mardi 22 novembre 2016

Adblocks: 59% des utilisateurs les désactivent, et pas seulement sous la contrainte


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Capture d'écran: http://www.frenchweb.fr/

Adblocks: 59% des utilisateurs les désactivent, et pas seulement sous la contrainte

Plus du tiers (36%) des internautes français sont désormais équipés d'un adblock, en hausse de 20% depuis le début de l'année, selon les résultats du dernier Baromètre sur les Adblocks sur le marché français, réalisé par l'IAB en partenariat avec Ipsos. L'étude, menée en deux vagues successives (la première en janvier et la seconde en octobre 2016), dresse un état des lieux de l'adblocking en France, et mesure l'évolution de son utilisation.
Si la part d'internautes français utilisant des adblocks a augmenté depuis janvier, les auteurs de l'étude montrent néanmoins que 9% des répondants ont cessé d'utiliser ces logiciels anti-pubs, en hausse de 4 points par rapport au baromètre établi en début d'année. De quoi donner un peu d'espoir aux annonceurs, l'installation d'un adblock n'étant pas une décision irrévocable pour un internaute. 

Forte progression chez les 60 ans et plus

Premier constat de l'étude, si ce sont proportionnellement les jeunes (16-24 ans) qui utilisent le plus des adblocks (55% des répondants dans cette tranche d'âge), ce sont les 60 ans et plus qui voient leur part d'utilisateurs progresser le plus rapidement depuis janvier (+30%). L'ensemble des internautes français sont donc désormais concernés par cette pratique.  
En termes d'appareil, ce sont les ordinateurs portables qui sont les plus équipés (7 sur 10). Les terminaux mobiles comme les tablettes ou les smartphones sont en revanche très peu touchés: à peine 13% des smartphones et 12% des tablettes ont un logiciel adblock installé. Enfin, près de 7 utilisateurs d'adblock sur 10 déclarent n'avoir installé un adblock que sur un seul appareil, contre 21% qui en ont équipé 2, et à peine 6% sur 3 terminaux. 
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Des publicités jugées trop répétitives

Parmi les principales attentes des internautes vis-à-vis des annonceurs, qu'ils soient équipés d'un adblock ou non, on retrouve à la première place une plus grande variété des publicités (à 50%), suivie d'un souhait de voir les pages web moins encombrées de publicités (à 40%). Enfin, 37% des répondants souhaiteraient que les publicités soient mieux contextualisées. 
Ces attentes évoluent en fonction de l'âge des internautes, puisque les 16-24 ans souhaitent avant tout des publicités mieux contextualisées, tandis que les 60 ans et plus attendent moins de répétition des mêmes publicités. Enfin, les femmes sont légèrement plus sensibles à l'originalité des annonces que la moyenne. 

28% des utilisateurs prêts à désactiver leur adblock si la politique publicitaire est «raisonnable»

Face à l'utilisation croissante de logiciels adblocks, qui les privent de fait d'une source de revenus, les sites réagissent chacun à leur manière, en empêchant les utilisateurs de logiciels anti-pub d'accéder à certains contenus ou bien en usant de pédagogie vis-à-vis des internautes. Et cela semble porter ses fruits: 59% des utilisateurs d'adblocks déclarent en effet les désactiver, c'est 3 points de plus que lors de la première vague, en janvier.
Si une grande majorité (84%) d'utilisateurs les désactivent avant tout sous la contrainte (+35% par rapport à la vague de janvier), un peu plus du quart (28%) des répondants déclarent désactiver leurs logiciels par solidarité avec des sites ayant «une politique publicitaire raisonnable» (+15% par rapport à la précédente vague). 
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Enfin, interrogés sur la question de la collecte de données personnelles, les répondants restent majoritairement méfiants: 88% d'entre eux estiment que cela «relève de leur intimité personnelle», et une proportion équivalente se dit inquiète que sa navigation soit «enregistrée par des entreprises privées». Les 16-24 ans sont comparativement la tranche d'âge la plus ouverte sur la question, avec 36% des répondants qui estiment que «cela peut présenter des avantages». 

