jeudi 28 décembre 2017

Pour le fondateur de TenX, le prix du Bitcoin pourrait dépasser les 60 000 dollars en 2018#gerardpocquet


Pièce Bitcoin
Capture d'écran et source: https://www.crypto-france.com

Pour le fondateur de TenX, le prix du Bitcoin pourrait dépasser les 60 000 dollars en 2018


Ces dernières semaines, le Bitcoin a affiché une forte volatilité.
Après avoir atteint un record historique à 20 000 dollars le 17 décembre, le prix de la monnaie numérique était retombé, seulement 5 jours plus tard, à 12 000 dollars. Elle avait franchi à nouveau le seuil des 17 000 dollars mercredi matin, pour traverser ensuite une nouvelle phase baissière.

60 000… ou 5 000 dollars en 2018

Julian Hosp est le fondateur de TenX, une société qui propose une carte de crédit permettant de dépenser ses crypto-monnaies chez les commerçants qui acceptent les paiements par carte bancaire.
Application TenX
Dans le cadre d’un entretien accordé à la chaîne de télévision CNBC, il a récemment déclaré que le prix du Bitcoin pourrait vraisemblablement dépasser la barre des 60 000 dollars (50 500 euros) d’ici la fin de l’année 2018. Avec un tel cours, l’ensemble des Bitcoins en circulation franchiraient ainsi le seuil des 1000 milliards de dollars.
Mais il estime toutefois que le Bitcoin pourrait également chuter à 5000 dollars :
“Je pense que nous allons voir le Bitcoin franchir la barre des 60 000 dollars, mais je vois également le Bitcoin atteindre le seuil des 5 000 dollars. La question est difficile : ‘Lequel des deux allons-nous franchir en premier ?'”
Le prix du Bitcoin pourra-t-il un jour retomber à 5 000 dollars ? Difficile de savoir s’il s’agit là d’une véritable prédiction de la part du développeur, ou d’une manière de souligner la forte volatilité de la monnaie numérique.
Lors de la rédaction de cet article, celle-ci s’échangeait à 15 500 dollars (13 000 euros). Un Bitcoin à 5 000 dollars correspondrait donc à une baisse de près de 70% par rapport au prix actuel.
De nombreux observateurs n’envisagent pas une telle situation. Leur optimisme s’appuie notamment sur la hausse du nombre de transactions effectuées sur le réseau Bitcoin, sur l’introduction de contrats à terme sur la monnaie numérique au sein du CBOE et du CME, mais également sur des perspectives enthousiasmantes comme l’arrivée possible d’ETFs adossés à la monnaie numérique ou celle du Lightning Network.
M. Hosp n’est pas le seul à garder son sang froid face aux fortes variations du cours du Bitcoin, et à juger qu’elles sont inhérentes à ce type d’investissement. La semaine dernière, l’analyste Tom Lee avait déclaré que la baisse du prix du Bitcoin était “extrêmement saine” :
“Pour les experts qui connaissent bien ce marché, cette baisse était la bienvenue. Nous l’avons perçue comme étant très, très saine, et certains d’entre nous en ont profité pour en racheter un peu, puisque nous avions soudainement la possibilité d’obtenir des rabais de 40 à 45% par rapport aux précédents records historiques. Nous allons – pas de manière immédiate, mais sur le long terme – toujours assister à de petites hausses, puis à des baisses.”

