dimanche 1 octobre 2017

Michael Amar : « La victoire d’Emmanuel Macron a été le déclencheur de mon retour en France » GUILLAUME BREGERAS Le 28/09 à 14:44Mis à jour à 16:09 4 1 60 Partager par mail 0 Imprimer En savoir plus sur https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/communaute/030631828488-michael-amar-la-victoire-d-emmanuel-macron-a-ete-le-declencheur-de-mon-retour-en-france#gerardpocquet

Capture 'écran et source: https://business.lesechos.fr

Après avoir créé avec sa succès sa start-up à San Francisco, l’entrepreneur français revient s’installer en France. Il amorce un mouvement qui pourrait s’amplifier dans les prochains mois.https://business.lesechos.fr

Comment s’est prise votre décision de revenir en France ?
Cela faisait deux ou trois ans que j’y pensais, mais le climat n’était pas encore propice, et d’un point de vue personnel et familial, il fallait prendre le temps de s’organiser. Au fur et à mesure, nous avons migré des ressources en France, comme les ingénieurs. Dans la Silicon Valley, les meilleurs partent chez Facebook et Google, et ils renégocient leurs salaires tous les trois mois… Et puis nous avons signé un contrat avec La Redoute qui nous a permis d’ouvrir notre activité en France.

Quels autres éléments vous ont orienté vers cette décision ?
Ça s’est accéléré à la fin de l’année dernière et la victoire d’Emmanuel Macron a été le déclencheur. Beaucoup de mes amis basés dans la Silicon Valley sont dans une démarche analogue à la mienne. Ils ont souvent des enfants, donc ils attendent la rentrée scolaire de l’année prochaine pour se lancer, mais je suis sollicité deux à trois fois par semaine pour répondre à leurs questions. Il ne faut pas sous-estimer la part de nostalgie qui existe chez les quadragénaires expatriés et je sens qu’ils ont envie de croire à la dynamique qui se passe ici. Mais clairement, si un autre candidat à la présidentielle l’avait emporté, je ne serai pas rentré. Désormais, je suis installé à Aix-en-Provence qui me sert de camp de base, et je passe environ trois jours par semaine à Paris. Je passe également beaucoup de temps à voyager.

Quel regard portez-vous sur la French Tech depuis votre retour ?
Au niveau du financement d’amorçage, c’est explosif ! Je participe aux fonds d’ISAI et de Daphni, je conseille Cathay Capital et j’ai aidé à sélectionner les jeunes pousses de Station F. L’enjeu, maintenant, est d’emmener les start-up au stade d’après, de faciliter le financement des séries B par exemple. L’écosystème est encore jeune, et il faut bien analyser si le modèle de ces entreprises est exportable et répétable.
 
Cet afflux de fonds peut-il créer une bulle ?
L’inconvénient de l’abondance actuelle de fonds est que cela va créer de fausses vocations. Entreprendre est extrêmement dur, et avec la facilité d’’accès aux capitaux, cela va entraîner beaucoup de morts dans les mois et années à venir. Dans le même temps, et c’est le paradoxe, je rencontre des startuppeurs dix fois meilleur que moi lorsque j’ai démarré. A mon époque, on pouvait réussir en étant autodidacte. Aujourd’hui, ce sont les meilleurs qui se tournent vers ce parcours.
Conseilleriez-vous toujours de se lancer aux Etats-Unis ?
 
Oui, il y a deux moments pour cela : soit la start-up a prouvé la solidité de son projet en Europe et a levé des fonds pour y aller. Soit très tôt dans son histoire, mais en gardant ses ressources en France. Je conseille plutôt aux apprentis entrepreneurs d’y effectuer un MBA afin de bien comprendre la culture, très différente de la nôtre. 
A noter : Ifeelgoods réalise un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros par an dans 30 pays différents, et compte une quinzaine d’employés.

En savoir plus sur https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/communaute/030631828488-michael-amar-la-victoire-d-emmanuel-macron-a-ete-le-declencheur-de-mon-retour-en-france-313810.php?EYxrj5jACRuDUmSI.99

Sur Snapchat#gerardpocquet, les avatars prennent une nouvelle dimension


bitmoji snapchat
Capture d'écran et source: https://journalduluxe.fr
Business

Sur Snapchat, les avatars prennent une nouvelle dimension

https://journalduluxe.fr


L’application Bitmoji sur Snapchat, outil de séduction massive des moins de 20 ans, propose une nouvelle expérience de réalité augmentée sur mobile. L’application propose à ses utilisateurs de créer leur propre avatar 3D  et de le faire interagir avec le monde réel.

