mardi 11 avril 2017

Présidentielle 2017 : que proposent les candidats?

Capture d'écran: http://fondationconcorde.com
En prévision de cette élection présidentielle qui s'annonce cruciale pour notre pays, nous vous proposons de découvrir les propositions phares des 11 candidats, ainsi que le coût à l'horizon 2022 de leurs programmes. 
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Vous pouvez également découvrir nos analyses de ces différents programmes
  
Nathalie Arthaud – Candidate Lutte Ouvrière
Ses 5 propositions phares
1. Augmentation du SMIC et des pensions de retraite à 1800€                          
2. Construction de 500.000 logements sociaux/ an
3. Passage de l'âge de départ à la retraite à 60 ans
4. Interdiction des licenciements
5. Diminution du temps de travail
Coût total du programme : 269 milliards € à l'horizon 2022
Notre analyse du programme
François Asselineau – Candidat Union Populaire Républicaine
Ses 5 propositions phares
1. Sortie de l'Union Européenne                     
2. Sortie de la zone euro
3. Sortie de l'OTAN
4. Nationalisation d'entreprises privées (EDF, TF1, Airbus, Orange, etc…)
5. Doubler le budget de la défense
Coût total du programme : 110 milliards € à l'horizon 2022
Notre analyse du programme
Jacques Cheminade – Candidat de Solidarité et Progrès
Ses 5 propositions phares
1. Sortie de l'UE                    
2. Sortie de la zone euro
3. Tripler le budget de la BPI
4. Etablir une colonie sur la lune pour explorer l'espace
5. Sortie de l'OTAN
Coût total du programme : 603,5 milliards € à l'horizon 2022
Notre analyse du programme
Nicolas Dupont-Aignant – Candidat de Debout la France !
Ses 5 propositions phares
1. Sortie de l'UE                           
2. Diminuer l'impôt sur le revenu de 10%
3. Diminuer les charges sociales de 30%
4. Diminuer de moitié l'impôt sur les société
5. Construire 40.000 places de prison
Coût total du programme : 183 milliards € à l'horizon 2022
Notre analyse du programme
François Fillon – Candidat Les Républicains
Ses 5 propositions phares
1. Non remplacement de 500.000 fonctionnaires sur 5 ans                           
2. Suppression des 35 heures
3. Suppression de l'ISF
4. Augmentation de 2 points de la TVA "normale" pour financer une baisse des charges de 350€/ an
5. Baisse de 50 milliards € de charges aux entreprises
Recette totale du programme : 3 milliards € à horizon 2022
Benoît Hamon – Candidat du Parti Socialiste
Ses 5 propositions phares : 
1. Mise en place d'un revenu universel
2. Taxation sur les robots
3. Fusion de la CSG et de l'impôt sur le revenu
4. Mise en place d'un statut unique du travailleur
5. Mutualisation des dettes publiques européennes
Coût total du programme : 233 milliards € à l'horizon 2022
Jean Lassalle – Candidat du mouvement Résistons !
Ses 5 propositions phares
1. Renégocier les traités européens                          
2. Désengagement militaire de la France à l'étranger
3. Accroître les relations France – Afrique
4. Remplacer le pétrole et le nucléaire par des énergies renouvelables
5. Individualiser les parcours scolaires
Coût total du programme : impossible à chiffrer
Marine Le Pen – Candidate du Front National
Ses 5 propositions phares
1. Sortie de l'Union Européenne
2. Sortie de la zone euro et nationalisation de la politique monétaire
3. Passage de l'âge de départ à la retraite à 60 ans​
4. Mise en place d'une taxe à 3% sur les importations
5. Mise en place d'une "prime pouvoir d'achat" de 80€ par mois
Coût total du programme : 159 milliards € à l'horizon 2022
Emmanuel Macron – Candidat En Marche ! 
Ses 5 propositions phares
1. Passage à la retraite par points et suppression des régimes spéciaux
2. Exonération de la taxe d'habitation pour 80% des Français
3. Ouverture des droits du chômage aux démissionnaires
4. Augmentation de la CSG de 1,7 points
5. Négociation du temps de travail au sein des entreprises 
Coût total du programme : 52,5 milliards € à l'horizon 2022
Jean-Luc Mélenchon – Candidat de la France Insoumise
Ses 5 propositions phares
1. Sortie de tous les traités et organismes internationaux
2. Plan d'investissement de 100 milliards en faveur de la transition écologique
3. Passage au 100% Sécurité Sociale
4. Passage de l'âge de départ à la retraite à 60 ans
5. Taxation à 90% des revenus annuels supérieurs à 400.000 €
Coût total du programme : 193 milliards € à l'horizon 2022
Philippe Poutou – Candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste 
Ses 5 propositions phares
1. Augmentation du SMIC à 1700€                         
2. Interdiction des licenciements
3. Suppression du sénat et de l'Elysée
4. Augmentation du RSA, allocation chômage et retraite à 1700€ / mois
5. Passage au 100% Sécurité Sociale
Coût total du programme : 241 milliards € à l'horizon 2022
Notre analyse du programme
 
