le milliard de dollars. Pas mal pour une simple « blague »….

0,3 Bitcoin par « hodler »

Fraction BitcoinD’après certaines estimations relayées par news.bitcoin.com, moins d’un million de personnes détiendraient actuellement au moins un Bitcoin. Il est toutefois difficile d’estimer ce chiffre avec précision : d’un côté, certains portefeuilles appartiennent à des plateformes, et regroupent les Bitcoins de plusieurs épargnants ; d’un autre côté, de nombreux investisseurs ont disséminé leur BTC à travers différents portefeuilles.
Par ailleurs, comme nous vous l’indiquions dans cet article, approximativement 45 millions de personnes se partageraient environ 13,4 millions de coins (en prenant en considération ceux qui ont pu être « perdus » par leurs propriétaires). Ceci nous amènerait à un peu plus de 0,3 Bitcoins détenus, en moyenne, par épargnant.
Ce qui est certain, c’est que la majorité des investisseurs en crypto-monnaie ne posséderont jamais un Bitcoin entier.
Mais il n’est bien entendu pas obligatoire de posséder un Bitcoin pour commencer à utiliser cette crypto-monnaie, ou spéculer sur sa valeur : chaque Bitcoin peut être divisé en 100 millions de satoshis. Ainsi, pour 13 euros, on peut commencer par s’offrir un millibit (un millième de BTC). Et c’est déjà un bon début.
Références : News.Bitcoin, CoinMarketCap
Merci !

samedi 23 décembre 2017

Quels sont les risques liés aux crypto-monnaies ? Le directeur d’un fonds d’investissement présente les 3 principales menaces auxquelles sont confrontés les épargnants#GERARDPOCQUET


Gestion des risques crypto-monnaies
CAPTURE D'ÉCRAN ET SOURCE: https://www.crypto-france.com/risques-crypto-monnaies

Quels sont les risques liés aux crypto-monnaies ? Le directeur d’un fonds d’investissement présente les 3 principales menaces auxquelles sont confrontés les épargnants


Dans le cadre d’un entretien récemment accordé à Business Insider, Ari Paul, le directeur des investissements du fonds BlockTower Capital, a évoqué les principaux risques liés à l’investissement dans les crypto-monnaies.
Ari Paul Block Tower Capital

1. Les risques d’investissement

Pour M. Paul, le premier risque est un risque d’investissement. Il s’agit du risque de perte en capital lié à la forte volatilité des crypto-monnaies.
Il suffit de s’intéresser aux évolutions du cours du Bitcoin pour constater que celui-ci est sujet à de fortes variations. Au début du mois de décembre, la monnaie numérique s’échangeait à environ 10 000 dollars, avant que sa valeur ne double en moins de 3 semaines.
Une frénésie s’était emparée du Bitcoin. Le Chicago Board Options Exchange et le Chicago Mercantile Exchange, les deux plus grandes bourses d’échange au monde, avaient lancé leurs contrats à terme sur la crypto-monnaie. La société Nasdaq avait indiqué qu’elle comptait s’y mettre elle aussi dès 2018, et certaines sociétés d’investissement avaient formulé de nouvelles demandes visant à introduire des ETFs adossés au BTC.
Le Bitcoin était sur la route de la démocratisation, et l’avenir semblait radieux.
Jusqu’à la journée d’hier.
Le Bitcoin est ainsi retombé à 12 000 dollars vendredi matin, affichait une baisse de 40% par rapport au record historique atteint seulement quelques jours plus tôt.
Chute Bitcoin 2017
Plutôt que d’y voir un “krach”, de nombreux observateurs estiment qu’il s’agirait d’une correction “saine”, alors que le cours de la monnaie virtuelle a été multiplié par 20 depuis le début de l’année.
Investissement
Pour M. Paul, ces fortes variations de prix font partie intégrante de l’investissement dans les crypto-monnaies. Elles sont généralement beaucoup plus importantes que celles que l’on peut retrouver sur les marchés financiers “classiques”.
De notre côté, nous pensons que les investisseurs doivent bien comprendre une chose : lorsqu’ils placent de l’argent dans les crypto-monnaies, leur capital est à risque.
Car il est impossible de pouvoir bénéficier d’une performance élevée sans que celle-ci ne soit associée à un risque élevé.
Il convient donc de ne placer qu’une petite partie de son patrimoine dans des actifs aussi volatils, et de diversifier ses investissements en se tournant majoritairement vers des supports moins risqués.
Pour cela, l’épargnant devra déterminer au préalable le niveau de risque qu’il est prêt à accepter, en comprenant bien qu’il s’expose à la perte de l’ensemble des sommes qu’il aura investies dans les crypto-monnaies.
Enfin, le fait que le cours d’une crypto-monnaie ait fortement augmenté durant plusieurs mois ne signifie pas qu’une telle tendance haussière va nécessairement se poursuivre. Ce n’est pas parce que le Bitcoin s’est apprécié de près de 1 500% depuis le début de l’année qu’il affichera des performances similaires en 2018.
En France, l’Autorité des Marchés Financiers contraint d’ailleurs les sociétés qui souhaitent faire la publicité d’un placement d’y apposer la mention suivante : “les performances passées ne préjugent pas des performances futures“.