Un avatar en prise directe avec l’environnement

Dans le jargon snapchat, un lense est un filtre animé qui a fait son apparition suite à la mise à jour de septembre 2015. On doit le filtre classique à la start-up Looksery, à l’époque, la seule à maitriser une technologie de reconnaissance faciale à même d’analyser les mouvements en temps réel.
Le filtre classique consistait, à partir de son visage pris en mode selfie et mémorisé par l’application, à le modifier, le déformer à l’aide de filtres aux effets spectaculaires et complétement loufoques (oreilles et truffe de chiens, couronne de fleurs, étoiles…). L’offre des filtres disponibles dépendait de la géolocalisation ou était exclusif à un évènement commercial.
Le World lense, un an plus tard, se propose, quant à lui, d’ « augmenter » le monde environnant à l’aide non pas l’appareil photo du mode selfie mais bien de l’appareil photo situé à l’arrière du mobile.  Ici il est possible d’appliquer des filtres sur l’environnement. Snapchat parle de « peindre le monde en 3D ».

Publicité

L’application Bitmoji, propriété de Snapchat permettait auparavant de créer des avatars 2D qui pouvaient être inséré dans les snaps.
Désormais, l’application propose à ses utilisateurs d’intégrer leur avatar 3D au sein de leur environnement réel. Il est, de plus, possible d’y ajouter des objets virtuels avec lesquels l’avatar peut interagir  comme un tapis de sol, des lumières disco, un distributeur d’eau… Il est ensuite possible de prendre en photo son avatar en pleine action (en train de faire son yoga, de danser, de jouer à la guitare ou bien encore en train de se désaltérer).
bitmoji snapchat
Ces avatars permettent à l’utilisateur de se réinventer lui-même avec un large choix de visages, types de vêtements ou encore couleurs de vêtements et d’utiliser cette extension de soi aussi bien dans la plateforme de messagerie Snapchat que dans les messages textuels plus conventionnels.
avatar bitmoji personnalisé
Cet avatar peut être envoyé à un ami ou bien être posté dans sa story.
L’ajout des avatars Bitmoji en 3D ne nécessite aucune mise à jour Snapchat.

Les World Lenses : un investissement payant sur Snapchat

Lorsqu’en 2016 Snapchat  rachète  Bitstrip, l’entreprise derrière l’application Bitmoji, les marchés restent dubitatifs.
Pourtant, les filtres que propose l’application permettent de donner un coup de jeune aux vidéos et aux photos des utilisateurs. Avec le filtre « hot dog », le succès des world lenses devient viral.
Selon Snapchat, 1/3 de ses utilisateurs quotidiens joueraient avec les lenses (classiques et world inclus).
lenses snapchatAprès avoir abandonné l’idée des filtres payants, la plateforme trouve dans les filtres sponsorisés par les marques pour des lancements de produits et autres évènements un moyen très lucratif.
Pour les marques, les lenses offrent une plus grande visibilité face au cœur de cible décrit par Snapchat, « l’adolescent global ».
Les studios de cinéma ainsi que des marques comme Michael Kors et L’Oréal ont déjà succombé aux lenses.
Face à ce succès fulgurant, Facebook lui emboite le pas et rachète Masquerade, un équivalent de Bitmoji.
Dans la même veine que Bitmoji, il existe une autre start-up prometteuse, issue de la French tech : Gabsee.

Recherches d'internautes:

  • photo de voitir lux:nouvaille model bmw vision future luxury
Victor
Electriseur de mots jamais à court d’idées lumineuses, Victor est un trentenaire adepte des chemises à motifs depuis très très longtemps. De formation Luxe et après plusieurs expériences en retail, il s'est très tôt intéressé aux arts visuels. En prime, il est mordu de cultures asiatiques.

CONFERENCE


conference luxe

Quid de la transmission des savoir-faire d’excellence?#gerardpocquet



Capture d'écran et source:https://journalduluxe.fr
Business

Quid de la transmission des savoir-faire d’excellence ?


Les professionnels de l’artisanat ont débattu ce vendredi 15 septembre dans le cadre d’une conférence organisée dans le 8ème arrondissement de Paris. La Maison Nouvelle Aquitaine s’est transformée en véritable pop up store (magasin éphémère) dans le cadre de l’opération « Les EPV de la Nouvelle Aquitaine font leur pop’up » (du 8 septembre au 10 novembre 2017 – 30 avenue Caumartin – Paris) organisée avec l’aide de la CCI de Limoges et de la Haute Vienne, et le soutien de la Région. C’est donc dans ce cadre regroupant des productions innovantes issues de 50 maisons originaires de ce qui est désormais la plus grande région de France en terme de superficie et le 4e plus grand vivier de savoir-faire d’exception avec 132 entreprises labellisées « patrimoine vivant », que s’est déroulé l’entretien.
Formation et Transmission de Savoir Faire étaient ainsi au programme. La rencontre a également donné lieu à un échange relatif aux travaux menés autour d’un label parfois mal compris du grand public, le label EPV.

