mardi 29 novembre 2016

YouTube Brandcast: Comment Google prend soin des annonceurs et des marketeurs


1 Français sur 2, entre 16 et 44 ans, se rend tous les jours sur YouTube. Devant l’attractivité de la plateforme vidéo, les annonceurs tentent d’en profiter pour mettre en valeur leurs produits. Alors que YouTube revendique plus d'un milliard d'utilisateurs, la plateforme est devenue un point de contact central entre les marques et les consommateurs.
YouTube a donc tout intérêt à mettre à l'honneur ses annonceurs, à l'occasion d'une soirée qui leur est entièrement dédiée. La Maison de la Mutualité, à Paris, accueillait ainsi le 24 novembre la soirée YouTube Brandcast, qui a rassemblé plus d'un millier d'annonceurs et d'agences.

Un nouveau format publicitaire de 6 secondes

Les dirigeants de la filiale de Google étaient également présents, à l’image de Nick Leeder, directeur général de Google France, ou encore de Malik Ducard, Global Head of Family and Learning chez YouTube, venu présenter YouTube Kids, lancé en novembre en France. YouTube a profité de l'événement pour présenter ses dernières nouveautés, comme le Bumper Ads, un nouveau format publicitaire en pré-roll de 6 secondes.
Des YouTubeurs, comme Bruce Benamran, de la chaîne E-penser, et des marques, à l’image d’Air France, ont également participé à l’événement.

  • La Semaine thématique média

Maxence Fabrion

Maxence Fabrion

Journaliste chez Adsvark Media / FrenchWeb - We Love Entrepreneurs

Pourquoi les chatbots vont t-ils révolutionner l’industrie des petites annonces ?

CAPTURE D'ÉCRAN: https://www.maddyness.com

 #Robots Pourquoi les chatbots vont t-ils révolutionner l’industrie des petites annonces ?

https://www.maddyness.com

Le secteur des petites annonces semblent ne pas encore avoir été frappé par de réelles innovations. Une problématique qui pourrait être résolue par les chatbots et l’innovation, pour Mahieddine Cherif, fondateur de Bly.

Quand Théophraste Renaudot créa le bureau d’adresse en avril 1633, il ne créa pas simplement les petites annonces, mais une sphère publique propice aux échanges culturels, économiques et sociaux. Pour la première fois, la communauté locale contribuait au financement de la presse. Cela devint une source de revenu, un business model qui participa sans doute à la prospérité de la presse par la suite.
Depuis, beaucoup de choses ont changé, le minitel puis internet ont permis l’essor des petites annonces comme jamais auparavant : une petite description, un joli titre, une petite photo et voilà que tout le monde peut entrer en contact avec vous. Cependant, à l’ère des SMS et des réseaux sociaux, où il est presque mal vu de ne pas être présent sur Facebook ou Twitter, l’industrie des petites annonces s’appuie encore sur le mail et le téléphone, en misant sur l’anonymat. L’industrie des petites annonces a longtemps arrêté d’innover, et par conséquent elle devient de plus en plus obsolète, inefficace et dangereuse aussi.
Craig Newmark, fondateur du site de petites annonces Craiglist a dit, un jour : “Craiglist fonctionne parce que la plupart des gens sont biens”. Certes, mais malgré cela les gens malhonnêtes ont plus d’impact quand la technologie est de leur coté. Aujourd’hui, aller sur un site d’annonces veut aussi dire prendre une part non négligeable de risque d’escroquerie, voire pire. Sommes-nous condamnés à vivre avec ? pourrions-nous faire mieux ?

Résoudre les problèmes de confiance et d’encombrement

Les services de petites annonces souffrent généralement de deux grands problèmes : la confiance et l’encombrement. Personne ne sait qui est son interlocuteur jusqu’au moment de la rencontre, de plus la saturation des sites d’annonces rend le processus de découverte difficile, à la fois pour l’acheteur et le vendeur.
D’année en année, plusieurs acteurs ont essayé de révolutionner les petites annonces, sans succès. En réalité ils n’ont fait que résoudre une fraction du problème de la “confiance” à travers la vérification d’identité, les avis communautaires, ou l’intégration des réseaux sociaux. Mais pour disrupter l’industrie des petites annonces, une approche radicale est nécessaire. Grâce à l’intelligence artificielle, aux chatbots, on peut réfléchir différemment au problème.
À la base, une petite annonce est juste un morceau de texte, qui exprime une demande ou une offre. Ainsi on peut imaginer laisser les utilisateurs s’exprimer d’une manière naturelle, après tout “les marchés sont des conversations”. Le chatbot peut ainsi reconnaître l’intention de l’utilisateur, lui demander quelques informations si nécessaire et l’aider éventuellement à entrer en contact avec la bonne personne.
Tous les utilisateurs de chatbots ont déjà un compte sur un réseau social, par conséquent on pourrait appliquer des algorithmes sophistiqués pour évaluer la crédibilité du vendeur/acheteur en se basant par exemple sur son activité sur le réseau social, ses transactions précédentes, le prix moyen de l’article sur le marché vs le prix demandé (on a tous vu des iPhone 6 neufs à 200 euros). Le bot peut aussi planifier la rencontre entre l’acheteur et le vendeur dans un endroit public, sécurisé (une cafétéria par exemple) et assez proche des deux parties.
Nous pouvons aussi aller un peu plus loin, appliquer du machine learning sur les petites annonces pour détecter les escroqueries répandues et dégager de tout ça un pattern qui protégera les utilisateurs des différentes menaces potentielles, et puisque les chatbots sont implémentés au dessus des plateformes de chat officielles, l’environnement deviendra de plus en plus hostile aux arnaqueurs.
Les petites annonces font presque partie de notre vie quotidienne. En appliquant les technologies actuelles, nous pouvons d’ores et déjà résoudre les problèmes de confiance et d’encombrement. Tôt ou tard, l’I.A et les chatbots déclencheront une grande révolution technologique et changeront totalement notre façon de faire du business autour de nous.
bly

 

A New York, le Français Teads prépare sa conquête de l’Amérique



A New York, le Français Teads prépare sa conquête de l’Amérique

http://www.frenchweb.fr

Par | le 29 novembre 2016 | 
Teads, le spécialiste de la vidéo programmatique, est installé depuis trois ans aux États-Unis, sur un marché publicitaire en plein essor. Là-bas, il y réalise désormais la moitié de son chiffre d'affaires, qui en 2015, a atteint 130 millions d'euros. 
En août dernier, le spécialiste de la vidéo in-stream levait 43 millions d'euros auprès de BNPP, Bank of China, HSBC, la Banque Palatine et Bpifrance.
Visite de la filiale new-yorkaise de cette success story française. 

  • Teads : les données clés
Fondateurs : Pierre Chappaz et Loïc Soubeyrand
2014 : fusion avec E-buzzing
CA : 130 millions d'euros en 2015 (77 millions en 2014)
Levées de fonds : 24 millions d'euros auprès de bpifrance (2014), 43 millions en 2015.
Date de création : 2011
Siège : Paris
  • La Semaine thématique média

La rédaction