2. Des risques opérationnels

Coffre-fort banque
L’autre risqué lié à l’investissement dans les monnaies numériques est ce que l’on appelle un risque opérationnel.
En clair, celui-ci est lié à la façon dont les agents économiques interagissent avec leurs crypto-monnaies. Ceci peut concerner leur stockage, leur transfert vers d’autres portefeuilles, leur conversion en monnaies fiduciaires,…
Pour M. Paul, le risque le plus important est lié au stockage. Autrement dit, c’est la manière dont vont être stockées les crypto-monnaies des épargnants qui va avoir l’impact le plus fort sur les risques auxquels ceux-ci s’exposent.
Voici ce qu’il a déclaré :
“Il s’agit d’une cible de choix pour les hackers, d’une cible pour les voleurs, notamment les ‘insiders’. Et suite à une attaque de grande envergure, il n’existe généralement aucun recours. Par conséquent, vous devez être très, très prudent(e), et vous assurer que vous stockez vos crypto-monnaies de manière sécurisée. Ceci constitue une préoccupation très sérieuse.”
Intéressons-nous aux trois principales méthodes de stockage auxquelles ont recours les détenteurs de crypto-monnaies :
  1. Les plateformes d’échange et les “online wallets”
  2. Les “software wallets”
  3. Les “hardware wallets”

Stocker ses crypto-monnaies sur une plateforme d’échange ou un “online wallet”

Logo Coinbase
S’il s’agit de la méthode la plus pratique pour stocker ses crypto-monnaies, c’est loin d’être la plus recommandable.
La plupart des plateformes d’échange et des “online wallets” ne garantissent pas les dépôts des utilisateurs. Si celles-ci étaient un jour piratées, ou qu’elles décidaient de mettre un terme à leurs activités pour se réfugier dans un pays ne pratiquant pas l’extradition , vous risqueriez fort de ne jamais pouvoir les récupérer.
M. Paul a évoqué le stockage de crypto-monnaies sur Coinbase, qui constituerait l’une des exceptions à la règle. En effet, l’ensemble des monnaies numériques que détient la société californienne pour le compte de ses clients sont assurées. Si un pirate parvenait à exploiter une faille de sécurité, ou si un des employés décidait de dérober les coins appartenant aux clients de Coinbase, ceux-ci pourraient demander à être remboursés.
Toutefois, avec plus de 13 millions de clients, on peut se demander si la société pourrait être en mesure de rembourser l’ensemble de ses utilisateurs. Si chacun d’entre eux stockait en moyenne sur son compte l’équivalent de 1000 euros, il faudrait que Coinbase puisse être en mesure de verser à ses clients plus de 13 milliards de dollars.
Pour en savoir plus sur la manière dont certaines plateformes sécurisent les fonds de leurs clients, n’hésitez pas à consulter cet article qui présente le dispositif de sécurité auquel a recours la plateforme Gemini.