EPV nouvelle aquitaine

Les EPV, des vitrines françaises exceptionnelles

Savez-vous seulement ce qu’est une EPV ?
Si votre réponse oscille dangereusement entre le « non » ou le « pas tout à fait », rien de grave, vous êtes dans la moyenne des français. En effet, le label d’état EPV manque bien souvent de visibilité au bénéfice d’autres labels privés davantage médiatisés mais pourtant plus douteux…

Publicité

Pour faire simple, le label EPV ou « entreprise du patrimoine vivant » est une marque de reconnaissance de l’Etat mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Il désigne dans les faits également un laboratoire d’idées autour de ces professions.
Sur le territoire français, ces entreprises évoluent dans des univers et des secteurs divers et peuvent impliquer de 1 à 7000 salariés. Loin de la dimension patrimoniale muséale, Romain Ales, Président de la commission EPV et Président des Parfums Caron préfère retenir le caractère « VIVANT » de l’ensemble de ces entreprises.

fac similé lascaux
Fac-similé de Lascaux par l’AFSP
Selon lui, une EPV est « le plus bel échantillon qu’un Etat puisse s’offrir ».
Les EPV sont de véritables vitrines du savoir-faire français à l’international (l’export représente entre 20 à 30% de leurs chiffres d’affaires) et des locomotives pour l’écosystème régional qui offrent des emplois non délocalisables.
Recherche apprenti dans Entreprise orpheline de formation
Dans le cadre d’une étude portant sur la formation et la transmission dans les EPV en Normandie, il ressort de l’enquête que le capital humain représente la principale valeur économique du savoir-faire dans la production et le chiffre d’affaires.
L’étude a également mis en lumière quatre problématiques majeures liées à la transmission des savoir-faire : la disparition des filières de formation, la durée d’apprentissage longue (3 à 5 ans avec les seniors en entreprise), la difficulté de recruter des profils adaptés ainsi qu’un accompagnement (en particulier financier) insuffisant des collectivités et de l’Etat.
Les entreprises s’organisent et tentent de pallier le défaut de formation à travers la formation par des anciens faisant office de tuteurs (40%) tandis que d’autres ont mis en place des parcours de développement des compétences (10%).

fabrication makhila
Un artisan à l’oeuvre dans l’atelier Makhila Ainciart Bergara
Les entreprises présentes à la conférence expriment un véritable besoin en recrutement et le candidat potentiel ne ressemble pas vraiment aux profils types des jeunes sortis d’école. Le candidat doit ainsi, de l’avis des dirigeants, être observateur, passionné et polyvalent. A cela il faut ajouter que le candidat doit être implanté localement afin généralement de faire carrière dans l’entreprise durant au moins 20 ans, une difficulté supplémentaire, quand on sait que les jeunes générations conçoivent difficilement de rester plus de 5 ans au sein de la même entreprise.
Liza Bergara
Liza Bergara au sein de l’atelier familial