 
 


Émotion : faut-il tuer l'empathie ?

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Capture d'écran: http://www.influencia.net/fr/actualites/media-com,media,emotion-faut-il-tuer-empathie

Émotion : faut-il tuer l'empathie ?

Publié le 10/04/2017

S’il s’agissait simplement de « sympathie », quel intérêt aurait l’empathie (« la capacité à se mettre à la place d’autrui ») dans les pratiques de conception ? Revisitée au travers du prisme de l’émotion, tout s’éclaire… A condition de bien user de la notion. Ou comment l’on décide de quitter les chaussures de l’usager pour vivre avec.

Il y a quelques années, les ingénieurs d’un groupe d’électroménager français ont décidé, afin d’être en parfaite symbiose avec les usagers séniors et leurs besoins, de mener leurs recherches munis de combinaisons simulant les contraintes sensorielles et motrices de ceux-ci. Interagissant ensuite avec les produits qu’ils concevaient, l’effet fut radical. Dans la peau du personnage, lesdites contraintes ne trompent pas.


Un piège potentiel


Dans un monde économique centré sur l’expérience, l’empathie dont il est question ici est devenue un des outils les plus prisés pour redécouvrir son propre marché et éprouver les besoins des usagers. En empruntant les chaussures d’autrui, designers, créatifs et managers peuvent percevoir le monde par les yeux de leurs clients et prospects. Et, comme les anthropologues, faire parler les émotions des indigènes (1).

Pour autant, ce qui résulta de l’expérience d’immersion relatée plus haut fut désastreux : loin de percevoir la capacité et les contraintes réels des séniors dans leur quotidien, les ingénieurs munis de combinaisons ont été emportés par leur propre incapacité à interagir avec leurs propres produits. Et pour cause, sans apprentissage, sans découverte progressive de ce qui pour eux fut un « nouvel environnement », bref, en l’absence d’une véritable compréhension des récits de vie des usagers, l’empathie est devenue un piège qui s’est refermé sur eux.

En réalité, les anthropologues, à qui les designers ont emprunté l’usage de l’empathie à des fins expérimentales, ne sont pas nécessairement eux-mêmes à l’aise avec celle-ci. Certains s’en méfient, car rien n’est plus trompeur que l’émotion si elle n’est pas préalablement « cadrée » dans le bon contexte. En effet, des études récentes montrent que d’un point de vue cognitif, l’empathie s’éprouve surtout pour des personnes jugées a priori attirantes, qui nous ressemblent ou encore qui partagent un bagage culturel. L’empathie est donc en réalité un filtre puissant qui empêche d’accéder à certaines réalités… à son corps défendant.

Cela s’avère dans le management. Johannes Hattula, maître assistant en marketing à l’Imperial College Business School, a ainsi conduit plusieurs travaux qui ont montré comment les managers les plus empathiques sont aussi les plus égocentrés et les moins à l’écoute des attentes réelles de leurs clients (2) : moins analytiques, ils sont plus enclins à chercher dans leurs propres réactions les motivations de leurs clients. La proximité émotionnelle devient alors un « faux ami », une métaphore linguistique alors fort appropriée.