Le New York Stock Exchange regrette de ne pas s’y être mis plus tôt

En juin dernier, la capitalisation des sociétés cotées au sein de la plus grande bourse d’échange mondiale, le New York Stock Exchange (NYSE), atteignait un total vertigineux de 21 700 milliards de dollars.
Ceci n’a pas empêché son président Jeff Sprecher de partager récemment des regrets pour ne pas avoir mis en place des contrats à terme sur le Bitcoin avant le Chicago Board Options Exchanges (CBOE) et le CME.
Nous avons peut-être étés ‘stupides’ en n’étant pas les premiers. Je n’ai pas les réponses, j’aurais aimé savoir. Je ne sais pas trop quoi faire avec les crypto-monnaies“, avait-il confié au début du mois de décembre, dans le cadre d’une conférence investisseurs.
Ce mois-ci, le NYSE a demandé l’approbation de la Securities And Exchange Commission (SEC) pour pouvoir lister deux ETFs (fonds indiciels) adossés au Bitcoin. Ceux-ci pourraient permettre aux investisseurs de spéculer facilement sur la valeur du BTC, en s’offrant un produit financier dont les évolutions épouseraient celles de la crypto-monnaie.
Référence : NewsBtc, CNBCCoinTelegraph
Cet article ne constitue pas une recommandation d’investissement. Nous vous suggérons de mener vos propres recherches avant de décider de vous procurer des crypto-monnaies – des actifs extrêmement risqués. Ne dépensez pas plus que ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Nous ne saurons être tenus responsables de toute perte en capital, en lien avec la lecture de cet article.
Merci !

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Cryptojacking : Opera 50 proposera la fonctionnalité “NoCoin”#gerardpocquet


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Capture d'écran et source: https://siliconfr.by.wonderpush.com

Cryptojacking : Opera 50 proposera la fonctionnalité “NoCoin”

NavigateursPoste de travail Crédit photo : Danilovi_andry via Visual Hunt / CC BY-NC-SA

La mouture 50 du navigateur internet Opera est dotée d’une fonctionnalité anti-mining de crypto-monnaies.
Opera tente de se distinguer parmi les navigateurs internet du marché.
La dernière version bêta (en attendant la version finale numéro 50) est ainsi pourvue d’une fonctionnalité visant à empêcher le « mining » de crypto-monnaies en sous-marin sur votre ordinateur, suite à la visite d’un site.
De nombreux sites profitent en effet de la visite d’internautes pour déclencher un script, tel que Coinhive, destiné à utiliser vos ressources hardware pour miner de la crypto-monnaie, comme le bitcoin ou encore l’ether.
Pour rappel, toute crypto-monnaie est basée sur une blockchain, qui joue le rôle de livre de comptes de toutes les transactions passées. Pour l’alimenter, des ressources matérielles doivent être mobilisées afin de résoudre des problèmes de plus en plus complexes. Le « mineur » (celui qui résout ces problèmes) est ainsi récompensé d’une fraction de la crypto-monnaie.
Des fermes de « mining » ont ainsi vu le jour, avec une optimisation du compromis entre l’investissement, la dépense énergétique et le gain potentiel. L’équation n’est pas simple à résoudre car le hashrate, l’unité qui mesure la puissance de « mining » d’un dispositif (nombre de fois par seconde où une machine peut réaliser une fonction de hachage), évolue rapidement dans le temps.
Il est en revanche beaucoup plus simple d’exploiter, à leur insu, les machines de millions d’internautes, sans coût en termes d’investissement et de dépenses énergétiques pour celui qui récolte le fruit de ce « mining » sous-marin.
On parle ici de « cryptojacking ». On ne vole pas directement de la crypto-monnaie, mais on met en œuvre les moyens permettant d’en miner sans frais.
Des sites peu scrupuleux l’ont bien compris et n’hésitent pas à profiter des visites pour lancer des scripts que l’ont peut considérer comme malveillants.
Dans son billet de blog, Opera explique en effet comment cela peut se traduite pour l’internaute : « Les bitcoins sont un sujet très chaud en ce moment, mais saviez-vous qu’ils pourraient aussi rendre votre ordinateur plus chaud ? Votre processeur fonctionnant soudainement à 100 pour cent de sa capacité, le ventilateur devenant fou, en apparence, sans raison et votre batterie s’épuisant rapidement sont peut-être tous des signes que quelqu’un utilise votre ordinateur afin de « miner » de la crypto-monnaie. »
Concrètement, la fonctionnalité d’Opera s’appelle « NoCoin ». Il suffit de se rendre dans les “Paramètres” (« Préférences » sous macOS), puis « de Base », afin d’activer NoCoin. Dès lors, les pages qui ont recours à des scripts de mining de crypto-monnaies sont bloquées de la même manière qu’Opera bloque les publicités.
Crédit photo : Danilovi_andry via Visual Hunt / CC BY-NC-SA