Stocker ses crypto-monnaies sur un “software wallet”Wallet Exodus

Les “software wallets”, ce sont des applications qu’il faut télécharger et installer sur son ordinateur ou son smartphone. Il existe de nombreux wallets de ce type, et chaque crypto-monnaie propose généralement son propre portefeuille.
C’est d’ailleurs le principal problème lié à ces wallets. À l’exception de certains logiciels tels qu’Exodus ou Coinomi, il existe peu de wallets “multi-devises” de confiance sur lesquels il est possible de s’appuyer. Si vous ne possédez qu’une ou deux crypto-monnaies, cela ne pose pas de problème, mais si vous détenez plusieurs dizaines d’actifs numériques, il peut être compliqué d’installer une multitude de portefeuilles différents sur son ordinateur.
Avec un wallet logiciel, vous pourriez rencontrer des difficultés pour accéder à vos fonds. Si vous oubliez votre mot de passe, ou que vous perdez votre “seedphrase” ou vos clés privées, vous ne serez plus en mesure de récupérer vos monnaies numériques.
Enfin, comme dans le cas d’un “online wallet”, les risques de piratage existent. Votre ordinateur ou votre smartphone pourraient être infectés par un cheval de troie intégrant un enregistreur de frappe. Celui-ci pourrait offrir à un hacker la possibilité d’obtenir le fichier correspondant à votre wallet, ainsi que le mot de passe permettant de débloquer celui-ci.

Stocker ses crypto-monnaies sur un “hardware wallet”

Ledger Wallet
Un “hadware wallet”, c’est un périphérique qui contient un logiciel permettant de stocker une ou plusieurs crypto-monnaies. Les plus connus sont les modèles Ledger, Trezor et KeepKey. Il s’agit de ce que l’on appelle des “cold wallet”, puisqu’ils ne sont pas directement reliés à votre réseau internet.
Ces wallets permettent de bénéficier d’une certaine praticité (vous n’avez qu’à renseigner un code PIN pour accéder à vos fonds), tout en bénéficiant d’une grande sécurité (un pirate qui parviendrait à prendre le contrôle de votre ordinateur ne serait pas en mesure de dérober vos crypto-monnaies).
En cas de perte de votre portefeuille, une “seed phrase” vous permettra de récupérer l’accès à celui-ci. Il convient de la noter sur un support papier, et de placer celui-ci à l’abri des regards indiscrets. Si vous en avez la possibilité, il est recommandé de stocker ce support dans le coffre-fort de votre établissement bancaire.

3. Les “risques de régulation”

Régulation Bitcoin
D’après M. Paul, le dernier risque lié à l’achat de crypto-monnaies est un “risque de régulation”.
Les lois qui encadrent les crypto-monnaies ne s’appuient pas sur des normes internationales. Ce qui est légalisé dans une région du globe pourrait être interdit dans une autre. On sait que certains pays, comme le Zimbabwe, ont purement et simplement interdit aux citoyens d’avoir recours à ces actifs, tandis que d’autres, comme la Biélorussie, ont décidé de légaliser les crypto-monnaies et les ICOs.
D’autres pays comme les Etats-Unis, autorisent l’usage des monnaies numériques, mais imposent un cadre réglementaire très strict aux ICOs – celles-ci sont d’ailleurs réservées à quelques investisseurs accrédités.
Se pose ensuite la question de l’imposition. Si ces actifs ne sont pas considérés comme étant des monnaies, comment vont-ils être taxés ? En France, depuis juillet 2014, les gains “tirés de la vente d’unités de compte virtuelles stockées sur un support électronique” :
  • relèvent du régime d’imposition des bénéficies non commerciaux (BNC) lorsqu’ils sont occasionnels
  • sont soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) lorsqu’ils sont habituels

Vous pensez toujours investir dans les crypto-monnaies ?