La bonne distance affective


Le principal problème est que, trop souvent, l’empathie se réduit à son versant affectif, alors qu’elle est en réalité la combinaison de trois compétences : émotionnelle, cognitive et sociale. Ressentir ce que perçoivent ses clients ou ses collaborateurs, c’est aller au-delà de la pure émotion, qui parle parfois plus de soi-même que de l’autre, et comprendre également la façon dont l’usager organise et structure son monde, et la place qu’il occupe dans la hiérarchie sociale.

L’ethnologue Jeanne Favret-Saada est régulièrement citée quand il s’agit de démontrer la valeur de l’empathie. Pour appréhender la sorcellerie dans le Bocage normand des années 1970, elle a en effet accepté de participer à ce système en engageant de manière très intense sa sensibilité et ses émotions. Ce que l’on retient moins en revanche, c’est que son étude n’a pu avancer que grâce à sa participation pleine et entière au terrain. Il ne s’est pas agi tant de chercher à vivre des expériences comme ses informateurs, mais de vivre des expériences pour être avec eux. Et ainsi, seulement, pouvoir les comprendre, progressivement, malgré ses propres émotions (3).

Il existe une autre catégorie anthropologique qui convoque l’émotion comme un moyen de se rapprocher d’un autre. C’est le rite, et plus précisément le rite de passage. Ce dernier a un rôle tout à fait particulier dans la vie des hommes. Par une succession de mises à l’épreuve, culminant dans une période de séparation du monde ordinaire pour vivre des situations hors du commun, les individus sont littéralement amenés à devenir autres. La force de ces moments réside dans la mise en scène de cette sortie du monde ordinaire et dans la capacité à susciter des émotions vives pour devenir autrui.


Devenir un autre


À l’instar de ce qui se fait dans le rite de passage, nous proposons d’utiliser la puissance émotionnelle de la mise en scène pour générer une nouvelle connaissance des usagers. Rapporté à l’univers de la conception et du design, cela revient à créer des expériences émotionnelles vives et volontaires, orientées et immersives, avec pour objectif de comprendre sa cible telle qu’elle est, et non telle que nous serions si nous étions elle. Comme les effets spéciaux nous trompent au cinéma, la mise en scène est primordiale par sa puissance émotionnelle. Elle assume de guider pour permettre de se rapprocher. Et quand elle se joue quasiment en vrai, elle a pour impact capital, comme dans un rite de passage, d’aider à devenir littéralement un autre, en l’occurrence un usager.

On peut trouver un exemple de cette approche extrême au sein d’entités de l’armée américaine : le 64e escadron « Les agresseurs » (US Air Force) et le National Training Center (US Army). Ces bataillons sont spécifiquement formés aux techniques de l’armée russe, en portent les insignes et suivent un endoctrinement proche de celui que vivent les recrues russes. Ceci permet une totale immersion, au point où les règles d’engagement interdisent aux militaires qui viennent se frotter à eux pour s’entraîner de se tenir à moins de 50 mètres hors des heures d’entraînement pour éviter les combats à mains nues. Dit autrement, ces bataillons américains arrivent à mettre leurs adversaires (américains…) dans un état émotionnel tel que l’immersion est totale.

Autre exemple totalement virtuel d’une telle immersion : le Joint Fire & Effects Training System, qui utilise tous les outils de virtualisation d’Hollywood pour recréer une immersion au sein d’un faux environnement de guerre. Les combattants se retrouvent ici en salle, dans des conditions de terrain entièrement reproduites avec de la vidéo, du son, des odeurs et des êtres humains, intervenant dans la narration de scénarios simulés. Les émotions sont si réalistes qu’il s’agit d’un véritable baptême dans la réalité de la guerre.

