jeudi 1 septembre 2016

Financement participatif : le minibon bientôt proposé aux entreprises et aux particuliers

Financement participatif : le minibon bientôt proposé aux entreprises et aux particuliers

https://www.service-public.fr

Publié le 29 août 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
À partir du 1er octobre 2016, des minibons (bons de caisse) seront mis à disposition des particuliers, des entreprises et des institutions pour favoriser le développement du financement participatif.
Mis en place par l'ordonnance n°2016-520 du 28 avril 2016, les minibons sont des titres anonymes émis par une entreprise en échange d'un crédit. Le dispositif fonctionne comme une reconnaissance de dette utilisée par le biais des plateformes de prêts aux entreprises dit « crowdlending ».
Il concerne :
  • les sociétés par actions (SA, SAS) ;
  • les sociétés à responsabilité limitée (SARL) dont le capital est intégralement libéré et qui existent depuis au moins 3 ans.
Seules les plateformes ayant le statut de conseillers en investissement participatif (CIP) peuvent être intermédiaires pour les échanges de titres.
Les minibons ne peuvent être souscrits à plus de 5 années d'échéance. Un décret à venir devra préciser un plafond maximum de financement sur 12 mois pour une personne physique.

La loi Travail complète les motifs de licenciement économique

Publié le 30 août 2016 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)https://www.service-public.fr

Les conditions du licenciement économique sont définies et précisées par la loi relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, dite loi Travail. La loi différencie selon la taille de l'entreprise un des critères des difficultés économiques, celui de « baisse significative » des commandes ou du chiffre d'affaires. Ces nouvelles dispositions s'appliqueront à compter du 1er décembre 2016.
Comme avant, le licenciement peut résulter de difficultés économiques ou de mutations technologiques conduisant à une suppression ou une transformation d'emploi ou à une modification, refusée par le salarié, d'un élément essentiel du contrat de travail.
La loi définit les difficultés économiques. Elles doivent être basées sur au moins un des indicateurs suivants :
  • une baisse significative des commandes ou du chiffre d'affaires ;
  • des pertes d'exploitation ;
  • une dégradation de la trésorerie ou de l'excédent brut d'exploitation ;
  • tout autre élément de nature à justifier de ces difficultés.
La baisse de commandes ou du chiffre d'affaires doit durer au moins :
  • 1 trimestre pour une entreprise de moins de onze salariés ;
  • 2 trimestres consécutifs pour une entreprise d'au moins onze salariés et de moins de cinquante salariés ;
  • 3 trimestres consécutifs pour une entreprise d'au moins 50 salariés et de moins de trois cents salariés ;
  • 4 trimestres consécutifs pour une entreprise de trois cents salariés et plus.
La loi ajoute aux difficultés économiques et aux mutations technologiques :
  • la réorganisation de l'entreprise si elle est nécessaire à la sauvegarde de sa compétitivité ;
  • la cessation d'activité de l'entreprise.
Ces critères s'apprécient au niveau de l'entreprise.


Comment fonctionne Instagram Stories?

home-trois-instagram-fw

Comment fonctionne Instagram Stories?

image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2016/08/home-trois-instagram-fw.png
Début août, Instagram présentait son nouvel outil baptisé «Stories» à sa communauté. Alors que le succès de l'application aux 500 millions d'utilisateurs a longtemps reposé sur ses filtres pour photographies, avec cette fonctionnalité, Instragram va aujourd'hui plus loin dans la dimension sociale.
 

Comment?

Avec «Stories», Instagram propose à ses utilisateurs de publier des mini-séquences vidéos, qui, mises bout-à-bout, forment une «histoire» à partager avec ses amis.
Concrètement, après la mise à jour de l'application, un nouveau bouton «Plus» apparaît en haut de l'écran à gauche. Sous cette fonctionnalité, ce sont les dernières publications des utilisateurs suivis par l'utilisateur. 
Pour faire une mini-vidéo, il suffit d'appuyer sur la touche centrale et de la maintenir (pour une durée maximale de 15 secondes). L'utilisateur envoie ensuite ce mini-contenu dans son «histoire» de la journée.
Côté filtres, Instagram ne change pas sa recette gagnante et propose autant de filtres et d'émojis que pour les photos.
>> Angle d'attaque: Instagram fait disparaître ces contenus vidéos et diaporamas publiés sur Stories après 24 heures. Tout comme Snapchat, Instragram propose ainsi de l'éphémère et invite les instagramers à «swapper» les histoires.
image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2016/08/instagram-frenchweb-home.png
instagram-frenchweb-home

Pourquoi?