Investir dans les crypto-monnaies
Quels sont les enseignements que l’on peut tirer de cet entretien ? Voici nos recommandations (nous nous sommes appuyés en partie sur celles évoquées par le site Bitcoinist, qui a relayé cet entretien) :

1. Retenez que, dans l’écosystème des crypto-monnaies, rien n’est sûr.

Si vous êtes averse au risque, mieux vaut privilégier des actifs “traditionnels”, associés à des niveaux de volatilité bien plus faibles : actions, obligations, immobilier,…
Et si vous comptez tout de même placer une partie de votre capital dans les monnaies numériques, préparez-vous à ressentir des sensations fortes : comme nous l’avons vu hier, le Bitcoin est susceptible de perdre le quart de sa valeur en moins de 24 heures.

2. Ne stockez pas l’ensemble de vos Bitcoins sur des plateformes tierces

Même s’il s’agit de plateformes qui nous semblent être dignes de confiance, elles sont, contrairement au réseau Bitcoin, centralisées. Elles peuvent donc, à ce titre, constituer un point de défaillance.
Celles-ci “stockent” des BTC pour vous. Si elles venaient à fermer, ou à être victime d’un piratage, vous pourriez perdre votre investissement, en totalité ou en partie. C’est d’ailleurs ce qui était arrivé en 2016 aux utilisateurs de Bitfinex – la plateforme avait ainsi décidé d’imputer le vol dont elle avait été victime sur les soldes de ses clients.
La solution ? Stockez la majeure partie de vos actifs numériques dans des portefeuilles dont vous détenez les clés privées – des portefeuilles papiers, logiciels ou matériels (ces derniers peuvent être privilégiés, car ils allient praticité et sécurité).
Pour en savoir plus sur la sécurisation de vos actifs numériques, n’hésitez pas à suivre les suggestions présentées dans cet article (en anglais) proposé par le site Blockonomi.

3. Assurez-vous d’être en conformité avec les lois du pays dans lequel vous résidez.

En France, la plupart des plateformes d’achat contraignent déjà les épargnants à dévoiler leur identité – et ceci devrait être obligatoire dès l’année prochaine.
Sachez par ailleurs que le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire a récemment indiqué qu’il comptait mener des discussions autour de la régulation du Bitcoin lors de la prochaine réunion du G20, qui se tiendra dès la fin du mois de novembre. Pour justifier cette décision, il a notamment expliqué qu’il était là “pour garantir la sécurité des épargnants“.
Enfin, vous pouvez vous référer à cette règle qui prévaut dans le cadre de tout investissement financier : il est fortement recommandé de ne pas investir plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre.
Certains observateurs suggèrent ainsi de ne pas placer plus de 1, 2 voire 5% de son patrimoine dans les crypto-monnaies.
En dépit de ces règles de bon sens, certains épargnants décident d’y placer plus de 100% de leur capital… en ayant recours à l’endettement pour financer leurs achats. C’est le cas de nombreux américains, qui auraient contracté ces dernières semaines des prêts hypothécaires pour pouvoir acheter des Bitcoins.
N’hésitez pas à suivre Ari Paul sur Twitter.
Cet article ne constitue pas une recommandation d’investissement. Nous vous suggérons de mener vos propres recherches avant de décider de vous procurer des crypto-monnaies – des actifs extrêmement risqués. Ne dépensez pas plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Nous ne saurions être tenus responsables de toute perte en capital, en lien avec la lecture de cet article.
Références : Bitcoinist, BusinessInsider
CAPTURE D'ÉCRAN ET SOURCE: https://www.crypto-france.com/risques-crypto-monnaies
CAPTURE D'ÉCRAN ET SOURCE: https://www.crypto-france.com/
 