Et si, demain, plutôt que de « vivre la vie  » d’un usager le temps d’un atelier ou d’un week-end d’immersion, les équipes R&D, marketing et design devenaient littéralement leurs usagers ? La mise en scène, la capacité de sortir du monde ordinaire, les transgressions symboliques et les expériences émotionnelles vives sont autant de leviers que les cultures exploitent depuis des centaines d’années pour transformer leurs membres. On ne se pense pas et on ne vit pas comme un client ou un usager, mais on peut le comprendre en s’immergeant dans son monde. Notre conseil : laissez à leur place leurs chaussures, et cherchez plutôt à plonger dans leur bain !

1. Voir, par exemple, l’ouvrage de Jon Kolko, Well-Designed: How to Use Empathy to Create Products People Love, HBR Press, 2014.
2. Voir ses travaux sur sa page personnelle : http://www.imperial.ac.uk/people/j.hattula
3. Voir le récit que Jeanne Favret-Saada en fait dans Désorceler, L’Olivier, 2009.


L’intérim à la française : chronique d’une mort annoncée

Capture d'écran: http://www.journaldunet.com/management/expert

L’intérim à la française : chronique d’une mort annoncée


Face à trois géants mondiaux qui sont en passe de réussir leur transformation digitale, l'intérim français traditionnel risque de connaître des jours sombres. Qu'il s'agisse des start-up ou des réseaux classiques. A moins que...


Avec plus de 60% du marché de l’intérim en France (2015) et un chiffre d’affaires global du secteur en croissance, les 3 leaders de l’intérim en France que sont Adecco, Manpower et Randstad auraient pu se contenter de vivre sur leurs acquis. Il semble néanmoins que leur leadership soit fortement contesté par des challengers, regroupés en réseau (Aprime, Coalys, Domitis, Reseo) qui leur grignotent petit à petit des parts de marché.
Mais depuis 2016, un nouveau front s’est ouvert brutalement avec l’arrivée du digital et des ubérisateurs de l’emploi qui veulent "ringardiser l’intérim". Il est vrai que ce secteur a peu évolué depuis 50 ans. L’agressivité des nouveaux entrants pourrait changer la donne sur le marché du travail temporaire et cela nécessitait une réponse à la hauteur de la part des 3 leaders du secteur. Elle ne s’est pas fait attendre. Il suffit de passer sur l’autoroute A86 et de constater les grandes affiches sur le siège social de Randstad (face au Stade de France) pour comprendre tous les enjeux que revêt la stratégie digitale du Groupe néerlandais. Après le rachat de Monster, le lancement de Randstad direct et depuis le 4 avril, le rapprochement avec CornerJob, l’ambition n’est pas dans une défense de ses positions historiques mais plutôt dans l’offensive et le développement de ses services vers les TPE et les PME
Adecco adopte la même ambition et poursuit une digitalisation à marche forcée. Mais le suisse se lance aussi dans la conquête du marché du CDD et des groupements d’employeurs en créant des pôles de compétences partagées par bassin d'emploi. Il s’agit de regrouper cinq à six entreprises aux besoins de mains d'œuvre communs et qui emploient, ensemble, un groupe de 50 à 100 CDI intérimaires
La stratégie digitale de Manpower est actuellement moins visible mais il semble indéniable que le Groupe Américain prépare une riposte à la hauteur des 2 autres participants au podium du marché de l’intérim français.
On peut donc s'interroger sur l'avenir des challengers français dans ce nouveau contexte de digitalisation de l'emploi. Sont-ils en mesure de rivaliser ? Disposent-ils des facteurs pour réussir leur transition technologique, alors que pendant longtemps, le savoir-faire d'une agence d'emploi résidait essentiellement dans sa capacité à proposer au plus vite des candidats qualifiés en réponse à des besoins ponctuels ou pour faire face à une hausse de l'activité ? 
La digitalisation du secteur va rebattre les cartes et la légitimité de nombreux acteurs acquise après des années de travail va être fortement remise en question. La stratégie des 3 leaders du secteur, aux gros budgets de communication vise désormais les TPE et les PME. 
Les acteurs traditionnels se voient donc directement concurrencer sur leur cible de clientèle que les groupes suisses, américains et hollandais avaient longtemps délaissée. Les coûts commerciaux sont désormais beaucoup plus faibles, grâce au digital. 
Les acteurs traditionnels de l’intérim à la française ne semblent pourtant pas lutter à armes égales. Ils auront sans doute du mal à défendre leurs positions et la rapidité opérée généralement dans la transition numérique d’un secteur nous laisse envisager des difficultés pour de nombreux réseaux ou agences d’emploi dans les 3 ou 4 prochains semestres.
Mais du côté des nouveaux entrants, la bataille est loin d'être gagnée. La verticalisation de Randstad (Randstad, Randstad direct, CornerJob) va rendre moins accessible le ticket d'entrée.
Les récentes levées de fonds annoncées par les entreprises actives dans le recrutement digital semblent insuffisantes au regard des moyens nécessaires pour rivaliser avec les grands groupes internationaux. Ces dernières ne pourraient avoir d'autres choix que  de proposer des modèles low cost. Avec en conséquence moins de protection sociale et une remise en question du salariat pourtant tant apprécié de la majorité des travailleurs français.   