Officiellement, Instagram entend apporter du sens à la quantité de photos postées, en les rassemblant en un nouveau diaporama de vidéos. «Avec Stories, vous n'avez pas à vous inquiéter de la surabondance de posts», promet l'application. 
Plus certainement, Instragam envoie ansi une riposte directe à Snapchat, la messagerie éphémère aux 100 millions d'utilisateurs.
  • A savoir :
  • Sur le mobile, seuls trois comptes (ceux qui ont été récemment actifs) apparaissent immédiatement en page d'accueil. Un affichage à prendre en compte, si l'on souhaite remonter dans le fil de «Stories» de ses abonnés… Les autres sont à faire défiler de manière horizontale.
     
  • L'analytics est assez fin : il est possible de voir le nombre de vues par mini-séquences, et qui l'a vu.
     
  • Les Stories peuvent être «créatives» : il est possible d'uploader des photos de la galerie d'image du smartphone
     
  • Il est possible d'envoyer un commentaire sous forme de message privé, pour réagir à chaque Stories, inscrivant un peu plus l'application dans les services de messagerie (Messenger, Snpachat, WeChat).
     
  • Avec sa durée de vie de 24 heures, Instagram Stories se rapproche des formats «Live»; pour engager ses audiences dans l'instant.
 

Pour qui?

Avec cette fonctionnalité, Instagram, qui propose déjà des «comptes commerciaux» pour les entreprises, veut proposer un nouveau format aux marques. 
«Avec ces nouveaux outils maintenant disponibles à travers l’Europe, il sera encore plus simple pour les PME de recevoir des insights, de se lier à de nouveaux clients et de promouvoir leurs publications préférées à partir d’un téléphone mobile,» explique Amy Cole, la directrice du développement d'Instagram Europe.

image: http://www.frenchweb.fr/wp-content/uploads/2016/08/Anna-wintour-instagram.png
Anna-wintour-instagramEn plus de la cible B2B, Instagram cherche à engager toujours plus de fans, au travers des célébrités et de leurs moments privés à partager. A noter que 80% de l'audience d'Instagram à moins de 35 ans. L'application comptabilise 4,2 milliards de «J'aime» par jour en moyenne. Dans son spot de présentation, Instagram prend soin de faire le tour des secteurs qui pourraient être intéressés par ce contenu éphémère. Voyage, e-commerce, événements… l'intégration des marques est multiple. 
Depuis sa création, Instagram veut devenir la brique créative incoutournable des annonceurs en s'intégrant à leur stratégie cross-canal. Aussi, l'application vend des fans, mais aussi des influenceurs grâce à ces contenus générés (UGC).

Quels annonceurs?

«Cette fonctionnalité vous permet de partager tous les moments de la journée : votre histoire», promet Facebook pour présenter la fonctionnalité de sa filiale. Une histoire qui ne dure que 24 heures, mais qui permet d'engager une audience. 
Pour l'heure, les marques qui se sont laissées séduire sont américaines. 



 
  • Instagram : les chiffres clés
500 millions d'utilisateurs dont 300 millions sont actifs au quotidien
80% des utilisateurs se trouvent hors des États-Unis
80% ont moin de 35 ans
2012 : Deux ans après sa création, Facebook rachète Instagram pour 1 milliard de dollars
juin 2016: première campagne publicitaire du réseau qui choisit la France
Disponible sur iOS et Android.

Et vous?