Airbnb va faire mal aux voyagistes

Capture d'écran: http://www.ladn.eu

Airbnb va faire mal aux voyagistes

http://www.ladn.eu

Publié par Jeremy Lopes le
Introduction
Après les hôtels, Airbnb s’attaque aux voyagistes en lançant une offre de voyages inspirée par une expérience globale.
Les signaux étaient là. Airbnb se diversifiait petit à petit organisait des circuits et des expériences qui laissaient présager une phase de beta-test avant de lancer une offensive plus globale. Cette fois-ci c’est officiel, la marque a annoncé la sortie de Trips « une plateforme communautaire conçue pour rendre le voyage à la fois facile et magique. Trips est lancé aujourd’hui avec trois offres clés – Expériences, Lieux et Logements. Les Vols et les Services seront ajoutés à l’avenir » précise le communiqué. Autrement dit, Airbnb se diversifie pour devenir un voyagiste complet intégrant toute la chaîne de valeur du voyage, du choix de la destination au retour d’expérience en passant par le vol et le logement.
Airbnb Trips présentation

Une nouvelle entrée dans le voyage

La grande originalité de Trips réside dans son approche par thème. Oubliez les « simples » vacances que vous choisirez avant tout pour la destination, le dernier né d’Airbnb mise sur l’expérience comme clé d’entrée pour une meilleure invitation au voyage : boxer à Detroit, apprendre à fabriquer un violon à Paris, vivre l’esprit du marathon au Kenya, atelier Samuraï au Japon, initiation aux voitures anciennes à Malibu, chasse aux truffes en Toscane… En proposant de vivre un centre d’intérêt avec les locaux, Airbnb vise juste pour les voyagistes en quête de sens, d’authenticité et d’expériences.

Renforcer le maillage local

Pour proposer le meilleur de l’offre locale à ses clients, Airbnb compte bien sur sa communauté d’utilisateurs pour recommander des lieux mais également sur les locaux. Pour cela la marque a constitué des Guides d’Experts composés d’experts culturels et d’initiés de quartiers qui proposeront leurs adresses. C’est ainsi que le chef montant vous recommandera le tout dernier restaurant tendance quand le barman mixologue vous confiera son bar local préféré. Car Airbnb a un véritable lien affectif avec les locaux mais surtout économique. Comme l’expliquait un récent article de Bloomberg, Airbnb générerait 4,5 milliards de dollars pour les restaurants locaux car les utilisateurs du service privilégierait les commerces de proximité lors de leur voyage.

Le logement : fondation du système

Ce développement n’aurait pas été possible sans une base travaillée depuis 2008 : celle du logement. Grâce à cet élément la marque a conçu un système de confiance qui lui a notamment permis de créer une communauté, de couvrir le monde et d’être au plus proche des locaux. Ce travail a permis à Airbnb de pouvoir proposer aujourd’hui plus de 3 millions de logements dans 191 pays, soit l’offre « la plus large et la plus diversifiée d’hébergements uniques pour les voyageurs » comme l’explique le communiqué.
Cette annonce semble bien faire écho à la dernière levée de fonds de 555 millions de dollars par la marque qui avait permis de la valoriser à 30 milliards de dollars.
Si l’offre devrait faire trembler les voyagistes, elle devrait également tuer dans l’œuf des jeunes startups qui proposaient des verticales similaires (Trip Flint, Routes, Tours by Local…) sans la force de frappe globale travaillée depuis 2008 par Airbnb.

TAG Heuer remporte le prix « Revival » lors du Grand Prix d’Horlogerie de Genève

Capture d'écran: Source : https://www.lvmh.fr

TAG Heuer remporte le prix « Revival » lors du Grand Prix d’Horlogerie de Genève

Montres & Joaillerie https://www.lvmh.fr

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  • A l’occasion du prestigieux Grand Prix d’Horlogerie de Genève, TAG Heuer s’est distingué dans la catégorie « Revival » pour la réédition du chronographe emblématique Heuer Monza. Retour sur ce modèle iconique dont la Maison célèbre les 40 ans cette année.
    Ce prix récompense la réédition d’un modèle entré dans l’histoire du patrimoine de la manufacture, tant son inspiration est proche de l’esprit original. Pièce depuis toujours recherchée par les collectionneurs, la Heuer Monza voit le jour en 1976 lorsque Jack Heuer, arrière-petit-fils du fondateur, dessine un chronographe pour célébrer le 1er titre de champion du monde du pilote de Formule 1, Niki Lauda chez Ferrari.
    L’année 2016 marque un retour aux sources pour la Maison puisque le modèle d’aujourd’hui retrouve les deux fonctions clés de la montre, le pulsomètre et l’échelle tachymétrique, non reprises pour les précédentes rééditions. La police de caractères originale, les aiguilles et le compteur rouges rappellent le côté racing, tout en inscrivant le modèle dans un design nouveau et contemporain.
    © TAG Heuer
    TAG Heuer réhabilite la fameuse boîte coussin et les aiguilles laquées noires et blanches, détails identiques à l’original. Contrairement au modèle d’origine, la boîte de cette nouvelle édition est réalisée en titane grade 5, lui assurant légèreté et résistance aux chocs. Le diamètre du cadran a également été repensé, passant de 39 mm à 42 mm. Le bracelet « super racing » est en veau pleine fleur noir surpiqué, reprenant le dessin des volants à trois branches des voitures de l’époque.
    Jack Heuer, président d’honneur de TAG Heuer et créateur de la Monza, est monté sur scène pour recevoir le prix à la demande de Jean-Claude Biver, CEO de TAG Heuer et Président de la Division Montres du groupe LVMH.
    Source : https://www.lvmh.fr

    Catherine Barba: « Les innovateurs sont des rebelles, des déviants, ils disent non »


    Catherine Barba est une pionnière du Web. Entrepreneuse, business angel, conférencière et organisatrice d'événements, elle est basée à New York depuis 2015 où elle développe deux activités : le PEPS Lab, l’observatoire de l’innovation retail destiné aux marques françaises, et le Women in Innovation Forum, l'événement annuel qui a pour mission d'encourager les femmes à oser, diriger, entreprendre et être moteurs de l'innovation dans tous les secteurs.
    Elle co-organise avec Havas Sports & Entertainment l'édition 2016 des Femmes en Or: les Femmes en Or Innovation Day. A cette occasion, Catherine Barba a répondu aux questions de FrenchWeb à propos de l'innovation au féminin.

    FrenchWeb: Quelles sont les femmes dans le monde réellement inspirantes en matière d’innovation selon vous?

    Catherine Barba, Founder of the PEPS Lab​: C’est terrible – et tristement révélateur : les premiers noms qui me viennent sont Edison, Galilée, Mandela, Steve Jobs, Elon Musk… spontanément aucune femme ! Ensuite seulement, je pense à ces femmes extraordinaires que sont Gabrielle Chanel, Marie Curie, la veuve Cliquot, Marie Parker Follett, Ada Lovelace, Anita Borg ou encore Grace Hopper.

    FrenchWeb: Quelles sont leurs caractéristiques communes d’après vous?

    Catherine Barba: Hommes ou femmes, les innovateurs sont des rebelles, des déviants, ils disent non, non à « on a toujours fait comme ça », ils transgressent les codes, vont à l’encontre des normes pour créer plus de simplicité, de lien, d’équité, peut-être même d’emplois – on n’est pas à l’abri que ça marche !
    Ils ont en commun une grande curiosité, une grande confiance en soi (ou une sacrée dose d’inconscience !), et une énergie à déplacer les montagnes.

    FrenchWeb: Ces femmes sont-elles présentes et visibles en France ? Pourquoi ?

    Si on veut inspirer et créer des vocations auprès du plus grand nombre, il y a un énorme travail de mise en avant des innovatrices, entrepreneuses, entreprenantes de tous bords. C’est au service de cet engagement que je mets toute mon énergie à monter des événements, des émissions TV (Entreprendre c grandir sur M6 avec CMA) ou que j’investis dans des startups portées par des femmes… Car c’est en découvrant des entrepreneurs que j’ai attrapé le virus. Je me vivifie à leur contact. Ils m’ancrent dans le présent, dans l’action, dans la joie de faire. Ils interrogent ma propre capacité à regarder autrement le monde qui m'entoure, à oser m'en saisir à pleines mains pour le transformer. Innover c’est contagieux ! On a fortement besoin de modèles féminins.
     
    • Les Femmes en Or, Innovation Day
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    Dans tous les domaines (media, spectacle, environnement, associatif, business, social, sport…), des femmes font bouger les lignes, osent faire différemment, expérimentent, inventent l’avenir, dans l’esprit des Femmes en Or.
    A l’occasion de la 24e édition, sous l’impulsion du groupe Havas et de son Président-directeur général Yannick Bolloré, les Femmes en Or s’associent à Catherine Barba, créatrice du Women in Innovation Forum à New York et créent Femmes en Or, Innovation Day : une journée pour célébrer les innovatrices de tous horizons, qui se clôturera par la 24ème Cérémonie de remise des Trophées Femmes en Or.
    Au total, près de 50 intervenantes (et bien sûr des hommes) feront souffler leur esprit d’audace et de rupture à l’Hôtel de Ville de Paris le 29 novembre. A travers la diversité des expériences partagées et les animations pratiques et ludiques rythmant la journée, Femmes en Or, Innovation Day permettra de vivre intensément l’innovation à travers le prisme des femmes et transmettra à toutes une irrésistible envie de se mettre en mouvement.
    Pour en savoir plus: http://www.frenchweb.fr/les-femmes-en-or-innovation-day/263559
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    Bitcoin, Ethereum…que pèse réellement le secteur de la blockchain?


    Bitcoin, Ethereum…que pèse réellement le secteur de la blockchain?

    http://www.frenchweb.fr

    Par | le 21 novembre 2016 | 
    Après un pic à 160 millions de dollars constaté au premier trimestre de l'année, les investissements dans la blockchain semblent ralentir au troisième trimestre, selon les résultats de l'étude «State of Blockchain Q3 2016», réalisée par CoinDesk, un média américain spécialisé dans le bitcoin. Avec 114 millions de dollars investis dans des entreprises du secteur, ces derniers sont en effet en baisse de 18% par rapport à la même période en 2015. Les 55 millions de dollars levés par Ripple en septembre comptent pour beaucoup dans ces résultats trimestriels. La société américaine a développé une blockchain permettant de diminuer les coûts de transferts entre les banques. 
    Où en est réellement le secteur de la blockchain? Qui sont les principaux acteurs du secteur à l'heure actuelle? Etat des lieux avec CoinDesk. 
    Dans le rapport, les spécialistes du bitcoin distinguent trois grands types de blockchain: les blockchains publiques, qui permet à ses utilisateurs de réaliser des transactions sans intermédiaie grâce à une monnaie virtuelle, les blockchains d'entreprise, qui fonctionnent de la même manière à l'echelle d'une entreprise mais sans monnaie virtuelle, et enfin les modèles hybrides, construits sur des blockchains publiques et fonctionnant sur des réseaux fermés. 

    Les investissements dans le bitcoin plus de 100 fois supérieurs à ceux dans l’ethereum

    Premier rappel des auteurs de l'étude, si le bitcoin est souvent pris en exemple pour illustrer les principes de la blockchain, il n'est qu'un type d'infrastructure ouverte actuellement en fonctionnement.
    La part des projets de blockchain intégrant le bitcoin décline, au profit d'autres technologies comme l'ethereum, qui permet de créer des applications totalement décentralisées. Cette blockchain est d'ailleurs considérée comme mieux gérée que le bitcoin, si l'on en croit un sondage réalisé par CoinDesk auprès de 240 dirigeants de sociétés du secteur de la blockchain, et dont les résultats sont repris dans l'étude. 37% des répondants estiment en effet que la gouvernance de l'ethereum est meilleure que celle du bitcoin. 
    A noter, les projets d'ethereum sont à l'heure actuelle encore très peu financés par des sociétés de capital-risque: à peine 8 millions de dollars ont été investis dans ce type d'entreprises depuis le début de l'année, contre 949 millions de dollars dans les bitcoin (plus de 100 fois plus). Il faudra donc attendre encore quelques années avant de voir l'ethereum prendre le pas sur le bitcoin, si cela devait se produire.  
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    Le bitcoin, nouvelle valeur refuge

    Autre enseignement de l'étude, le bitcoin, bien que concurrencé par d'autres monnaies virtuelles, semble progressivement s'établir comme une monnaie de réserve, servant de base à des échanges réalisés dans d'autres monnaies virtuelles.
    Près des trois quarts des transactions réalisées dans l'ethereum (en volume) ont en effet été faites à partir de bitcoin, loin devant celles réalisées en dollars (16%) ou en euros (9,7%).  
    coindesk-blockchain-q32016-2
    Pour autant, la monnaie virtuelle préférée des médias a encore de beaux jours devant elle. Le cours du bitcoin s'est ainsi stabilisé autour de 600 dollars depuis la fin du mois de juillet, en hausse de 29% par rapport au début de l'année. C'est mieux que l'évolution du cours de l'argent (+27%) ou de l'or (+19%) sur la même période, confortant l'impression que le bitcoin deviendrait une valeur refuge. 

    La banque, l'assurance et le trading s'intéressent à la blockchain

    Outre l'ethereum, d'autres blockchains se développent, comme Ripple ou encore Zcash. Cependant, pour les auteurs de l'étude, c'est le principe même de blockchain qui intéresse réellement les entreprises, et non les monnaies virtuelles en circulation.
    A l'heure actuelle, près de 70 projets de proof-of-concept (POC) de blockchain ont ainsi été annoncés par de grandes entreprises mondiales. Ce sont les secteurs de la banque, de l'assurance et du trading qui s'intéressent le plus à ces sujets, si l'on en croit CoinDesk. Près de la moitié des principales banques mondiales travaillent en effet sur un projet de POC, à l'image de la Société Générale, d'ING, ou encore de HSBC. 
    Les gouvernements tentent, quant à eux, de réguler cette activité qui leur échappe à l'heure actuelle. Des discussions ont ainsi cours en Floride pour déterminer si le bitcoin est réellement une monnaie, et si les réglementations monétaires s'y appliquent, ou non. 



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    Claire Spohr