Bitcoin Gaming#gerardpocquet



Bitcoin Gambling
Capture d'écran et source: http://www.coinnewsasia.com/

Bitcoin Gaming


Albeit as yet possessing a little corner inside of the iGaming business, the Bitcoin betting business offers a different internet wagering environment.
Driving this business sector are the Bitcoin gambling sites, whose number proceeds to exponentially develop as more individuals embrace the cryptocurrency. Likewise present in this segment are the Bitcoin poker rooms and Bitcoin dice sites, which are warmly gotten by the internet wagering group. Beside these, betting aficionados can likewise taste stimulation and remunerate through Bitcoin games wagering, lottery, bingo, and different amusements.
In spite of the fact that Bitcoin Asia gaming may just take up a little rate of the general internet gaming industry, regardless it figures out how to get a lasting effect, so much that more fiat-based betting sites are gradually incorporating bitcoin into their framework. Subsequently, it is completely justified, despite all the trouble to tune in the blooming corner of internet betting utilising the computerised cash.
  1. Bitcoin casino —Whether it is the excellent top choices roulette, blackjack, or baccarat, clubhouse devotees are guaranteed of a model time wagering bitcoins on the most energising club recreations ever to hit the internet. Obviously, the well known openings and the feature poker machines, alongside the other just as exciting casino wagering items that take pride in their provable fairness, are additionally present.
  2. Bitcoin poker—It is the session of ability, numerous players around the globe are very affectionate of this facet. Beside the sites that has PC produced recreations, there are likewise Bitcoin poker rooms that give online poker tables, where poker enthusiasts can play in competitions and freerolls against other energetic bettors around the world.
  3. Bitcoin dice—Dice amusements advance the internet betting enclosure by permitting little wagers while giving aggressive prizes and other sorts of excitement. Also, Bitcoin craps recreations may even be played continuously with a live dealer.
  4. Bitcoin sports betting—Avid game bettors and fans are dealt with a simple and solid game wagering action that serves as the portal to witness and be a piece of the activity in different donning occasions occurring in the global and neighborhood scenes.
  5. Bitcoin binary options—Bitcoiners who are searching for a basic ways to benefit from bitcoin with the same sort of anticipation and energy like Bitcoin betting mustabsolutely enjoy exchanging binary options. With its quick, simple nature of purchasing contracts, contributing, and sitting tight for the outcomes, Bitcoin binary options keeps on turning into one of the more prominent decisions.
  6. Bitcoin forex—Forex exchanging can be troublesome on most events, yet Bitcoin succeeds in transforming it into a bother free, alluring budgetary instrument. Daring individuals, prepared speculators, and different sorts of brokers ought to consider putting resources into money matches in the realm of Bitcoin and to experience the advantages it brings.
  7. Bitcoin lottery—Who might not need the diversion and tension online lottery diversions bring? It doesn’t oblige abilities, however you are in urgent need of more fortunes to score huge rewards. As lottery starts to end up considerably more mainstream in Bitcoin betting, more sites are propelled to provide food for the devotees of Bitcoin lottery.
Download Bitcoin Gambling Guide
Albeit not by any stretch of the imagination, in agreement with the betting items, budgetary instruments utilising the advanced cash Bitcoin binary options and Bitcoin forex—are likewise secured on this business sector.
With every one of these divisions accessible for the utilisation of bitcoin, betting fans have enough alternatives to experience a wide range of offerings the Bitcoin gaming business sector has in store. This turns out to be much more alluring as the quantity of sites offering these administrations keep on growing. All the more essentially, the included Bitcoin diversions give the players particular gameplays that guarantee every wagering background to be huge and charming.
Betting with bitcoin is not enclosed in online casino sites. There is a range of internet wagering exercises that work on the computerized cash: casino, poker, sports betting, lottery, forex, binary options, bingo, dice, thus substantially more. Consequently, knowing them one by one is vital with the end goal you should genuinely get a grip of the Bitcoin gaming and even Bitcoin affiliation essentials.