Comment utilisez-vous Instagram Stories? La fonctionnalité vous intéresse-t-elle plus que Snapchat? Partagez votre expérience en commentaire de l'article…
Lire aussi :
Pourquoi Instagram est un bon réseau social pour le marketing B2B
[INSIDERS] 500 millions d’utilisateurs actifs sur Instagram…

The following two tabs change content below.
Pour contacter la rédaction: cliquez ici Devenez "la start-up de la semaine" : faites-vous connaitre! Ajoutez un événement à notre agenda: cliquez ici

Read more at http://www.frenchweb.fr/comment-fonctionne-instagram-stories/253328#1Hy2pL6BkYldmqVi.99

Tendance : les anti-Redbull

Tendance : les anti-Redbull http://www.ladn.eu

Introduction 

Oubliez les boissons énergisantes. La tendance semble emprunter les voies de la relaxation…
Le « slow movement » vous connaissez ? Cette tendance agissait en rupture d’un monde où il faut toujours courir, toujours être connecté, toujours se dépasser, toujours faire plusieurs choses en même temps… bref toujours plus, toujours mieux et plus rapidement. Avec le slow movement, vous vous déconnectez, vous reprenez des activités manuelles, vous exercez le yoga ou la méditation… en somme vous reprenez du temps pour vous, le temps de faire les choses.
Longtemps épargné par cette tendance, les energy drink (Redbull, Burn…) pourraient bien se faire grappiller quelques parts de marché par cette nouvelle race de boissons qui se veulent relaxantes. Oubliez la conquête de l’espace par Redbull, on va désormais chercher la relaxation sur terre : thés relaxants, feuilles de citronnier, stevia, fruits du dragon, citron, jasmin, passiflore, camomille, valériane officinale… on est bien loin de la taurine Taurine et du D-glucuronolactone.
Certains affichent clairement leur vision « rupturiste » dans leur nom comme c’est le cas de la marque « Slow Cow » (la vache lente) dont la gueule de la vache sur le logo est écrasée contre le sol, qui s’oppose au « red bull » (taureau rouge) en posture d’attaque sur ses pattes arrières. Faire de l’anti-Redbull pourrait être le nouveau cool.

Autre marque : Tranquini, qui, quant à elle entend bien vous faire « sentir le flow » comme l’exprime sa signature, dans un univers graphique des plus épuré et un style graphique des plus simple pour faire valoir ses bénéfices : calmer votre cerveau, votre cœur et votre  respiration.

La campagne de la boisson relaxante Tranquini


Nous pouvons également citer la marque Just Chill, au nom explicite qui va donc vous aider à « chiller »:
La campagne de la marque Just Chill
Le marché des boissons relaxantes devrait connaître une croissance de 12% par an pour atteindre les 263 millions de dollars d’ici 2019
La marque Koma Unwind qui entend bien vous faire surfer au rythme de l’eau et d’un placement de produit dans le clip de J-Lo.
Le placement de produit de la marque Koma Unwind dans le clip de Jennifer Lopez I'm Into You
Drink Neuro , lui, entend bien s’occuper de votre système nerveux pour le meilleur des sommeils ou réduire votre stress.

Et… sans oublier Bob Marley maître (en image) de la relaxation avec sa boisson Marley’s Mellow Mood.


Le 4 février 2015, le magazine INC. relevait que le marché des boissons relaxantes a progressé de 23% en 2014 pour atteindre les 153 millions de dollars avec un rythme de croissance de 12% par an pour atteindre les 263 millions de dollars d’ici 2019 (étude IBISWorld).

On lâche son café-clope pour construire son business plan, et on l’aborde avec  exercice de
respiration – boisson relaxante ? Ça sonne moins bien, mais la croissance semble y être…

Production de contenus, bientôt l'overdose ?


Image actu

Production de contenus, bientôt l'overdose ?


Publié le 31/08/2016 http://www.influencia.net/fr
 

Mesdames et Messieurs les marketeurs, si vous souhaitez que vos marques figurent parmi les heureuses élues du grand concours mondial de l'engagement par le contenu, vous devez inverser la tendance du sacro-saint principe quantitatif au profit du qualitatif. Soit donc des contenus moins réguliers mais plus impactants. Ce n'est pas nous qui l'affirmons mais une étude mondiale de The Economist et Hill + Knowlton Strategies.

Devenu une stratégie fondamentale pour générer davantage d’intérêt, le content marketing redéfinit les règles de séduction publicitaire entre la marque et le consommateur devenu générateur de contenus et d'opinions. Parce que l'UGC renouvelle les règles de l'engagement bilatéral, produire du contenu de qualité qui plaise aux internautes et les invite à être impliqués dans la conversation est une nécessité.

