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Selon le patron de Facebook pourtant, la nouvelle était attendue, pour ne pas dire carrément appelée de ses voeux : « Aider les gens à communiquer est plus important que de les pousser à passer le plus de temps possible sur Facebook », indique-t-il sur un post. Pour lui, cette baisse est logique, et consécutive aux décisions récentes sur l’algorithme pilotant le fil d’actualités.
Erosion du nombre quotidien d’utilisateurs au Canada et aux Etats-Unis
Autre indicateur remarquable : pour la première fois de son histoire, Facebook enregistre un (léger) recul de son nombre d’utilisateurs actifs quotidiens sur les marchés canadien et américain. Au trimestre dernier, ceux-ci sont passées de 185 millions à 184 millions chaque jour. Au global, l’audience a gagné 14%, passant à 1,4 milliard d’utilisateurs quotidiens dans le monde. Le site spécialisé Recode note cependant qu’il s’agit de la croissance la plus faible d’un trimestre sur l’autre depuis 2015.Fortement chahuté sur sa responsabilité dans la propagation des fake news – qui a valu à ses dirigeants une convocation devant le Congrès dans le cadre de l’enquête russe – sans parler d’autres effets de bord comme le clickbait, les bulles de filtres, ou le cyber-harcèlement, le réseau social traverse une crise de conscience. Dans sa quête pour des « interactions plus riches de sens », Facebook a entamé une grande réforme de ses contenus : limitation des vidéos virales fin 2017, et plus récemment dévaluation des contenus issus des marques et des éditeurs, au profit des publications d’amis et famille. Dès novembre, Mark Zuckerberg prévenait ses investisseurs qu’il était prêt à sacrifier des intérêts court-terme pour « réparer Facebook ».
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