#Présidentielle2017 Pour qui votent les entrepreneurs ?

Capture d'écran: https://www.maddyness.com/entrepreneurs/2017/04/10/presidentielle2017

Sans surprise, c’est Emmanuel Macron, qui se présente comme “le candidat du travail” qui est plébiscité par les entrepreneurs et les chefs d’entreprise, talonné par François Fillon. Décrochée, Marine Le Pen se hisse tout de même sur le podium.

A moins de deux semaines de l’élection présidentielle, à quel candidat les entrepreneurs pensent-ils donner leur voix ? C’est la question à laquelle répond un sondage d’Opinion Way pour LegalStart. En tête des intentions de vote du millier d’entrepreneurs et chefs d’entreprise interrogés, Emmanuel Macron, avec 32% des réponses. François Fillon est en embuscade avec 27% tandis que Marine Le Pen (16%), Jean-Luc Mélenchon (12%) et Benoît Hamon (7%) sont décrochés. Dans les “petits” candidats, Nicolas Dupont-Aignan tire son épingle du jeu (3%) et François Asselineau (2%) et Jean Lassale (1%) récoltent quelques suffrages, tandis que Philippe Poutou, Nathalie Arthaud et Jacques Cheminade récoltent un zéro pointé.


Les jeunes entrepreneurs de moins de 35 ans font davantage confiance que la moyenne à Jean-Luc Mélenchon (19%), le plaçant deuxième derrière Emmanuel Macron, tandis que ceux de plus de 65 ans privilégient au contraire François Fillon (44%), au détriment du candidat d’En Marche. Marine Le Pen doit sa place sur le podium aux entrepreneurs de province, beaucoup plus nombreux que ceux de la capitale à la soutenir (21% contre 8%). Et si Macron récolte ses meilleurs résultats auprès des entreprises de services à la personne (40%), Marine Le Pen convainc plus facilement celles du BTP (29%). Mais seuls deux interrogés sur trois sont certains de leur vote.

Marine Le Pen

Macron au top, Hamon fait un flop

Du côté des mesures phares, c’est sans surprise celles d’Emmanuel Macron qui sont plébiscitées. Sa proposition d’un régime universel de retraite recueille 82% d’avis favorables, juste devant celle de faire de l’ISF un outil d’investissement dans les entreprises (75%). Plus surprenant, la promesse d’abroger la loi Travail de Myriam El-Khomri, pourtant destinée à faciliter la vie des entrepreneurs, portée par Jean-Luc Mélenchon, est soutenue par 53% des répondants. En revanche, moins d’un entrepreneur sur deux (47%) appuie la suppression de 500 000 fonctionnaires en cinq ans, comme l’a proposé François Fillon.


Si Benoît Hamon ne récolte pas non plus une majorité d’avis positifs avec sa “taxe robots” (44%), son revenu universel fait carrément un flop (26%). Mesure la moins soutenue par les entrepreneurs (21%), la sortie de l’euro n’est pas une option envisageable pour les chefs d’entreprise. Les entrepreneurs de moins de 50 ans sont cependant plus nombreux (27%) à soutenir cette mesure que leurs aînés.