Cybersécurité : Proofpoint livre ses prédictions pour 2018#gerardpocquet


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Capture d'écran et source: https://www.silicon.fr/cybersecurite-proofpoint-predictions-2018

Cybersécurité : Proofpoint livre ses prédictions pour 2018

MalwaresRégulationsSécurité

Propagation en cascade de virus informatiques, vol de données et de cryptomonnaies, humains face aux bots… sont les thématiques clés de l’année 2018, selon Proofpoint.
Avec des ransomwares comme WannaCry, NotPetya ou encore BadRabbit, l’année 2017 a été marquée par des attaques d’envergure mondiale s’appuyant principalement sur l’exploit EternalBlue.
En 2018, les pirates informatiques et les organisations cybercriminelles vont redoubler d’efforts pour exploiter les failles informatiques et les erreurs humaines. Les techniques et les comportements des cybercriminels vont évoluer. Pour mieux tirer profit de données et de cryptomonnaies volées.
C’est en tout cas le point de vue de Proofpoint. Comme d’autres fournisseurs, l’éditeur américain de logiciels de sécurité publie ses prédictions pour l’année à venir.
La vision de l’éditeur de Sunnyvale (Californie) porte sur quatre points clés :

Propagation en cascade

Hier encore, les cybercriminels privilégiaient l’e-mail ou le téléchargement Web pour lancer des attaques par ransomware. Un changement s’opère depuis 2017.
Pour 2018, les chercheurs de Proofpoint prévoient une généralisation de l’adoption de techniques de propagation d’infections et virus informatiques, basées sur les réseaux. Les logiciels malveillants et les acteurs impliqués seront plus nombreux et variés.
Selon Proofpoint, l’e-mail restera le vecteur de distribution le plus utilisé pour une infection informatique initiale. En revanche, ce sont les vulnérabilités connues et les exploits qui auront fuité qui permettront une propagation rapide. Et ce vers d’autres systèmes et réseaux internes d’entreprises et administrations.

Cryptomonnaies volées

« Les chevaux de Troie bancaires, les voleurs de données et de cryptomonnaies seront les plus utilisés pour les attaques axées sur le profit. Tandis que les ransomwares, les « wipers » et d’autres outils destructeurs seront utilisés pour des campagnes axées sur la perturbation des services », explique Proofpoint dans un billet de blog.
L’engouement du secteur financier pour les cryptomonnaies aiguise les appétits de hackers et pirates, entre autres. En 2018, le phishing et les logiciels malveillants (malwares) conçus pour dérober les monnaies virtuelles (bitcoin, ether, monero, litecoin…) seront aussi répandus que les chevaux de Troie dans les campagnes d’e-mail.

Humain, « maillon faible »

L’exploitation automatisée de failles de sécurité perdure. Et les attaques exploitant le « facteur humain »vont rester une tendance majeure. Par le biais de techniques d’ingénierie sociale (des courriels ayant l’apparence de messages légitimes aux faux profils sur les réseaux sociaux) les pirates informatiques trompent la vigilance d’utilisateurs exposant leurs données, y compris leurs informations bancaires.
Par ailleurs, les attaques perpétrées via les réseaux sociaux se développent.  Et les cybercriminels affinent leur approche : création de faux compte, usurpation d’identité de marques, etc.
Ainsi, Proofpoint s’attend à une nouvelle augmentation forte du volume de contenus piratés sur les réseaux sociaux en 2018, après une hausse de 20% en 2017.

Bot tout puissant ?

Pour l’année à venir, les bots représentent un autre moyen de générer des logiciels malveillants ou de créer des liens vers des sites usurpant l’identité de marques. Avec un objectif : soutirer des informations confidentielles et financières aux utilisateurs.
Dans ce système en pleine mutation, il devient plus difficile de distinguer les humains des robots. Les entreprises et les particuliers sont amenés à mieux sécuriser  leurs données.
C’est d’autant plus important que l’année 2018 sera marquée par l’entrée en vigueur du nouveau Règlement européen sur la protection des données personnelles (RGPD), le 25 mai prochain.
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