La Biélorussie légalise les crypto-monnaies et offre une exonération d’impôt pendant 5 ans#gerardpocquet


Alexander Lukashenko
Capture d'écran et source:https://www.crypto-france.com

La Biélorussie légalise les crypto-monnaies et offre une exonération d’impôt pendant 5 ans


Le président de la République de Biélorussie, Alexander Lukashenko, vient de signer un décret qui légalise les crypto-monnaies, les Initial Coin Offerings (ICOs) ainsi que les smart contracts. L’ensemble des revenus générés grâce aux transactions de crypto-monnaies ou au minage seront exonérés d’impôt pendant les cinq prochaines années.

Légalisation des transactions effectuées en crypto-monnaies et des ICOs

Alexander Lukashenko, le président de la République de Biélorussie, a annoncé ce vendredi que le décret portant « sur le développement d’une économie numérique » avait été signé.
« Ce document vise à mettre en place des conditions favorables pour que les sociétés informatiques s’installent en Biélorussie, qu’elles y ouvrent leurs bureaux de représentation, leurs centres de développement, et qu’elles puissent y créer des produits qui seront populaires à travers le monde », a-t-il déclaré.
Annonce président Lukashenko
La signature de ce décret doit notamment permettre de légaliser les crypto-monnaies, les ICOs et les smart contracts.
L’agence de presse Reuters a indiqué que « la Biélorussie avait légalisé les transactions en crypto-monnaies », expliquant que cela « faisait partie d’une volonté de favoriser la croissance de l’activité du secteur privé et d’attirer des capitaux étrangers, en libéralisant certains composantes d’une ‘économie de type soviétique' ».
Reuters a ajouté :
« Ce décret doit permettre de légaliser les initial coin offerings, mais également les transactions effectuées en crypto-monnaies, notamment leurs conversion en monnaies ‘traditionnelles’ à partir des plateformes d’échange biélorusses. Dans le même temps, l’ensemble des transactions seront exonérées d’impôt au cours des cinq prochaines années. »
Par conséquent, il ne sera pas nécessaire de déclarer les profits et les revenus générés au travers de crypto-monnaies – ceux-ci seront exonérés d’impôt jusqu’au 1er janvier 2023.
« Les citoyens se verront offrir la possibilité de stocker, de convertir, de donner, de léguer, de miner des crypto-monnaies, mais également d’échanger celles-ci contre des monnaies fiduciaires », a précisé le média Rusbase.
Dans le même temps, une plateforme d’échange biélorusse devrait être mise en ligne dès le printemps prochain, devenant ainsi la première plateforme de ce type au sein de l’union douanière de l’Union eurasiatique (composée de la Russie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, de l’Arménie et du Kirghizistan).

« Des conditions uniques au monde »

Impôt BitcoinLa signature de ce décret va offrir des conditions particulièrement attractives aux citoyens, notamment aux résidents du High-Tech Park (HTP), la Silicon Valley locale.
Ceux-ci vont avoir la possibilité « d’agir comme des sociétés privées, et de pouvoir miner et échanger des crypto-monnaies », a indiqué l’agence de presse Sputnik, qui a également précisé ceci :
« La Biélorussie a mis en place des conditions uniques au monde en matière de régulation de l’écosystème des crypto-monnaies, aussi bien pour les citoyens ordinaires que pour les sociétés et les investisseurs de ce secteur. »
Rusbase a indiqué les personnes morales basées au sein de l’HTP vont ainsi pouvoir financer leur développement en émettant leurs propres tokens ICO, avec la possibilité d’acheter et de vendre ceux-ci au travers de plateformes d’échange.
Ce décret ne devrait toutefois pas susciter un grand enthousiasme du côté de certains dirigeants locaux. Ce mois-ci, les représentants du ministère des Finances et de la Banque nationale de la République de Biélorussie avaient déclaré qu’ils ne souhaitaient pas soutenir la légalisation des crypto-monnaies, invoquant « de sérieux risques apportés aux marchés financiers », d’après ce qu’avait rapporté l’agence de presse Belapan.
Une source de l’administration aurait expliqué à l’agence qu’« il est impossible de surveiller les crypto-monnaies et de contrôler leur mouvements ».
Références : News.Bitcoin, CoinDesk, BusinessInsider