Si toutes les marques ne l'ont pas encore compris, c'est que chaque stratégie dépend aussi de son univers de marque, son marché, sa cible. C'est pour bien cerner cette complexité que les études sur le content marketing se suivent, preuve que les marketeurs maîtrisent encore mal le contenu. Après la feuille de route printanière du rapport d'Altimeter Prophet, INfluencia s'intéresse à une récente étude menée par The Economist Group, en partenariat avec Hill + Knowlton Strategies, agence de conseil en communication propriété de WPP. Sa conclusion principale ? Trois cadres sur cinq procèdent à une sélection drastique face à une avalanche de contenus.

Il n'y a pas de question idiote, seule la réponse l'est ? Le rapport pondu en avril dernier par Altimeter Prophet, cabinet de recherche et de conseils de la Silicon Valley, tord le cou à l'adage d'un manichéisme confondant de fausse naïveté empathique. S'interroger encore aujourd'hui pour une marque sur la nécessité du sens et de la direction de son contenu marketing est au mieux anachronique, au pire franchement incompétent. Mais voilà qu'en énonçant les éléments clefs pour construire une stratégie de contenu, Altimeter rappelait des vérités toujours bonnes à dire. Si le béaba du marketeux -définir qui est sa cible, ses besoins et savoir comment les combler par le contenu- serait donc encore mal maîtrisé par une multitude de marques, c'est peut-être parce que les producteurs de contenus de type leadership d'opinion nagent la brasse coulée dans un océan de contenus.

Intitulée "Thought leadership disrupted : New rules for the content age" ("Un leadership d'opinion d'un genre nouveau : des règles repensées à l'ère des contenus") et réalisée auprès de plus de 1 600 cadres et producteurs de contenus d'influence, l'étude mondiale de The Economist et Hill + Knowlton Stratégies explique que face à pléthore de contenus, les cadres se montrent plus sélectifs dans le choix de leurs sources. Confrontés à divers défis, dont la nécessité de se recentrer sur la production de contenus originaux qualitatifs se distinguant de la masse par une plus grande rigueur éditoriale, ils sont contraints de repousser toujours plus loin les frontières en termes de cible, de présentation et de délai de publication.


Un manque de discipline dans le développement d'un leadership d'opinion


"S'ils souhaitent que leurs marques figurent parmi les heureuses élues, les marketeurs doivent inverser la tendance du sacro-saint principe quantitatif au profit du qualitatif, c'est-à-dire des contenus moins réguliers mais plus impactants", explique Jeff Pundyk, vice-président senior de la division Global Integrated Content Solutions au sein du groupe The Economist. Pour synthétiser les résultats de l'étude, nous retiendrons 4 autres conclusions en plus de la première édictée plus haut : d'abord, plus de la moitié des cadres jugent les sources de contenus et leur volume de plus en plus intrusifs. Ensuite, les professionnels du marketing continuent quand même de produire des contenus à gogo puisque 80 % d'entre eux envisagent d'augmenter la quantité de contenus de leadership d'opinion produits au cours de la prochaine année.

D'autre part, plus de 60 % se disent « tout à fait d'accord » ou « plutôt d'accord » avec l'affirmation selon laquelle les difficultés d'harmonisation en interne constituent un obstacle à la création efficace de contenus d'influence. Enfin, 75 % des sondés affirment être devenus plus sélectifs quant au choix des contenus qu'ils consomment, sachant qu'ils sont plus de 80 % à attribuer ce changement au volume des contenus; 33 % des cadres consomment des contenus de leadership d'opinion de manière quotidienne, et 20 % affirment que cette consommation a « beaucoup » augmenté au cours des 12 derniers mois.

"L'étude révèle un manque flagrant de discipline dans le développement d'un leadership d'opinion. À l'heure actuelle, les professionnels du marketing semblent avoir toutes les peines du monde à assurer une certaine cohérence dans la ligne de conduite de l'entreprise. Le leadership d'opinion est une activité stratégique qui nécessite de ce fait des niveaux de rigueur nettement supérieurs, similaires à ceux attendus dans le cadre de toute autre activité à forte valeur ajoutée ", commente Lars Erik Grønntun, PDG de la division EMEA chez Hill+Knowlton Strategies. En attendant la prochaine étude, vous pouvez déjà, chers marketeurs et producteurs de contenus, méditer cette remise en question éventuelle. Ou pas…