En visite en Normandie, Emmanuel Macron affirme que l’imprimerie reste un secteur « d’avenir »
Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a estimé ce lundi 21 mars que l’imprimerie restait un secteur «d’avenir», «à condition d’innover».
Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a estimé ce lundi 21 mars que l’imprimerie restait un secteur «d’avenir», «à condition d’innover».«Le
livre reste un objet qui marche bien, qui est en constante croissance.
Donc je crois que l’imprimerie reste un métier d’avenir», a déclaré M.
Macron, à l’issue de la visite de l’imprimerie Corlet à Condé-en-Normandie (ex-Condé-sur-Noireau), dans le Calvados. Certes,
«le livre numérique se développe», mais «moins brutalement en France
que dans d’autres secteurs», a souligné le ministre, interrogé par
l’AFP.
L’avenir de l’imprimerie «passe par l’innovation, la production rapide de formats extrêmement ciblés, au plus près du terrain», a ajouté M. Macron.
Jean-Luc Corlet, PDG du Groupe Corlet, entreprise familiale, venait de souligner devant le ministre l’atout de la production en France, dans un secteur où les délais entre la commande et la livraison sont de plus en plus courts.
«Avec la concurrence, ça se joue parfois à une journée. Or, par rapport à l’Espagne par exemple, je suis plus vite arrivé à Paris» pour livrer les éditeurs, a souligné M. Corlet, dont l’entreprise a investi dès 1999 dans l’impression numérique.
«Et il faut inventer de nouveaux usages», a ajouté M. Macron, après avoir pris connaissance d’une application du Groupe Corlet qui permet, à partir du papier, d’avoir accès à du contenu multimédia, le «papier connecté».
L’avenir de l’imprimerie «passe par l’innovation, la production rapide de formats extrêmement ciblés, au plus près du terrain», a ajouté M. Macron.
Jean-Luc Corlet, PDG du Groupe Corlet, entreprise familiale, venait de souligner devant le ministre l’atout de la production en France, dans un secteur où les délais entre la commande et la livraison sont de plus en plus courts.
«Avec la concurrence, ça se joue parfois à une journée. Or, par rapport à l’Espagne par exemple, je suis plus vite arrivé à Paris» pour livrer les éditeurs, a souligné M. Corlet, dont l’entreprise a investi dès 1999 dans l’impression numérique.
«Et il faut inventer de nouveaux usages», a ajouté M. Macron, après avoir pris connaissance d’une application du Groupe Corlet qui permet, à partir du papier, d’avoir accès à du contenu multimédia, le «papier connecté».
«La part du livre dans notre chiffre d’affaires baisse», représentant une part de 40% du CA contre 50% il y a quelques années, «parce que nous diversifions», a indiqué à l’AFP Pascal Bazin, directeur financier du groupe. Mais, «en valeur absolue, le livre résiste. Nous misons sur une hausse de 2% de notre CA dans le livre» cette année, a précisé M. Bazin.
Selon une étude publiée par le ministère de l’Économie en décembre, les tonnages imprimés en France pour le marché du livre ont baissé de 31% depuis 2000, en raison à la fois de la baisse des volumes édités et de l’utilisation de plus faibles grammages.
Capture d'écran: http://www.paris-normandie.fr/ |
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