 

Guardian Connect, la mesure du glucose sur son smartphone


Guardian Connect, la mesure du glucose sur son smartphone

[Contenu réalisé en partenariat avec Medtronic]

Par | le 10 avril 2017 | 
Medtronic est devenu l'un des leaders mondiaux dans le domaine des technologies médicales et contribue à soulager la douleur, rétablir la santé et prolonger la vie de millions de personnes à travers le monde. Cet acteur de la santé développe et fabrique ainsi une large gamme de produits et de thérapies pour offrir aux patients un continuum de soins dans le diagnostic, la prévention et la surveillance des maladies chroniques.

FrenchWeb: En quoi le Guardian Connect transforme-t-il la prise en charge des patients diabétiques?

Emmanuelle Taret-Hoppenot, Responsable Marketing – Division Diabète Medtronic :  Le Guardian Connect est un dispositif de mesure de glucose en continu qui a été conçu  pour  les patients diabétiques et pour leur entourage ou famille. A l’heure actuelle, pour connaître son taux de sucre dans le sang une personne diabétique doit nécessairement mesurer sa glycémie capillaire en se piquant le bout du doigt 4 à 6 fois par jour. Avec ces mesures, il ne connaît pas le sens d’évolution de sa glycémie et est totalement aveugle entre les différentes prises. 
Avec le Guardian Connect, le patient va être équipé d’un petit dispositif qui capte et mesure le taux de glucose dans le liquide interstitiel qui baigne les cellules. Ce taux de glucose va être enregistré en continu toute la journée et toute la nuit, obtenant 288 mesures. Le dispositif va ensuite envoyer ces valeurs directement à une application téléchargée sur smartphone. Le patient aura ainsi une vision complète de l’évolution de sa glycémie sur son téléphone portable.

Quelles sont les innovations de ce dispositif de lecture du glucose en continu ?

Une des innovations du Guardian Connect réside dans la lecture de l’évolution de la glycémie sur le smartphone du patient. Il pourra lire son taux de glucose aussi facilement qu'il consulte d'autres sources d'informations telles que les e-mails, la météo ou les réseaux sociaux. De plus, la personne pourra recevoir des alertes par notifications sms si elle est en situation d’hypoglycémie lorsqu’elle n’a pas suffisamment de sucre dans le sang, ou en situation d’hyperglycémie, lorsqu’elle a trop de sucre dans le sang. Enfin, si elle le souhaite, ces informations peuvent être transmises en direct à son entourage ou à son équipe soignante.

A quelles attentes du patient diabétique répond cette technologie ?

La priorité de Medtronic est de permettre aux personnes atteintes de maladies chroniques d’améliorer la prise en charge de leur maladie au quotidien. Ce dispositif offre tout d’abord une grande discrétion. La personne diabétique peut vérifier sa glycémie en consultant simplement son smartphone sans que personne ne s’en aperçoive. C’est un grand changement pour un diabétique car on ne lui ajoute pas un nouveau dispositif mais on utilise un outil de son quotidien. L’autre bénéfice du Guardian Connect est son adaptabilité. En effet, le patient peut décider quand il veut recevoir ses alertes, de façon à être alerté lorsque sa glycémie le nécessite.
Pour Medtronic, le patient ne doit pas adapter sa vie à sa maladie chronique mais l’inverse. C’est en fonction de son quotidien que le patient va adapter son traitement.  Les objets connectés permettent de fusionner la technologie du dispositif médical avec un objet du quotidien. L’objet connecté de santé comme le Guardian Connect transforme la prise en charge du diabète en apportant au patient une gestion simplifiée et facilitée de sa glycémie. 

Lire aussi : Medtronic lance Guardian Connect pour alléger le quotidien des patients diabétiques
  • Medtronic : les données clés
  • Date de création : 1949
  • Localisation : Irlande
  • Effectifs : + de 84 000 collaborateurs
 
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