jeudi 21 décembre 2017

Cessions d'entreprise : comment tirer parti des nouvelles règles fiscales#https://business.lesechos.fr#gerardpocquet

Lorsque le dirigeant cède ses titres à l'occasion de son départ à la retraite, il peut bénéficier d'un premier abattement fixe de 500.000 euros. - Sipa

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La mise en place à partir du 1 er janvier prochain du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % va changer la donne pour ceux qui souhaitent vendre leur entreprise.

Aujourd'hui, la plus-value réalisée lors de la vente de titres est soumise au barème progressif de l'impôt sur le revenu, après application d'un abattement pour durée de détention. Cet abattement peut atteindre 65 % dans le régime de droit commun lorsque les titres cédés sont détenus depuis plus de huit ans.
S'ajoutent à l'impôt 15,5 % de prélèvements sociaux et, le cas échéant, la contribution exceptionnelle de 3 % ou de 4 % sur les hauts revenus pour les chefs d'entreprise dont le revenu fiscal de référence excède 250.000 euros pour un célibataire ou 500.000 euros pour les couples soumis à une imposition commune.

Abattement renforcé pour la cessions de titres de son entreprise

Toutefois, lorsque le dirigeant cède les titres de son entreprise, il peut bénéficier d'un abattement « renforcé », dont le taux peut atteindre 85 % lorsque les titres cédés sont détenus depuis plus de huit ans. Ce qui a pour effet de ramener le taux maximal d'imposition à 26,25 %, contribution exceptionnelle de 4 % sur les hauts revenus comprise.
Cet abattement est susceptible de jouer en cas de cession de titres d'une PME, sous réserve qu'ils aient été souscrits ou acquis dans les dix ans de sa création, de cessions à l'intérieur du groupe familial et lorsque le dirigeant cède ses titres à l'occasion de son départ à la retraite, sachant que, dans cette hypothèse, il peut bénéficier d'un premier abattement fixe de 500.000 euros, avant l'application de cet abattement renforcé.

Abattements maintenus dans certains cas, mais plus pour les cessions intrafamiliales

Patrimoine : la révolution fiscale , les abattements pour durée de détention seraient supprimés et les plus-values soumises à l'impôt sur le revenu à un taux forfaitaire de 12,8 %. Soit un taux d'imposition global de 30 %, compte tenu des prélèvements sociaux (17,2 %), hors contribution exceptionnelle sur les hauts revenus. Les contribuables auraient toutefois la possibilité de renoncer à ce Fiscalité : l'imposition des plus-values sur titres évolue : aperçu du projet et d'opter pour l'imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu.
Pour les titres acquis ou souscrits avant le 1er janvier 2018, il serait toujours possible de bénéficier de l'abattement renforcé, mais uniquement dans le cadre du régime des cessions de titres de PME de moins de dix ans. En revanche, il ne serait plus possible de bénéficier de cet abattement pour les cessions intrafamiliales. Ce régime dérogatoire serait purement et simplement supprimé.
«L'imposition au barème progressif de l'impôt sur le revenu devrait rester plus avantageuse que le prélèvement forfaitaire unique pour ceux qui pourront continuer à bénéficier des abattements renforcés lors d'une cession générant une forte plus-value. Mais, dans la mesure où l'option pour le barème progressif englobe l'ensemble des revenus du capital, notamment les dividendes, il faudra faire des calculs pour vérifier si cela est vraiment avantageux», prévient Catherine Costa, directrice à l'ingénierie patrimoniale chez Natixis Wealth Management.

En cas de départ à la retraite

Un régime distinct serait mis en place pour les dirigeants partant à la retraite, applicable jusqu'au 31 décembre 2022. Il leur permettrait de continuer à profiter d'un abattement fixe de 500.000 euros applicable quelles que soient la date d'acquisition des titres - avant ou après le 1er janvier 2018 - et les modalités d'imposition de la plus-value : prélèvement forfaitaire unique ou option pour le barème progressif.
« Mais cet abattement de 500.000 euros ne serait pas cumulable avec les abattements de droit commun ou l'abattement renforcé applicable aux PME de moins de dix ans qui continueront à s'appliquer pour les titres acquis ou souscrits avant le 1er janvier 2018. Il faudra donc, là encore, faire des calculs pour définir l'imposition la plus favorable compte tenu des autres revenus du capital encaissés par le dirigeant », conclut Catherine Costa.

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