Une vision innovante de la transmission

Ils s’appellent Benjamin, Liza et Stéphanie, ils ont à peine trente ans et ils sont les porte-étendards des savoir-faire de tout un territoire. Ils ont fait le choix de perpétuer l’aventure d’institutions régionales comme Moutet tissage, Laffargue ou encore Makhila Ainciart Bergara pour mieux préserver les techniques familiales tout en insufflant à la profession une bonne dose d’innovation.
Par un heureux hasard du destin, ces 3 amis  partageant une même passion pour l’artisanat ont découvert qu’ils partageaient bien plus en réalité.
Leurs arrières grands parents se sont en effet vu décernés 80 ans plus tôt une médaille lors de l’exposition universelle de 1937.
Par leur enthousiasme, leur ténacité et leur créativité ils font vibrer au quotidien leur profession et leur région, la Nouvelle Aquitaine.
Cela fait ainsi 4 ans que Stéphanie a repris l’entreprise familiale Laffargue, institution de la maroquinerie cloutée indissociable de l’art de vivre de Saint-Jean de Luz.
Benjamin incarne la 5e génération de l’entreprise familiale Moutet tissage, fondée en 1919.
linge basque
Il est le garant d’un savoir-faire dans le tissage du linge basque, une toile solidifiée qui était à l’origine adaptée aux travaux des champs.
Pour Benjamin, « transmettre, ce n’est pas céder ».
Pour lui, seules les entreprises innovantes parviennent à perdurer aujourd’hui. Et l’artisanat ne fait pas exception.
Alors que le travail des champs n’avait plus la même portée,  il a eu l’idée d’ajouter à la toile des détails graphiques à grands renfort de rayures colorées, devenues depuis sa signature.
torchon design moutetCe changement d’usage innovant, a permis à ses toiles solidifiées de quitter le grand air pour rejoindre le cadre feutré des arts de la table au point de s’installer aux tables des restaurants et des corners des grands magasins.
Cette idée de « signature » soulève ainsi l’une des difficultés complexes accolées à son métier.
« Transmettre ce n’est pas simplement reproduire », comme le dit Liza, c’est aussi « incorporer et enrichir. »
L’apprenance est une chose mais y ajouter sa patte, sa touche distinctive en est une autre.
Liza incarne la 7e génération de l’entreprise familiale Ainciart Bergara, spécialisée dans la conception de makhilas, des bâtons de marche typiques du pays basque.
L’entreprise a connu un nouveau dynamisme lorsqu’elle a décidé de mettre en place des éditions limitées. Aux matériaux traditionnels du bois, du métal et du cuir, elle leur a substitué l’emploi de l’or et de l’argent. Avec la complicité des artisans de l’atelier, elle fait évoluer les formes des poinçons pour obtenir un résultat plus minimaliste et contemporain.

Makhila or argent
Edition limitée 2015 or et argent – Makhila Ainciart Bergara
L’EPV a révolutionné l’artisanat d’art.

Victor
Electriseur de mots jamais à court d’idées lumineuses, Victor est un trentenaire adepte des chemises à motifs depuis très très longtemps. De formation Luxe et après plusieurs expériences en retail, il s'est très tôt intéressé aux arts visuels. En prime, il est mordu de cultures asiatiques.

CONFERENCE


conference luxe



livre blanc luxe

Onfido, 30 millions de dollars pour vérifier votre identité avec un selfie#gerardpocquet


Onfido, 30 millions de dollars pour vérifier votre identité avec un selfie https://www.frenchweb.fr


Le montant

La start-up britannique Onfido, spécialisée dans la vérification des identités, a levé 30 millions de dollars mené par Crane Venture Partners. Microsoft Ventures, Salesforce Ventures et TempoCap ont également participé à l’opération. En avril 2016, la société avait bouclé un tour de table de 25 millions de dollars.

Le marché

Fondée en 2012 par Husayn Kassai, Eamon Jubbaway et Ruhul Amin, Onfido s’adresse principalement aux acteurs de l’économie collaborative et aux FinTech, qui ont besoin de s’assurer que leurs utilisateurs s’inscrivent avec leur véritable identité. Pour cela, la jeune pousse basée à Londres a développé une solution qui permet d’analyser des pièces d’identité, comme un passeport. Avec son smartphone, l’utilisateur doit prendre en photo une pièce d’identité puis lui-même avec un selfie. De cette manière, le logiciel d’Onfido compare la pièce d’identité à la photo de l’utilisateur grâce à la reconnaissance faciale afin de vérifier son identité.
A ce jour, la société revendique 1 500 entreprises clientes. Parmi celles-ci, on retrouve notamment  le spécialiste du covoiturage Blablacar, la société Square, spécialisée dans les paiements mobiles, ou encore le service de livraison de repas à domicile UberEATS.
Actuellement, les technologies de reconnaissance faciale ont le vent en poupe. Début septembre, le géant chinois Alibaba a lancé son premier service de paiement par reconnaissance faciale. Pour effectuer sa transaction, il suffit au consommateur de se présenter à une borne et de passer commande. Une caméra 3D se charge de scanner son visage pour vérifier son identité, qui est ensuite confirmée par la saisie d’un numéro de téléphone.

Les objectifs

Avec ce nouveau financement, la start-up britannique prévoit d’investir dans la R&D pour améliorer sa technologie de reconnaissance faciale. Onfido souhaite également s’étendre à l’international, en priorité en Amérique latine et en Asie orientale.

Onfido : les données clés

Fondateurs : Husayn Kassai, Eamon Jubbaway et Ruhul Amin
Création : 2012
Siège social : Londres
Activité : vérification des identités
Financement : 30 millions de dollars en septembre 2017
Tags
Microsoft Experiences les 3 et 4 octobre 2017

Maxence Fabrion https://www.frenchweb.fr

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs