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#E-santé 54% des Français favorables à l’utilisation de robots médicaux au quotidien https://www.maddyness.com
L’e-santé est en plein boom, les grands groupes investissent des sommes considérables dans la recherche et les startups dans ce secteur fleurissent. Les Français, eux, sont plus partagés.
400 milliards de dollars. C’est la valeur estimée du marché mondial de l’e-santé en 2022. En France, on parle de 3 milliards d’euros et une croissance de 4 à 7% par an.
Mais qu’en pensent les premiers concernés ? D’après une étude
intitulée “Et demain, la santé ?” réalisée par Harris Interactive pour
l’observatoire Cetelem, les Français, certains du progrès des
technologies, doutent encore de l’accessibilité de l’e-santé et de
ses véritables conséquences, tout en espérant qu’elle permettra de
guérir mieux les grands maux de société comme le cancer.
Fait notable,
les Français se distinguent peu dans leurs représentations de l’e-santé
: ils la jugent majoritairement efficaces pour répondre à différente
problématiques (suivi de l’évolution des pathologies, gestion du déficit
de la Sécurité sociale…). Seule leur perception de la discipline
elle-même influence la perception de son efficacité. Ainsi, chez les
personnes favorables à l’e-santé, la télémédecine ou les objets
connectés dans la santé, l’e-santé est systématiquement perçue comme
plus efficace. Les hommes et les cadres y sont davantage favorables que
les femmes ou Français les plus âgés, et dans le cas de consultations
pour des pathologies plus graves, les sondés rapportent préférer les
consultations physiques. Globalement, ce sont 78% des Français qui sont favorables au développement de l’e–santé.
Le numérique
est quant à lui perçu comme une source d’améliorations, notamment en ce
qui concerne la transmission des informations et le suivi des patients. 54% d’entre eux seraient également favorables à l’utilisation de robots, capables d’assurer
une assistance au quotidien, pour des soins basiques, tandis que 73%
sont convaincue que le futur de la médecine permettra d’envisager des
alternatives médicales “permettant au global de vivre plus longtemps”.
En revanche, près de 9 sur 10 d’entre eux pensent qu’il sera encore
compliqué d’envisager la guérison complète des maladies graves (cancer,
SIDA).
Un avenir incertain
Ce qui n’empêche pas un quart des Français
déclare avoir déjà utilisé un objet connecté pour se renseigner ou
suivre son état de santé, les hommes et les plus jeunes s’y montrant
davantage précurseurs. Ce sont d’ailleurs les mêmes qui envisagent les
objets connectés comme un moyen d’agir positivement sur leur santé.
Pourtant, si 8 Français sur 10 estiment que la collecte des données personnelles de santé va s’accentuer avec le développement de l’e–santé, 64% des personnes interrogées se disent encore inquiets de
l’utilisation qui pourrait en être faîte. Plus marquant encore, ce sont
les jeunes qui semblent les plus méfiants face à l’utilisation de leur
data, et qui refusent de partager leurs données avec des entreprises
privées, contrairement à leur médecin (91%) ou leur pharmacien (71%).
Leurs attentes désormais : un encadrement plus rigoureux du domaine.
En somme, les
Français imaginent que la technologie pourra améliorer les traitements
actuels sans pour autant concerner toutes les maladies, d’autant plus
qu’ils estiment voir apparaitre demain de nouvelles maladies
inconnues. Voilà probablement pourquoi ils penses que l’espérance de vie
continuera certes de progresser dans d’ici 2070 (avec un écart
persistant entre les hommes et les femmes) mais sans pour autant
dépasser 100 ans.
Mots clés : e-santé, Objets Connectés, robots, télémédecine
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